Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 05 avril 2009

Gone with the wind...

Non, je ne vais pas parler de grève, ni de scanner.
Ni du remplaçant de J.M.Sylvestre qui, comme d'habitude, après avoir fait le tour de tous les malheurs qui nous frappent, nous propose, toujours comme d'habitude, de nous serrer la ceinture, mais en dépensant les sous qu'on n'a pas pour relancer l'économie et redorer le bilan des banques.
Non, aujourd'hui je vais parler d'un problème absolument dramatique: La supériorité de la cinquantaine sur la prime jeunesse dans le mécanisme de la séduction chez les people.
La lecture du « Elle » de Douce Moitié m'en apprend de belles sur la dure condition des people de cinquante ans et plus qui ne sont ni ménagères ni mâles.
Figurez vous que, contrairement à la ménagère de plus de 50 ans qui, elle, doit négocier avec son statut de « va de la gueule » dans les campagnes de promotion, ses bouffées de chaleur, ses risques de maladies cardio-vasculaires et sa future ostéoporose, eh bien la people de plus de cinquante ans doit affronter des vérités bien plus cruelles.
L'examen de l'article de « Elle » qui traite de la chose montre avec une désarmante cruauté l'effet de quelques dizaines ou centaines de millions de dollars sur le grain de la peau, la décontraction face au quotidien et l'acquisition de quelques préceptes d'élégance.
Michelle Pfeiffer est certes une très jolie femme mais sa vie semble un enfer de gymnastique, de soins esthétiques, de chirurgie du même tonneau, de « cardio-training » et autres médications, douces ou non.
En fait, je ne suis pas sûr qu'elle soit plus séduisante à cinquante ans qu'à vingt ans, en revanche elle fait sûrement beaucoup plus d'efforts pour l'être.
Mettez côte à côte une vue de la même dans « Falling in love again » (1979) et dans « Chéri » (2009, vous verrez sans doute ce que je veux dire.
J’en suis ravi et je lui souhaite tout le bonheur voulu mais, à la lecture de sa réflexion sur la « libération de la cinquantaine », je ne peux m’empêcher de penser -in petto pour ne pas la vexer- qu’elle eût dû s’y prendre quelques décennies auparavant pour vanter le mérite suivant : « La cinquantaine, c’est le temps de la liberté ».
Personnellement, j’aurais plutôt dit ça de la vingtaine ou de la trentaine, mais bon…
Peut-être était-elle nonne et s’est recyclée dans le cinéma après une crise de foi, mais pour sortir une énormité pareille, elle souffre manifestement d’un manque d’information criant.
Je ne prétends pas, loin de là, que le sexe perd tout son attrait au delà de cinquante ans et que l’on devient cacochyme le jour de son cinquantième anniversaire, mais la première nana venue, pour peu qu’elle s’exprime un peu crûment, vous dira que « un pied de 30 ans, c’est quand même aut’chose ! »
D’autres, ont heureusement une vue un peu plus rationnelle de la chose, et surtout plus conforme à ce que vivent généralement les femmes (et les hommes...).
Feue ma grand’mère -sur la plénitude sexuelle de laquelle je n’aurais pas risqué un kopek- à propos de celles qui prétendent que « chaque âge a ses plaisirs », disait tout de même, « Ouaip, même bien raccommodé, ça ne vaut pas le neuf. »

la belle en 1979pfeiffer_20.jpg














Et en 2008i_could_never_be_your_woman_01.jpg


Commentaires

Pour être bien raccommodée, ça ne fait aucun doute...

Écrit par : heure-bleue | dimanche, 05 avril 2009

Non, non! Je conteste: le temps de la liberté c'est la soixante-deuzaine!

Écrit par : le coucou | dimanche, 05 avril 2009

A bientôt 65 ans, oui merci, on ne dirait pas, je pense avec nostalgie à mes 50 ans, qui me faisaient regretter mes 30 ans.

Écrit par : mab | lundi, 06 avril 2009

on fait de belles choses avec les logiciels de retouche!
moi m'en fous, jamais été belle, ça fait ça de moins à s'occuper!

Écrit par : tarmine | lundi, 06 avril 2009

pas d'accord avec Tarmine, elle n'est pas mal du tout !!! Pour le reste j'aimerais bien avoir de nouveau 30 ans moi !

Écrit par : liliplume | lundi, 06 avril 2009

53 balais et la trouille s'installe , peur de la maladie , l'insouciance s'en va au profit de l'hygiénisme bassiné par les médias .

Écrit par : Brigitte | lundi, 06 avril 2009

pour la figure, je préférerais revenir en arrière, pour la ligne aussi, (mais pas trop car j'étais trop mince) mais je trouve que pour le plaisirs c'est beaucoup mieux depuis les 20 dernières années!

Écrit par : marie-madeleine | mardi, 07 avril 2009

Ben non, je t'assure, la cinquantaine, c'est le pied... à condition de prendre, un minimum, soin de son cor.

Écrit par : M'ados | vendredi, 10 avril 2009

Juste préciser que ce qui vaut pour les dames, vaut aussi pour les messieurs, raccommodés ou pas.
Bonne fin de semaine en attendant le prochain "Elle".

Écrit par : mailie | vendredi, 10 avril 2009

On ne peut pas être et avoir été...

Écrit par : Ppn | samedi, 11 avril 2009

Les commentaires sont fermés.