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lundi, 04 septembre 2017

La taille douce me fait une drôle d’impression…

De rien Mab-dont-les-petits-riens-réguliers-me-manquent

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Je l’ai vue de loin.
Je l’avais remarquée à son pas dansant.
Elle s’est arrêtée devant petit bas-relief sur le mur.
Elle s’est arrêtée face au mur comme si elle tournait le dos au monde.
Une chose m’a étonnée sur le champ : Elle n’avait pas de sac-à-main.
La vie m’a appris qu’une femme ne sort sans sac-à-main que lorsqu’elle y est forcée par les évènements.
Souvent un évènement désagréable.
Une fuite ou une rupture.
Quand il s’est approché, roulant un peu les épaules, je me suis demandé s’il n’était pas la raison de cette absence de sac-à-main.
Rien qu’à voir le dos de la fille contracter de réprobation quand il lui a parlé j’ai su qu’il était « la raison » et qu’il venait d’échouer dans sa tentative de raccommodage.
Elle venait de l’évincer de sa vie, c’était manifeste.
Je n’avais entendu que quelques sifflantes des mots jetés d’un ton assez vif.
Je me suis demandé ce qu’il avait bien pu lui dire.
Je suis sûr que ce type l’avait blessée.
Je les ai regardés un moment depuis la terrasse du café.
C’est quand elle a baissé la tête que j’ai eu envie de ramener le col de sa veste pour dégager ce cou magnifique.
Mon dieu ce cou…
Mon dieu ces mèches…
Ces mèches éparses qui s’enfuyaient de ce chignon et me donnaient l’envie irrépressible  d’y glisser les doigts.
J’essayais de me convaincre que c’était seulement pour en arranger le désordre.
Bien sûr, bien sûr, mais pas seulement…
A rêvasser comme ça à ses épaules, tout en observant ces mèches qui s’échappaient de son chignon, j’ai eu envie qu’elle vienne à ma table.
Il restait quand même un cruel problème.
Il me fallait tout de même obtenir un acquiescement, fut-il tacite, pour me livrer à ce genre de privauté…
Quels mots pour l’aborder ?
Quels mots ne l’effaroucheraient pas ?
Quels mots, ce qui serait pire, ne l’agaceraient pas ?
Quels mots ne lui feraient pas simplement hausser ces épaules que je supputais fort jolies.
Mon café refroidissait pendant que je voyais déjà découvertes des salières qui me donneraient envie d’y passer doucement les doigts.
Comment l’amener à désirer que j’y passe les doigts ?
 

samedi, 02 septembre 2017

L’avis, mode d’emploi…

Une lectrice que j’aime et connais depuis 2003 me demande quelque chose.
Comme je ne peux rien lui refuser, hein…
J’arrête donc d’essayer de calmer l’angoisse d’Heure-Bleue le temps de te renseigner.
Alors Milky ma chérie, lis bien ce que t’écrit le monsieur.
Pour faire ce gratin de courgettes, il faut :
- 1,2 à 1,5 kg de courgettes.
- Deux sachets de 50g de parmesan « bio » râpé.
(Oui, choisissez plutôt ça parce qu’on trouve des sachets de parmesan de 70 g, un sachet c’est trop peu et deux sachets c’est trop alors on met ce qui reste sur le dessus et ça fait trop, ça gâche le goût)
- Un pot de vingt centilitres de crème fraîche épaisse, plutôt 30% que 15% (beurk) ou 40% (trop épaisse).
- Une noix de muscade.
Ensuite faire tout ce qui suit.

Éplucher les courgettes.
Les émincer en rondelles.
Évitez la mandoline qui émince trop bien les doigts aussi, choisissez plutôt ça.
C’était celui de ma mère, il doit être plus vieux que moi.

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Verser un verre d’eau dans une casserole.
Mettre les courgettes émincées dans la casserole.
Couvrir et mettre à feu moyen.
Ne pas saler.
Il faut trente à quarante minutes pour cuire 1,2 à 1,4 kg de courgettes.
Pendant que les courgettes cuisent :
- Espérez que celles du fond n’attachent pas.
- Vérifiez le.
- Si c’est le cas, baissez le feu et remettez un peu d’eau et faites attention à ne pas mettre à feu trop vif la prochaine fois.
Puis continuez tranquillement en prenant une noix de muscade.
Là, si vous n’avez pas de moulin à noix de muscade, évitez la râpe qui marche bien.
Cette dernière est mortelle pour le pouce et vous vous estropiez une main en un rien de temps.
Préférez la petite râpe merdique fournie avec le bocal de quatre noix.
C’est usant mais ça permet de rêvasser sans risque jusqu’à ce qu’un quart à un tiers de noix de muscade soit transformé en poussière odorante.
Ne faites pas comme moi la première fois, évitez de faire ça sur une petite assiette.
Faites plutôt ça sur une petite feuille de papier, vous verrez que ça rend bien plus aisé le transfert vers un autre récipient.
Car il vous faudra un autre récipient.
Non, ne trépignez pas, ça vient.
Donc, si vous avez bien rêvassé, il vous reste environ dix minutes avant que les courgettes ne soient cuites.
Là, allumez le four sur « gril » à 220°C.
Puis prenez un bol.
Versez dedans un pot de vingt centilitres de crème fraîche épaisse.
Ouvrez un sachet de parmesan et versez le dans le bol.
Transformez la petite feuille de papier en gouttière et versez la noix de muscade dans le bol.
Poivrez à votre goût.
Touillez bien.
Normalement, les carottes courgettes sont cuites.
Passez les au chinois de façon qu’elles soient entre humides et mouillées mais pas trempées.
Mettez-les dans un plat qui va au four.
Versez dessus le contenu du bol et mélangez bien.
Étalez le truc immonde à quoi ça ressemble maintenant dans le plat.
Ouvrez le second sachet de parmesan et saupoudrez de façon homogène la surface du mélange.
Mettez au four pendant une dizaine de minutes.
Les minutes peuvent être extensibles, ça dépend de la couleur que prend le plat.
Le doré est tout de même préférable au noir.