samedi, 11 avril 2015
Appelez moi Polo, je livre des Merveilles
On a sorti Merveille !
On a commencé par une erreur monstrueuse.
Vous savez, lectrices chéries que je résiste à tout.
Sauf un mauvais jeu de mot et la tentation.
L’erreur a été d’emmener Merveille déjeuner dans la crêperie qui lui avait plu l’hiver dernier.
Notre optimisme nous poussant à ne garder que les bons souvenirs, nous n’avions conservé que ceux de Merveille ravie, d’une crêpe salée excellente et d’une crêpe sucrée délicieuse.
Nous avions rapidement évacué le souvenir de ces milliers de grammes difficilement reperdus en une semaine…
Nous sommes donc retournés dans le jardin des délices et avons réédité la chose.
Les mêmes causes engendrant les mêmes effets, je me contenterai de vous dire que je déteste mes deux commensales.
Alors que j’avais eu quelque peine à terminer ma crêpe salée, Heure-Bleue, après un soupir d’aise a dit :
- Oouufff… Je n’ai plus faim mais je vais quand même prendre une crêpe au caramel au beurre salé.
- C’est pas bon pour ce qu’on a et en plus je cale.
- Tu goûteras la moitié de ma crêpe, Minou ?
Elle m’a jeté ça en le faisant passer avec le vieux truc du regard mi-suppliant-mi-papillotant.
Bon, j’ai marché.
Merveille avait dépiauté sa crêpe au reblochon. Raisonnable elle n’en avait mangé que le tiers pour laisser de la place à la crêpe au caramel qu’elle a choisie ensuite.
Toujours raisonnable, elle m’a dit, après en avoir mangé le quart :
- Tiens papy, je n’en veux plus.
Elle a ajouté, en copiant le regard grand ‘maternel :
- Tu veux bien, papy ?
Papy s’est sacrifié et est sorti de table, lourd comme une vanne de Marine Le Pen.
Nous sommes arrivés pile pour le début du dessin animé « Shaun le mouton ».
Merveille et moi avons bien ri, ce qui en dit long sur l’âge réel de la maturité…
Nous sommes allés ensuite nous asseoir à une terrasse ou Heure-Bleue à pris son sempiternel « déca », Merveille sa limonade et moi un diabolo-fraise.
Ah ! Il y avait aussi Liwymi et ses yeux bleus -si si, Liwymi, je t’assure que tu as de très beaux yeux- . Elle a bu un thé puis Manou est arrivée avec P’Tite Sœur.
Ce fut très chouette.
Nous avons eu beau rejoindre nos pénates à pied, ce fut insuffisant pour m’alléger.
Je n’ai fini de digérer que ce matin…
09:56 | Commentaires (9)
Commentaires
La gourmandise vous perdra.
Écrit par : mab | samedi, 11 avril 2015
M'enfin, faut pas culpabiliser de vous faire plaisir :) et puis y a toujours moyen de rétablir... moi hier c'était couscous chez les voisins (avec l'apéro qui va bien et le dessert aussi ) puis sortie avec bière du printemps à la terrasse ensoleillée d'un café... alors ce matin la balance... ouille ! donc à midi patate à l'eau et tranche de jambon... mais zut ce soir suis encore invitée !
Écrit par : Praline | samedi, 11 avril 2015
Sais tu que je suis du genre petit appétit , je ne fais pas d'excès , je ne suis pas bec sucré , je marche beaucoup et je viens de découvrir par une prise de sang que j'ai du cholestérol , certes pas énormément mais un peu , comme quoi , mieux vaut te baffrer d' une , voire deux , ou trois crêpes , tu sais au moins ce qui t'attend . C'est pas juste !
Écrit par : Brigitte | samedi, 11 avril 2015
toi au milieu de toute cette gente féminine de tous âges !! Veinard !
Écrit par : liliplume | samedi, 11 avril 2015
Lourd comme une vanne de... Hi hi difficile de résister à certains regards hein?
Écrit par : livfourmi | samedi, 11 avril 2015
Tu veux faire concurrence au Maître et à ses trois "banana split"...
Écrit par : lakevio | samedi, 11 avril 2015
Trois "banana split" !?!?!?
(j'ai fait comme toi, astucieux les guillemets, je ne sais pas quel est le pluriel de "banana split", alors...)
Écrit par : le-gout-des-autres | samedi, 11 avril 2015
Il faut goûter les crêpes de notre crêperie paimpolaise !!!
Écrit par : pennylane22 | samedi, 11 avril 2015
Je compatis, je ne sais pas résister aux crêpes. Je ne sais pas résister à grand chose, je suis très gourmande et depuis que je sais que cette histoire de cholestérol, c'est foutaises et vente forcée, tant pis.
Écrit par : Berthoise | dimanche, 12 avril 2015
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