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samedi, 28 septembre 2019

September in Paris

automne rue foyatier.jpg

Je n’ai rien à vous dire ce matin, lectrices chéries…
C’est un de ces matins où ma cervelle est aussi vide que notre frigo.
Quel peut bien être l’intérêt de vous raconter qu’avant-hier on a traîné Heure-Bleue et moi ?
Pourtant j’ai bien aimé cette lente balade pour revenir à la maison.
C’était le temps d’automne que j’aime.
Ce temps gris et doux d’automne qui me pousse à rêvasser, à ressentir quelque chose qui n’est ni de la tristesse ni de la nostalgie.
Non, c’est autre…
Cette sorte de vague à l’âme doux et agréable me ravit chaque automne dans Paris.
J’aime l’automne, comme le printemps et l’été bien sûr, mais il n’y a qu’à Paris qu’il me ravit à ce point.
Bien sûr, celui qui donne ses couleurs flamboyantes aux forêts de l’Oregon est magnifique.
Mais il me fait surtout un « effet carte postale » tandis que celui de Paris est tout autre qui me semble plus proche.
Hier, alors même que l’averse nous arrosa pile au moment où nous étions sur le chemin du Monop’, le temps était celui-là, celui qui me ravit.
Et je me demande encore ce matin quel est ce sentiment étrange qui n’est ni la joie ni la peine.
Un bien-être, je ne vois pas d’autre mot, sans rire ni pleur, seulement le sourire.
Et puis je n’ai pas froid, c’est bien aussi…
Vous savez quoi ?
Il manque les feuilles mortes qui ne se ramassent plus à la pelle, comme les amours mortes et les regrets.
À croire qu’il n’y a plus d’amours mortes ni de regrets et que les feuilles restent collées aux arbres.
Pourtant, qu’est-ce que c’est bien de traîner les pieds dans les feuilles mortes, les entendre craquer sous ses pas, tout ça…
Il est chouette ce quartier, qu’est-ce que j’ai pu, à l’arrivée de l’automne, y donner de coups de pieds dans les feuilles mortes et quand bien même j’aimerais habiter un peu plus haut vers le cimetière Saint Vincent, je suis bien ici, contre le cimetière de Montmartre.
Mais bon, je ne suis pas si pressé d’explorer en détail les dessous d’un cimetière.
Je n’ai pas le temps, je dois retourner ce matin au Monop’ faire réparer une bévue que le caissier a commise hier soir…