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mercredi, 12 mai 2010

L’arroseur arrosé.

Notre chef à nous (béni soit son nom, on  ne sait jamais…) avait émis l’hypothèse farfelue que si les gosses ne sont pas  conformes à ce qu’il souhaite à l’école, paf ! Plus d’allocs aux parents !
Fort de l’enthousiasme soulevé par cette ineptie idéologique auprès des plus réacs et moralisateurs de nos concitoyens et incapable de résister à la tentation de se faire mousser à peu de frais, il s’empressa de pondre une adaptation budgétaire et européenne de la chose à l’occasion de la crise grecque.

Il concocta avec l’aide de la fourmi germaine, celle qui ricanait des malheurs de la cigale hellène, une résolution qui vouait aux gémonies les états peu soucieux des deniers des banques.
Car les deniers du peuple, il s’en soucie beaucoup vu qu’ils sont destinés à finir dans les poches des banquiers, donc il n’est pas question de laisser ces salauds de pauvres les garder pour eux, pire encore, leur permettre de vivre pour autre chose que faire grossir ce pactole.

La Commission Européenne, forte de cet encouragement à favoriser « les marchés » au détriment « des peuples », se prépare donc à légiférer dans le sens de la schlague pour les dispendieux.

Et c’est là que le bât commence à irriter sérieusement le dos des ânes qui nous gouvernent :
Figurez-vous que, appliquant à l’égard de « nos élites » ce qu’elles-mêmes préconisaient à l’égard des parents de gosses malfaisants, l’Europe menace de sucrer les subventions aux états qui oseraient présenter des budgets non conformes à l’orthodoxie telle que prévue par la Banque Centrale Européenne.

« Ah les salauds ! » Entends-je crier notre énervé, « ils nous font pareil que nous on fait aux parents des racailles ! »

Ne nous reste plus qu’à attendre quelques jours pour voir comment les milieux agricoles et le Parlement vont prendre la décision, pour les uns de leur sucrer leur revenu principal et pour les autres de leur retirer une prérogative tenue directement du peuple…

Cela dit, faut reconnaître à notre chef un sens aigu du truc qu’il ne faut pas dire pile au moment où il ne faut pas le dire.

D’un seul coup d’un seul, il s’est fait passer tout seul  du rang de chef d’état à celui de régisseur de domaine…

Commentaires

Et de nouveau, de sauveur de l'Europe, les autres sont de la......

belle soirée !

Écrit par : patriarch | mercredi, 12 mai 2010

J'ai subi quelques Présidents mais c'est le seul qui me fait honte...

Écrit par : heure-bleue | mercredi, 12 mai 2010

les pauvres, en attendant qu'on leur sucre les alloc s'ils font des écoliers buissonniers, n'auront plus de rallonges, non pas destinées à mieux s'en sortir, mais à faire gonfler un peu la consommation...

Écrit par : saperli | jeudi, 13 mai 2010

Tu t'en sors bien en tant que fabuliste.

Écrit par : mab | jeudi, 13 mai 2010

Affable fableur, Le Goût est à mon goût... Quant au babil et blabla de l'autre... Bah!

Écrit par : Beloubelette | jeudi, 13 mai 2010

Les commentaires sont fermés.