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mardi, 25 août 2015

Le peint dure…

En attendant que ma petite sœur parte pour son étripage, je regarde un peu ce qui se passe autour de moi dans le lieu où nous vivons, histoire de passer le temps.
La lumière de mes jours vous a déjà parlé de la bande d’intellectuels qui repeint nos escaliers en commençant par le bas.
Tant que les escaliers sont condamnés, elle prend l’ascenseur avec moi et j’ai enfin l’impression de servir à quelque chose.
Mon Heure-Bleue préférée, phobique mais n’ayant pas le choix, dès la porte de la cabine fermée me tient par le cou, y enfouit son visage et se serre très fort contre moi.
Comme ça fait longtemps qu’elle ne se livre plus à ce genre de démonstration, je suis ravi.
Je ne vais pas jusqu’à croire à une nouvelle flambée de passion à mon endroit mais au moins ça me fait rêver le temps que l’ascenseur nous amène au deuxième étage…
Hier matin, comme tous les jours, je suis descendu acheter quelque chose.
Ô surprise ! La porte de l’escalier, condamnée depuis huit jours ouvrables pleins, était ouverte.
J’ai donc décidé de faire comme d’habitude, descendre par les escaliers au lieu de prendre l’ascenseur.
Curieux tout de même, j’ai gravi quelques unes des premières marches menant au troisième étage.
Las… Les étages supérieurs n’ont pas eu l’heur du coup de pinceau rafraîchissant et surtout décrassant.
Pris d’un doute et me souvenant du nombre de jours que nos glandeurs ont consacrés à peindre l’escalier, j’ai eu la curiosité de compter les marches.
Arrivé au rez-de-chaussée, j’ai constaté que la porte menant au parking était toujours condamnée. Je l’ai ouverte. La volée de marches sent toujours la peinture fraîche.
D’un naturel indulgent, je suis parti du principe que l’escalier menant au parking était terminé.
Il y a cinquante-sept marches entre notre étage, le dernier peint, et le sol du parking.
Les « peintres » sont arrivés il y a onze jours et se sont tapé huit jours de marches.
Censément accrochés à leurs pinceaux sept heures par jour.
Ils auront donc passé cent-douze heures à eux deux dans les escaliers de chez moi.
Je suis arrivé à la conclusion désolante que la brillante moyenne d’une demi-marche à l’heure aura été atteinte par nos deux charlots.
Ouaip ! Lectrices chéries ! Deux heures par marche !
Ça m’a rappelé Astérix en Corse où un légionnaire chargé de balayer la cour de la caserne époussetait une demi-dalle, se reposait et déjeunait avant d’entamer le balayage de sa deuxième demi-dalle .

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En fait, je me demande si, à peindre l’escalier de bas en haut, nunuches qu’ils sont, ils n’attendent pas que la marche sèche avant de passer à la suivante.

Commentaires

Peindre de bas en haut, nouvelle technique un peu bizarre quand même

Écrit par : mab | mardi, 25 août 2015

ah! mais je croyais qu'ils repeignaient les Murs de la cage d'escaliers pas les marches elles-mêmes ! Normal, qu'ils mettent longtemps, il faut qu'ils se baissent c'est bien plus pénible pour leurs dos, il faut qu'ils fassent de nombreuses pauses!

Écrit par : emiliacelina | mardi, 25 août 2015

Je ris.

Écrit par : Berthoise | mardi, 25 août 2015

Oh pétard! C'est à peine croyable!

Écrit par : Rosalie | mardi, 25 août 2015

"ils n’attendent pas que la marche sèche avant de passer à la suivante."

ça ne peut être que cette explication.

J'entendais que pendant les vacances, on embauchait des interims "à tout faire" ; ils en sont peut-être ???

Mais il n'empêche que j'ai bien ri ,
et envié Heure-Bleue d'avoir un endroit confortable (?) où se blottir !!!!!

Écrit par : Sophie | mardi, 25 août 2015

Mais non, faut pas les critiquer, ils ont dû deviner ce qui se passe dans l'ascenseur quand le joli couple collé serré que vous formez s'y trouve pendant les travaux... alors il faut leur dire merci...

Écrit par : Praline | mardi, 25 août 2015

Je crois que tu as parfaitement trouvé l'explication ! De vrais charlots !

Écrit par : lakevio | mardi, 25 août 2015

Mon Dieu, ça va coûter une blinde aux copropriétaires ou au bailleur...ils font durer le plaisir, pour facturer beaucoup...vous continuez à chercher ailleurs? J'espère...ceci dit c'est une bonne occupation que tu as trouvé là...hihihi.Bisous.

Écrit par : esthériane, mialjo | mardi, 25 août 2015

Allez le Goût , avoues que tu as fomenté tout ça ,
pour profiter du coup de l ascenceur

Écrit par : epalobe | mardi, 25 août 2015

je n'en suis pas étonnée : j'ai eu ce genre de "travailleurs" chez moi, ils m'ont rendu folle. J'avais envie de leur dire : donnez moi vos outils je le ferai plus vite et mieux

Écrit par : liliplume | mardi, 25 août 2015

En fait, je me demande si, à peindre l’escalier de bas en haut, nunuches qu’ils sont, ils n’attendent pas que la marche sèche avant de passer à la suivante.

Peut-être bien, qui sait! ;-)

Écrit par : Livfourmi | mardi, 25 août 2015

Je suis morte de rire , ce sont des flêches ces peintres !

Écrit par : Brigitte | mardi, 25 août 2015

C'est lamentable.... et s'il n'y avait qu'eux.....

Écrit par : Ysa | mardi, 25 août 2015

je reviens faire un petit tour.... ça va ta sœurette ?

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 26 août 2015

Et ta petite soeur? comment va t-elle?

Écrit par : marie-madeleine | mercredi, 26 août 2015

Comment va ta sœur ?
Sinon, à la lecture de ce billet, j'ai beaucoup ri !

Écrit par : Sauve qui veut | mercredi, 26 août 2015

Tout comme Emiliacelina je pensais aux murs tellement il devait m'être inconcevable que ce soit les marches, je suppose. N'étant pas une grande peintre, le problème technique ne m'est pas apparu évident.
Tant et si bien que j'ai demandé au Magicien (grand spécialiste s'il en est!) où pouvait résider l'inconvénient de commencer par les premiers étages. C'est en lui relatant le contexte que j'ai réalisé! J'en suis restée bouche bée (notable!), tu avais bien écrit une demi-marche à l’heure...il s'agissait bien des marches et là, je reconnais que cela dépasse mon entendement!
Le Magicien reste perplexe...

Écrit par : Brin de broc | jeudi, 27 août 2015

Les commentaires sont fermés.