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mercredi, 02 octobre 2013

Un petit coup de « Rouge » le dimanche...

Ah ! Ils sont bien dans l’esprit qui sévit depuis les années quatre-vingts, ils ont pris « les bonnes techniques de management » nos candidats.
Résultat, comme n’importe quel boss dans l’air du temps, ils réussissent surtout à démotiver ceux qu’ils devraient entraîner...
Leur technique d’approche est transparente.
Certains sont même prêts à piétiner leurs principes pour être élus.
Presque tous en fait...
Un faux centriste – Un vrai centriste est un type de droite avec un masque, un faux centriste est un mec d’extrême-droite  avec un masque un peu plus épais- ce faux centriste donc, m’explique avec sérieux que « Marine Le Pen fait partie du jeu démocratique et qu’elle est une voix dans le concert des partis »
Quand je lui dit « ah bon ? »,  il me dit « économiquement, son programme ne se tient pas. »
C’est apparemment tout ce qu’il a retenu du discours du FN.
A ma question « Et fonder un discours politique sur la détestation d’une catégorie de Français à cause de leur teint ou de leur religion, c’est républicain ? » cette aimable, dangereuse et opportuniste andouille me sort la bêtise du siècle « Toutes les opinions sont respectables ! »
Je passe mon chemin et vais parler un moment avec mon papy de Lutte Ouvrière, celui qui nous recommande très sérieusement  « Votez pour nous ! Nous au moins, on fera pas de conneries ! On n’est jamais élu... »
C’est un « Rouge » lui, un vrai.
Un qui me dit à chaque fois « Tu vois, les élections c’est des conneries ! A chaque fois on est b... ! Fallait écouter Arlette  »
Un qui verrait bien un retour de Staline...
Ce papy de quatre-vingt-un ans, me raconte régulièrement son premier licenciement. En 1957 il s’est fait virer de sa boîte de toitures ondulées pour insolence.
Je dois avoir entendu son histoire au moins trois cents fois depuis 2003.
Mais que voulez-vous, il est resté coincé au boulot depuis 1992. Il n’a jamais quitté l’usine.
Il la raconte tous les dimanches sur le marché de la Réunion à qui veut bien l’écouter.
Il place « Lutte Ouvrière », et pour un €uro, je l'amuse quand je lui dis « Finalement, à vendre comme ça, vous favorisez non seulement la survie mais l'expansion  du capitalisme ! »
Immuablement il me répond « Ah ah ! Pfff... T'es pas con toi ! »

Il me raconte un pays disparu...
Et apparemment, le « c’était mieux avant », c’était pas mieux partout...

mardi, 01 octobre 2013

Ça ne me va pas, hautain...

Oui, je sais, c’est mauvais mais c’est ma spécialité.
Je vais tout de même pouvoir regarder de haut ceux qui me jurent qu’un bon déménagement, il faut bien deux mois pour le préparer.
C’est juste parce qu’ils ont trop de choses.
Nous avons été débarrassés de l’essentiel des nôtres par la tempête de 1999.
Ça nous a permis de constater que ce n’était pas essentiel du tout...
Ce n’était que « des choses ».

Cela dit, lectrices chéries, nous sommes doués pour la mise en boîte...
Il ne nous reste, au pire, qu’une dizaine de cartons à faire.
Ce qui prouve que nous avons perdu quelques cartons au hasard de nos dernières pérégrinations...
Les meubles et armoires sont vides.
Dans les placards, ne restent que les vêtements suspendus.
Et ce n’est pas notre job, les déménageurs s’en chargent.
Comme de l’emballage et de la protection des tableaux, des équipements audio, vidéo et ordinateurs.
Nous sommes quasiment condamnés à errer dans un labyrinthe de piles de cartons, et ce pendant dix jours.
On est trop bon !
Dès mardi prochain, nous n’aurons plus d’accès Internet jusqu’au vendredi qui suit.
Nous n’avions finalement besoin que d’un peu plus d’une semaine pour mettre nos maigres possessions en cartons.
Cette semaine-ci nous verra j’espère, aller à une ou deux expositions. Nous réservons « Désirs et Volupté à l’époque victorienne » à notre ami dit « Nicolas le gamin ».
Les quelques jours de « vide » que nous aurons nous servirons à je ne sais quoi.
Mais non, pas ça... Pfff...
Ah ça, il est sûr, si nous avions trente ans de moins, on aurait passé notre temps à essayer de faire des bébés, c’est pas cher et ça occupe bien les journées, mais là...
D’abord, nos barbares font trop de désordre, ça gâche l’ambiance...
Plus que dix jours, lectrices chéries, plus que dix jours...
Et ils sont partis pour être animés.
Hier soir déjà, Heure-Bleue a envoyé au bain un des gamins quand nous sommes passés par le square qui nous amène chez nous.
Ça nous a permis aussi de constater que les plus gênés par la chicane, eh bien ce sont les mères qui vont au square avec leurs poussettes.
Même quand les pouvoirs publics veulent régler un problème de « nuisance de voyou » ils choisissent la méthode qui emmerde les honnêtes gens plus que les bandits...