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dimanche, 27 avril 2025

Samedi pas grand’ chose ce matin…

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Hier, on est allé se promener dans mon coin préféré du IXème arrondissement.
La lumière de mes jours, tandis que nous buvions un café tout contre le square d’Anvers, a remué chez moi l’envie que j’avais eue pendant mes années de lycée et parfois, selon les souvenirs qui me traversaient l’esprit, celle d’habiter rue Turgot.
Nous nous disions qu’habiter ce coin de Paris avait plein d’avantages.
Il y avait déjà un boulanger que nous connaissions depuis un moment pour son pain et sa brioche.
Puis, en longeant l’avenue Trudaine, on passait devant mon lycée qui avait connu des jours meilleurs et qui aujourd’hui est recouvert de filets sur tous ses murs comme si l’établissement allait s’effondrer dans la semaine.
Un lycée que j’avais connu en 1960 sans piscine intérieure, avec des cours de « récré » où il y avait des arbres.
Bref, les années ont passé et je ne le constate pas que dans mon genou droit…
Néanmoins, la rue Turgot reste une rue qui nous fait envie à tous deux.
Nous en avons descendu la moitié, la maison, inaccessible évidemment – non, je n’écrirai pas « inatteignable » comme n’importe quel type qui cause dans le poste – est toujours là, face à EDF et La Poste, puis nous sommes remontés et repartis jusqu’à la rue des Martyrs.
Nous sommes évidemment passés devant le restaurant où nous avions déjeuné pour notre mariage.
Le restaurant, qui donna son titre à un film n’existe plus et la manif qui s’indignait de la mort de Pierre Overney, « maoiste gaucho prolétarien » tué par des « sbires du grand capital » en février 1972 avait cessé sans laisser de trace ailleurs que dans la mémoire des « soixante-huitards attardés » que nous sommes…
Embourgeoisés malgré tout, nous avons descendu la rue des Martyrs et avons acheté des choses étranges comme ces boulettes d’agneau délicieuses mais qui laissent des souvenirs autres que gustatifs.
De fait, ces boulettes m’ont donné du fil à retordre pour nettoyer l’évier.
La sauce de ces boulettes usait d’une épice inconnue qui avait pour effet de laisser la vaisselle et l’évier tels qu’on les eût dit passés au « Stabiloboss jaune fluo » !
Mais c’était bon.
N'oublions pas cette boutique de produits italiens, au confluent de la rue Lamartine, de la rue des Martyrs et de la rue Saint Lazare, boutique pleine de produits délicieux et dont la modicité des prix nous a surpris.
Ce fut un samedi somme toute calme et agréable, d’où cette note sans intérêt et dont le but est de persister à écrire sur un blog en perdition…

Commentaires

Oh,là là ! "Mon" avenue Trudaine (qui se la pète) entre Pigalle qui ose tout et ce 9ème qui ne se révèle qu'aux connaisseurs.

Écrit par : Nina | dimanche, 27 avril 2025

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Moi j'aimais bien le 9e ... j'y ai des tas de souvenirs !
c'est quoi cette histoire de "blog en perdition" ? je crois qu'on rame tous, en ce moment, pour trouver le courage de l'alimenter ... ça doit être normal, au bout d'un certain temps ... tu écris sur ton blog depuis quand ?

Écrit par : Ambre | dimanche, 27 avril 2025

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