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dimanche, 15 septembre 2019

Histoire dos…


Hier on est allé au musée Bourdelle.
Il y avait une exposition, « Back Side – Dos à la mode » que nous avons parcourue.
Seules trois ou quatre des robes exposées m’ont plu.
Il y avait évidemment la robe de Guy Laroche que portait Mireille Darc dans « Le grand blond avec une chaussure noire » qui en montrait le dos magnifique.
Mais les produits destinés à désinfecter la salle nous en ont chassés avant que nous n’ayons pu tout regarder de ces dos exposés avec l’attention nécessaire..
J’en ai eu moi-même rapidement plein le dos alors qu’Heure-Bleue peinant à respirer, renvoyait dos à dos le conservateur du musée Galliéra et le muséographe de l’exposition.
En attendant, j’ai fait le gros dos jusqu’à ce qu’on tourne le dos et sortions dans les jardins avant qu’on ne se mette quelqu’un à dos…
Heureusement, les jardins étaient particulièrement agréables et nous y avons passé un moment puis nous sommes allés voir les collections permanentes.
C’est dans la dernière salle que nous avons vu l’émergence de ce qui allait devenir « l’art fasciste » en Europe de l’Ouest et « l’art populaire » en Europe de l’Est…
Nous avons regardé les bas-reliefs et les statues avec curiosité puis nous sommes sortis avec l’impression de l’avoir dans dos, peu sensibles que nous sommes à cet art.
Il faut que je vous dise que nous préférons, et de loin « l’art dégénéré », celui donne lieu régulièrement à des autodafés dès qu’un pouvoir estime avoir le droit de régner sur tout à commencer par nos pensées et nos goûts.
Nous sommes donc sortis à la recherche d’une terrasse accueillante.
Nous l’avons trouvée avenue du Maine.
Après avoir attendu un moment qu’un serveur découvre notre existence –c’est fou comme le Pakistanais a vite saisi l’essence du garçon de café parisien- il est arrivé.
Je lui ai demandé « un déca, un express serré et deux verres d’eau s’il vous plaît. » qu’il a apportés assez vite.
Heure-Bleue lui a demandé sérieusement :
- Il est vraiment déca au moins ? Vous me le jurez ?
- Si vous avez l’habitude boire du déca, vous le reconnaîtrez tout de suite…
- Oui parce que s’il n’est pas déca, je ne dors pas de la nuit !
- Ah mais madame, on fait très attention à ça avec les personnes âgées et les petits enfants…
Nous savions que nous ne faisions plus partie des enfants, donc…
Mais il nous l’avait dit si gentiment et si sérieusement
Au moins il nous a fait rire.