Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 03 février 2014

Parfois, le mari c’est leste…

Et toi, Mab, si tu ne passes pas, je ne te ferai plus de titres exprès pour toi.

La froidure de février, mêlée au besoin d’Heure-Bleue de dormir la fenêtre ouverte a parfois des résultats inattendus sur le langage et son interprétation.
Lectrices chéries, il faut que je vous dise.
Fenêtre ouverte, mois de février et coucher impliquent une chose toujours redoutée par votre épistolier serviteur.
Notamment une Heure-Bleue pressée de coller des pieds gelés sur la peau tiède de quasi nourrisson de votre Goût préféré.
S’ensuit habituellement une querelle, des grognements et des chamailleries.
Tout cela se termine rapidement par un tirage de couverture à soi dont la férocité n’a rien à envier au milieu politique.
Hier soir toutefois, la manœuvre fut sinueuse de la part d’une Heure-Bleue habituellement « cash ».
Oui, d’habitude c’est plutôt, alors que je pousse un hurlement quand ses pieds gelés -je ne sais comment elle fait- arrivent sur mes cuisses, « Oh ça va ! C’est pas si froid ! Et puis tu n’auras qu’à coller après… »
Elle espère me gruger, pensant que j’ai oublié que chaque fois, la tentative de collage se solde par deux coups de pieds et des mains sur mon dos pour me repousser.
Ça fait des décennies que c’est comme ça et elle pense que je marche encore dans ce marché de dupes.
Cette chère Heure-Bleue…
Pfff…
Hier soir donc, la méthode changea un brin.
- Minou, je peux mettre mes pieds froids sur toi ?
Tout juste si je ne l’entendais pas papilloter de ses diaphanes paupières.
Saisissant l’occasion d’exercer un chantage pour une fois à mon profit je répondis :
- D’accord mais tu ne râles pas si je « patouille » !
- De toute façon, dès que tu dors tu patouilles…
- Alors ?
- Mmmmhhh…
- Pas de patouilles, pas de pieds !
L’aspect phonique de ma sortie –j’allais écrire « de ma saillie » mais vous connaissant, lectrices chéries…- a alors inspiré à la lumière de mes jours, que des décennies avec l’esprit mal tourné de son camarade de jeux ont contaminée, une de ces réflexions lestes dont elle a le secret.
« C’est vrai ! » a-t-elle dit d’un air rêveur, « Pas de patouilles, pas de pied… »
Je sais car elle me l’a dit, qu’il n’y avait pas de « s » à « pied ».
Elle aurait pu s'abstenir d'ajouter que c'était un jeu de mots involontaire de ma part.
C'et le problème de la vie commune quand elle dure longtemps.
On ne fait plus illusion...

Commentaires

c'est peut être une question idiote mais : pourquoi pas des chaussettes ??? Je sais ça vous priverait de ces délicieuses chamailleries...

Écrit par : liliplume | lundi, 03 février 2014

Ah non, Liliplume, pas de chaussettes ! Je parle en connaisseuse, j'adore poser mes pieds froids sur la cuisse de Victor Lemaître ...

Écrit par : lakevio | lundi, 03 février 2014

elle dort la fenêtre ouverte, non pas, pour mieux respirer mais pour avoir la joie de te faire plaisir avec ses pieds froids, ça c'est de l'amour !!!

Écrit par : maevina | lundi, 03 février 2014

c'est quoi des patouilles?...et si vous achetiez des lits jumeaux?...lol...avec chacun sa couette? toit tu en prends une en duvet épais et HB en épaisseur d'été...! kiss!

Écrit par : mialjo | lundi, 03 février 2014

Vous êtes rigolos tous les deux !

Écrit par : Brigitte | lundi, 03 février 2014

Pieds froids entre cuisses chaudes ....le pied !
Et le must : fesses froides contre ventre chaud, l'extase !

Écrit par : Berthoise | lundi, 03 février 2014

Et une bouillotte pour les pieds de ta douce ?

Écrit par : Fauvette | lundi, 03 février 2014

vraiment! mais , vraiment ! vous faites une belle paire! je ne sais pas si c'est toi qui a déteint, mais je la crois avec assez d'esprit pour que votre vie sois tout...sauf monotone!

Écrit par : emiliacelina | lundi, 03 février 2014

J'espère que ma vie commune avec l'Heureux Elu sera pareille à la votre...

Écrit par : Allye | mardi, 04 février 2014

J'arrive, j'arrive, un peu tard j'en conviens mais j'ai bien tout lu, dis-moi, juste entre nous, tu ne voudrais quand même pas un compliment par titre?

Écrit par : mab | mardi, 04 février 2014

Les commentaires sont fermés.