Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 02 janvier 2018

Tous ces écrits vains m’ennuient…

bonne-année.jpg

Bon, nous voici aujourd’hui dans l’année 2018.
Tornade vient de repartir.
Un calme aussi surprenant qu’olympien s’est abattu sur la maison.
Le pessimisme hivernal qui s’abat sur votre serviteur et le recouvre de septembre à mars est bien installé maintenant et berce mon cœur d’une langueur monotone.
Merde, ça a déjà été écrit, il me semble.
J’ai fait mon tour quotidien sur ce qui s’écrit à droite et à gauche.
Même si j’ai un tempérament plutôt « fleur bleue », je suis effrayé à lire partout des tas de choses dégoulinantes de bons sentiments que je sais d’expérience tous plus faux les uns que les autres.
On vit dans un monde de Caliméro !
La guimauve coule abondamment et ça m’inquiète.
Ça me pousse à craindre que la prochaine guerre n’éclate bientôt, encore plus féroce et insane que la dernière grande guerre
Ce que je lis me fait irrémédiablement penser à ces tempéraments d’Europe de l’Est ou de l’époque dite « Romantique ».
Ces temps et ces gens censément délicats, qui fondent en larmes à écouter un rossignol ou regarder un cygne, ces gens qui éconduits se morfondent puis se consument de chagrin.
Puis soudain se révèlent d’une férocité sans pareille et se jettent sur un ami proche et l’énucléent avec une cuiller à café pour un désaccord sans réelle importance.
Les mêmes qui, tout en pleurant tout le sirop de leur sentimentalisme, remplissent les charniers des corps de ceux qui ne sont pas d’accord…
Alors, pour cette année, je ne vois rien de particulier si ce n’est :
Si vous êtes heureux, profitez-en.
Si vous êtes dans la dèche, surnagez et tentez de voler sans vous faire serrer un fruit agréable sur un étal.
Si vous êtes malheureux, ça va passer, si si, vous verrez, il suffit souvent de croiser plus malheureux que soi.
Si vous êtes seule, dites vous que vous croiserez une autre solitude et qu’à deux seuls on n’est plus seul.
Si vous êtes victime d’aigreur de l’âme, là c’est mal parti, rien ne trouvera jamais grâce à vos yeux.
Mais à tous je souhaite une année 2018 aussi bonne que possible.