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vendredi, 06 mai 2022

On a le temps de rien, déjà glander prend des heures…

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Comme la lumière de mes jours, j’ai du mal à vous dire quelque chose en ce moment.
Je dois avouer que je suis pris par des « bidouilles » qui me forcent à une activité rare chez moi : Réfléchir.
Mais j’y parviens – un peu – quand je suis seul.
Avant-hier, par exemple, Heure-Bleue est allée traîner avec une amie.
C était bien, je n’ai pas vu le temps passer !

J’aime bien ne pas voir le temps passer.
C’est comme si on vivait plus.
C’est du moins l’impression que j’ai.
J’ai passé l’après-midi avec mon papier et mon crayon à tirer des plans sur une comète qui a fini par apparaître.
Et puis, j’ai rêvassé en écoutant des chansons qui agacent Heure-Bleue.
Comme « La grange » de ZZ Top ou « Highway to Hell » de AC/DC.
Après, j’ai écouté, toujours rêvassant, « Le spectre de la rose » de Berlioz.
Comme toujours depuis 1963, année où j’ai acheté ce disque Decca, Régine Crespin m’émeut.
Même si elle me fait toujours rire dans « Villanelle » quand elle chante « revenons rapportant des fraii-ai-seuuu, des bois ! »
Là, je l’ai écouté sur Youmachin car ma platine n’a pas trouvé sa place et attend pour donner le meilleur d’elle-même mon « ampli de dans mille ans » comme dit la lumière de mes jours.
À ce propos, nous avons acheté un meuble « vintage » pour y loger cette platine et l’amplificateur qui l’accompagnera.
C’est un chouette meuble dans le plus pur style « sixties » tel on en voit quand Franquin dessine la salle de séjour de Fantasio ou sa chambre.
On a tout de même évité le formica et choisi un « noyer » qui n’est pas hélas ce « noyer d’Amérique » aux reflets vaguement violets qui a ma préférence.
Bref, sans la lumière de mes jours, j’ai passé un après-midi de rêve.
J’avais repassé le matin même un paquet de chemisiers et de chemises car elle seul sait les plier.
J’ai donc pu glander sans l’ombre d’un remords jusqu’à près de dix-neuf heures.
Car elle est rentrée tard !
Apparemment, nous ne nous sommes pas manqué l’un à l’autre plus d’un quart de seconde.
Le temps que la porte claque…
C’était bien…