samedi, 02 août 2014
Ce vieux condor debout.
Hier, Heure-Bleue et moi, après moult tergiversations sur le chemin à emprunter, nous sommes rués lentement au Monop’ pour trouver le papier cadeau qui irait bien pour envelopper les cadeaux de P’tite Sœur, qui a eu un an avant-hier, de Merveille, parce qu’on ne fête pas les uns sans les autres, et de nous tous, sauf moi, pôv’ malheureux –plaignez moi, lectrices chéries- dont l’anniversaire arrive trop près de Noël et, du coup, trop loin du 31 juillet…
Après avoir emprunté le chemin le plus verdoyant pour arriver au Monop’, nous avons bu un café chez le soufi qui ne pratique pas vis-à-vis d’Heure-Bleue ce que lui recommande sa croyance.
Oui, si ce dernier me salue courtoisement, il voue à la lumière de mes jours une haine tenace.
Probablement due au fait qu’un jour pas fait comme les autres, elle l’a envoyé paître pour un motif connu d’elle seule.
Ne me demandez pas pourquoi elle y retourne. Probablement parce que sa terrasse est agréable, les consommations abordables et qu’elle se fout de l’opinion de l’iranien mastroquet à son endroit.
Mais je les connais, elle et son « regard balayant » comme dit Lakevio. Je sais que si elle a remarqué que le patron est un flemmard avéré et assez quelconque, il y a aussi ce jeune homme qui fait le service et qui lui a tapé dans l’œil.
Évidemment, un Perse, qu’elle trouve beau comme le jour et que je trouve brun comme la nuit…
Arrivés au Monop’, nous nous sommes séparés.
Si si si, lectrices chéries, on peut même faire quelques achats séparément ! Je suis allé me réapprovisionner en miel, vous savez bien, ce « miel bio » qui fait de moi « l’homme dispendieux », tandis qu’elle allait à l’étage chercher ce pour quoi nous étions venus.
Évidemment, nous n’avons pas ramené le papier cadeau mais un autre cadeau pour Merveille et du gel douche.
Ce n’est pas que ce soit passionnant mais c’est juste pour vous montrer de quelle façon Heure-Bleue et moi perdons nos boulons en route…
Un jour on va arriver chez l’épicier en morceaux disparates.
J’ai rejoint la lumière de mes jours à l’étage et nous nous sommes évidemment arrêtés au rayon librairie.
Là, j’ai eu l’attention attirée par un bouquin élégamment titré « Les nouveaux cons », oui, il me faut toujours savoir comment évolue ma maladie.
J’ai lu la quatrième de couverture, puis feuilleté. J’ai constaté qu’il n’y avait rien de nouveau mais que j’avais affaire à un expert qui connaissait la chose de l’intérieur…
J’en ai retiré l’impression tenace qu’on essayait de me vendre de la soupe.
L’impression s’est transformée en certitude quand j’ai vu qu’un certain Etienne Liebig avait écrit cet opuscule sans goût.
La prédestination, ça existe, lectrices chéries.
Que penser d’un type qui s’appelle Maggi et qui, pour ne pas se faire repérer prend Liebig comme pseudo ?
Comme disent les djeun’s « ya une c… dans le potage ! »
Je sais, c'était facile. Mais c'est les vacances, hein, après tout...
08:31 | Commentaires (5)
Commentaires
Non, tu inventes pour l'auteur de bouquin?
Écrit par : mab | samedi, 02 août 2014
non, il s'appelle bien Stéphane Maggi.
Écrit par : le-gout-des-autres | samedi, 02 août 2014
mais il est plein d'un humour potage, heu .non ! potache ce monsieur !
Écrit par : maevina | samedi, 02 août 2014
Ah ! tu es en forme pour les vacances ! j'aime l'expression : " perdre les boulons en cours de route ! "
Écrit par : Brigitte | samedi, 02 août 2014
comment pouvez-vous faire pour vous ruer "lentement"!!!!!
dans ta réponse à Mab, je vois que l'histoire du nom de l'auteur est vrai! Mdr!!!!
Écrit par : emiliacelina | samedi, 02 août 2014
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