Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 09 septembre 2011

Même les gogos tiquent…

Je viens de lire qu’une entreprise, fameuse inventeuse d’un moteur de recherche et célèbre pour sa rapacité son sens des affaires, vient de renoncer à se servir toute seule dans les rayonnages des autres.
Elle tordra le bras demandera la permission du propriétaire pour le faire.
Cette entreprise, attaquée régulièrement en justice pour une approche soviétique de la propriété qui rappelle Nikita Kroutchev –ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable-, vient en effet d’accepter de « négocier » avec cinq éditeurs français les droits de numérisation de leur catalogue.
Histoire d’échapper à une amende de près de dix millions d’€uros pour contrefaçon au titre des dommages et intérêts de la part de cinq éditeurs, elle accepte de discuter les conditions de numérisation des œuvres qui ne lui appartiennent pas.

Après s’être fait ramasser par la justice américaine pour une propension marquée à numériser d’abord et demander la permission après, puis par la justice européenne pour la même stratégie mais en plus ferme –on n’a pas la chance d’être citoyen des Etas-Unis-, ce rapace cette entreprise a décidé de discuter.
Seulement voilà, je commence à connaître les méthodes de gangster de ces bandits commerciales de ces «entrepreneurs »  et  je subodore que le lecteur français va encore se faire avoir.

Moi qui lis de vrais livres, en vrai papier, avec de vraies pages, des que j’aime tourner, qui me font paraître courts les trajets en métro, je pressens que désormais, en les achetant, je vais voir intégrer dans leur prix la rançon le pourcentage léonin que ce bandit cette brillante représentante de la liberté, de la libre entreprise et de la grandeur de l’Amérique s'arroge sur chaque transaction...
Sacrée boîte ! Non seulement quand j'utilise son moteur de recherche, il essaime ses espions ses services  partout dans mon ordinateur et garde ad vitam aeternam les données que j'ai eu l'imprudence de laisser échapper et qui lui permettent de gagner des sous en les revendant.
Maintenant cette boîte me piquera désormais indirectement mon bon argent quand j'achèterai une Pléiade chez mon libraire...

Commentaires

on est ciberenvahi !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Écrit par : maevina | vendredi, 09 septembre 2011

Et oui, c'est ainsi !!!!

Belle journée chez vous, le Gout !!

Écrit par : patriarch | samedi, 10 septembre 2011

Moi aussi j'aime tourner les pages et commencer par la dernière.

Écrit par : mab | dimanche, 11 septembre 2011

A qui le dites-vous, mon bon monsieur...?! Des fois, je rêve de revenir aux signaux de fumée....

Écrit par : Passagère | dimanche, 11 septembre 2011

Les commentaires sont fermés.