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mercredi, 08 septembre 2010

Ca pourrait être pire…

Heure-Bleue, pessimiste pour une fois, nous plonge dans le désespoir avec sa mauvaise fois habituelle en osant écrire :

« Le Patron des patrons de l'époque a dit cette petite phrase, que je n'ai jamais oubliée "Vous avez gagné aujourd'hui mais nous vous reprendrons tout", c'est fait ! »

Elle ment !
Elle oublie qu’il nous reste encore :
Un embryon de Sécu (qui rembourse de moins en moins).
Un peu d'hôpitaux publics (ceux qu'on ferme de plus en plus).
Un peu d'ASSEDIC (celui qui radie pour dix minutes de retard).
Il reste aussi un peu de Caisse d'Allocations Familiales (qui passe plus de temps à chasser le fraudeur qu'à aider – et de moins en moins– la famille).
Il reste même une Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (celle qui réajuste le pouvoir d'achat avec des « augmentations » systématiquement inférieures à l'inflation).
Bref pas de quoi se plaindre, hein ?
Après tout, on pourrait être dans la calamiteuse situation d’une dame – dont je tairai le nom parce qu’elle le vaut bien– dont la fortune personnelle - dont elle n'a pas gagné le moindre centime - est supérieure au déficit des caisses de retraite.

Et même, je viens d’apprendre qu’on peut prendre des arrangements avec des dépenses biscornues d’argent public.
Le plus gros parti de la majorité vient en effet d’accepter de prendre à sa charge les trois quarts de la dette d’un ancien maire, contractée pour cause d’emplois fictifs.
Comme contribuable parisien, j’avais alors contribué au salaire de gens qui n’avaient rien à faire sur les fiches de paie de la mairie.
J’étais donc heureux d’apprendre que la mairie au moins –pas moi bien sûr…– serait remboursée.

Jusqu’à ce que je me rappelle que le budget du parti dont je parle était subventionné à hauteur de 70% par les contribuables.
Je tiens donc à signaler aux foules que comme nouveau contribuable caennais, et même avec une remise, je viens donc d’être désigné volontaire pour casquer une nouvelle fois pour les emplois fictifs de la mairie de Paris.
Même si ma dîme sera réduite parce qu’un squatter du quai Voltaire se saigne à blanc pour un quart de la somme.

Je me demande du coup si le Rachid de la cité d'à côté, qui s’est fait « serrer » pour un « emprunt » de scooter, s’en sortirait aussi bien en rendant le scooter à son propriétaire.
Heureusement qu’avec la diminution régulière de mes revenus, mes impôts vont aussi diminuer.
Et encore, car Heure-Bleue, décidément pessimiste aujourd'hui, me dit qu’elle n’en jurerait pas…

 

vendredi, 03 septembre 2010

Les cloches de Caen sont dignes d’un don…

 

Un monde sans Dieu est un enfer ! (Benoit XVI,  Rome le 3 septembre 2010)

Surtout pour le clergé… (Le-Gout-des-Autres Ier,  Caen  le 3 septembre 2010)