vendredi, 09 mai 2025
Ravi sans car…
Ouais, bon, je sais...
Le billet d’Adrienne me donne l’occasion de donner un avis que personne ne m’a demandé mais que je tiens à partager avec vous.
Adrienne constate que la vie sans voiture est plus économique qu’avec et moins fatigante.
N’étant pas un « bagnoleux » je suis d’accord avec elle.
N’ayant jamais aimé conduire.
L’ayant fait trop longtemps à mon gré.
Ayant eu mon permis de conduire à vingt-quatre ans passés.
Ayant cessé de conduire il y a une vingtaine d’années même si de fait j’ai conduit deux fois les vingt-deux dernières années.
Je me suis aperçu il y a très longtemps que prendre le train, l’avion, le taxi ou le bus coûtait beaucoup moins cher.
Que c’était beaucoup moins risqué qu’avoir une voiture qu’on ne sait où garer sauf à laisser des fortunes dans des parkings qui empestent.
Que c’est aussi rouler sur des routes où nombre conducteurs restés aux années soixante prennent la colonne de direction pour le prolongement de leur membre viril.
Que c’est passer des heures dans des embouteillages où on respire plus de pétrole que d’air.
Je dois néanmoins avouer qu’ayant eu à certains moments peu de goût pour la marche, je me suis vu à ma grande honte, prendre la voiture pour aller acheter des cigarettes à trois cents mètres de la maison.
Je dois aussi dire qu’avec un collègue, nous avons été des pionniers du covoiturage, utilisant nos voitures alternativement une semaine sur deux.
Je conduisais le matin à l’aller, lui conduisait le soir au retour.
Il y a hélas des moments où on comprend la révolte des « gilets jaunes » car ce collègue et moi avions le choix pour faire ces cent-quarante kilomètres quotidiens qui nous prenaient près de deux heures, entre la « bagnole » et plus de trois heures et demie de transports en commun.
Bref, on vit plutôt mieux sans voiture qu’avec surtout quand on est en ville même si, par moments, quand on se lève, que le temps est doux et le soleil éclatant, on se dit qu’avoir une voiture pour emmener la lumière de ses jours à Trouville serait bien agréable…
Je pense parfois à deux voyages opposés.
Un pour aller à Perpignan qui nous prit deux jours à cause d’arrêts divers, de souvenirs de pension pour elle, d’arrêts pour café et balade dans une forêt.
Un autre qui nous prit plus de huit heures et quatre cents kilomètres d’embouteillages pour ramener de Lyon un neveu.
09:14 | Commentaires (7)