Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 31 janvier 2022

Devoir de Lakevio du Goût N°113

Devoir de Lakevio du Goût_113.jpg

Que fait cette femme, là, dans ce café ?
Je crois avoir une idée.
Elle ne vaut sûrement pas les vôtres mais je vous en ferai part lundi.
Si je n’ai pas trop de cartons à faire…

Quel salaud !
Non mais quelle ordure !
Je le sais bien que j’ai un coup dans le nez…
« À quatorze heures, dimanche, dans « notre » café, d’accord ma biiiiche ?  »
Je t’en foutrais, moi des « ma biiiiche » !
J’y étais, à « notre » café à quatorze heures.
Je ne sais même pas pourquoi j’y suis entrée…
Il était plus près de treize heures tellement j’avais hâte de le voir.
Ah ça ! Pour le voir je l’ai vu !
Il embrassait à pleine bouche cette s… de Do !
« Tu es ma meilleure amie », qu’elle disait !
« On partage tout depuis si longtemps », qu’elle disait.
Je ne savais pas qu’elle partageait aussi mon mec.
Non mais quelle salope, celle-là aussi !
Alors je me suis assise pour l’attendre, me demandant s’il oserait se pointer après ce que j’avais vu…
J’ai commandé un café que j’ai failli renverser tant ma main tremblait.
Puis, la colère est arrivée.
Plutôt que pleurer niaisement, j’ai demandé un « ballon » de Bordeaux.
Je l’ai avalé « cul-sec » et j’ai dit au mastroquet « laissez la bouteille… »
Ce crétin, me prenant pour une gamine à osé d’une voix doucereuse « Mais enfin, ma p’tite dame ! Ça va être trop ! Trop de vin et trop de sous ! Un Saint Estèphe, c’est pas donné ! »
J’ai dit, « Ça va, laissez tomber » et empoigné la bouteille.
Il a eu l’air inquiet d’un seul coup.
Il avait peur que je boive au goulot ou quoi ?
Maintenant qu’il reste à peine un verre dans la bouteille, j’ai envie de pleurer.
Il n’est toujours pas là et j’ai la tête qui tourne.
Je vais rentrer chez moi.
Enfin… Si j’arrive à me lever…
Mais si je les croise, je les tue ! Tous les deux !
À coups de bouteille !
« Madame !!! »
Je me tourne vers le mastroquet.
« Il faut laisser la bouteille ! Et me régler… »
J’ai sorti ma « Visa » et eu la chance de me souvenir de mon code.
C’était trop cher pour du « sans contact ».
« Sans contact »… Comme c’est bien de circonstance…
Non mais quel salaud !
Et quelle salope !
Je ne sais pas qui je vais estourbir en premier lieu...