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jeudi, 21 novembre 2019

Isaac au secours !

chaton robot.jpg

« N’a-t-il pas un mécanisme qui imiterait la respiration ? J’ai vu ça dans une boutique. » me dit Nina, une lectrice chérie qui n’a pas plus de blog que Sophie, autre lectrice chérie.
Eh bien, Nina, dis-toi que si ce faux greffier avait été doté d’un mécanisme quelconque, tel le premier robot venu, je ne l’aurais pas ramené à la maison.
Encore un bidule dont il faut changer les piles ? Non merci !
À ce moment de mon récit, « Word » souligne en vert le verbe « changer », curieux, je clique du clic droit de mon mulot et que constaté-je ?
Que votre Goût préféré s’aperçoit avec stupeur que le correcteur de « Word » a été concocté par des analphabètes ou du moins des illettrés car, au lieu du correct « il faut changer les piles » il me propose « il faut changé les piles » !
Ouaip, lectrices chéries ! On me propose un truc qui ferait proposer au redoublement un élève de CE2.
Bon, ces temps-ci vu ce que je lis trop souvent c’est peut-être un élève de terminale.
D’ailleurs c’est peut-être l’un d’eux qui a écrit ce logiciel de correcteur orthographique, allez savoir…
Revenons à nos moutons.
Plutôt à ce greffier.
Si ce chaton miniature avait été doté d’un mécanisme quelconque, je me serais méfié.
Après une longue carrière professionnelle dans le domaine des automates et parfaitement au courant de la profusion d’ingénieurs cinglés, je suis sûr que j’aurais été aussi emmerdé avec un chaton robot qu’avec un chaton bio.
J’aurais risqué gros car, la malchance poursuivant les âmes pures comme la mienne, je serais tombé sur un chaton « Made in France » qui aurait duré des années au lieu du chaton « made in China » qui dure moins longtemps que la pile qu’on a mise dedans.
Prolifiques en idées géniales et prompts à exhiber leur savoir-faire nos ingénieurs auraient doté cet automate de la faculté de pisser pile poil à côté du plat ou sur le canapé, à miauler à fendre l’âme pour exiger des croquettes à minuit et demi.
Bref,  j’aurais ramassé à coup sûr un chaton robot aussi emmerdant qu’un vrai et qui en plus m’aurait coûté une fortune en piles…
Alors, Nina, lectrice chérie, évite de m’inquiéter en me collant dans l’esprit qu’on sait maintenant faire des chats robots parfaitement conformes aux vrais, ceux qui griffent les fauteuils et vomissent dans le lit en pleine nuit.
Alors que si on envisageait de fabriquer des robots humains tels qu’Isaac Asimov les avait rêvés, c'est-à-dire humains, prévenants, prêts à aider et à se sacrifier pour sauver la vie d’un autre humain, un peu froids mais aimables, là je serais d’accord.
Et même prêt à me soucier que leurs piles soient toujours assez neuves pour en assurer ce fonctionnement altruiste dont je rêve voir doté tout être humain censément « bio » quoiqu’enrichi au glyphosate…