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dimanche, 14 septembre 2014

Bienvenue en terrain connu…

Une de mes lectrices chéries remarquait chez Heure-Bleue « Et il a accepté sans rien dire ? », faisant allusion à cette séquence de bidouillage de lampe.
Bien sûr, Brigitte, que j’ai accepté sans rien dire !
Tu ne crois tout de même pas qu’en plus de quarante ans je n’ai pas appris à accéder au moindre désir de la lumière de mes jours.
Ce n’est pas tant cette affaire d’esclavage qu’une réflexion intense sur les avantages et les inconvénients des tentatives de rébellion.
Et j’ai abouti à la conclusion suivante : Refuser de faire quelque chose qui prend un quart d’heure coûte au bas mot deux heures de ronchonnements.
Pire, si la chose est jugée d’importance par la demandeuse, ces deux heures de récriminations peuvent être suivies de deux jours où « on » vous fera une tête longue d’une aune.
Pour être tout à fait honnête, quand ça m’ennuie vraiment je dis « oui chérie ».
D’une part, ça me donne la satisfaction d’avoir le dernier mot, d’autre part ça satisfait l’élue de mon cœur à peu de frais. Du moins sur l’instant.
Il ne me reste plus qu’à faire semblant d’oublier, voire oublier vraiment, de satisfaire la demande.
Au bout d’un certain temps, quand ce n’est pas d’un temps certain –comme ces « tulipes » à mettre au plafond de la cuisine- la situation peut alors être :
- La lumière de mes jours a laissé tomber l’idée ou l’a oubliée.
- La lumière de mes jours a fait elle-même ce qu’elle m’avait initialement demandé.
Cela dit, j’obtempère souvent, ne serait-ce que parce que les chamailleries sont peu constructives et plombent l’atmosphère de la maison.
Et puis, je dois avouer qu’Heure-Bleue supporte déjà tant de mes lubies et du souk que j'ai toujours mis dans la maison que ce n’est pas payer très cher qu’accéder à ses demandes.
Pour tout dire, j’ai quelque chose en vue. J’avais, depuis quelque temps renoncé à faire des enceintes acoustiques.
Cette saine occupation, qu’Heure-Bleue supporte plutôt bien quand j’en suis à la phase du calcul, l’horripile au plus haut point quand je passe à la réalisation car cette activité est génératrice de sciure et de bruit .
Or, il se trouve justement que j’ai deux haut-parleurs de douze pouces qui attendent dans le haut du placard et que je suis arrivé au bout du calcul de ces caisses à double résonateur de Helmholtz. Cette technique qui permet de discerner avec précision les coups de timbale lors d’un fortissimo orchestral.
Vous savez maintenant, lectrices chéries, ce qui peut se cacher derrière l’acquiescement à une demande qui prend un petit quart d’heure.
Alors si vous êtes surprises de voir votre camarade de jeux acquiescer sans discussion à un souhait autre que celui pour lequel il est toujours partant, méfiez vous.
Demandez-vous tout de suite quelle sera l'inévitable contrepartie…

Commentaires

Machiavélique!

Écrit par : mab | dimanche, 14 septembre 2014

Quel fin stratège !

Écrit par : Berthoise | dimanche, 14 septembre 2014

Tiens ! J'en connais un qui , pour me faire céder , me parle de ce qu'il veut tous les jours , à dose homéopathique , si bien , qu'à la fin , il pense que que je suis d'accord , pour l'achat de sa voiture , j'ai entendu pendant 2 ans les mêmes propos et comme je me fiche pas mal de la beauté d'une bagnole , me voilà , détentrice d'un véhicule que je ne trouve pas confortable mais qui va vite , très vite . Et j'ai horreur de la vitesse ! J'aime le côté pratique , la première chose que je regarde , c'est le coffre , et je ne conduis jamais son tank , j'ai trop peur de lui faire une bosse , c'est son joujou !

Écrit par : Brigitte | dimanche, 14 septembre 2014

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