mardi, 24 juillet 2018
Un dimanche à la campagne.
Oui ! J’ai même vu un tavernier…
Bon, que je vous dise, lectrices chéries.
Hier c’était l’anniversaire d’Heure-Bleue.
Alors, comme on est encore à la campagne, on est allé au « Carrefour ».
C’est quand même à plus d’un kilomètre de la maison, mine de rien.
Sauf que la vue est plus dégagée et la foule plus clairsemée.
Limitée à nous deux, la foule…
Mais dimanche on s’est éclaté !
On est allé au bourg.
Il est lui aussi à plus d’un kilomètre de la maison, mais dans la direction opposée à celle du « Carrefour ».
Oui, à la campagne, ils ont même la campagne dans la campagne.
Le « Carrefour » est à la campagne, enfin, à leur campagne. Le bourg est à la campagne et le « Carrefour » est à la campagne du bourg.
Je ne sais pas si vous voyez ce que j’essaie vainement d’expliquer.
Donc, disais-je, on est allé au bourg dimanche.
Il y avait un café ouvert.
Alors on s’est assis à la terrasse et on a regardé passer… Ben rien.
Ah si ! On a vu quand même deux femmes s’asseoir près de nous à la terrasse du café.
Pendant que la lumière de mes jours grimaçait en buvant un déca encore pire que celui de Paris et que je dégustais un diabolo-fraise aussi bon que quand j’étais ado, les deux femmes à côté de nous papotaient en se regardant comme des gâteaux.
On en a déduit que même à la campagne, on était finalement « très open ».
Heure-Bleue m’ rappelé que la dernière fois qu’on était passé devant ce café, j’avais eu un ticket d’enfer avec le mec du salon de coiffure adjacent.
Et puis, dimanche, on a croisé un type extraordinaire.
Imaginez, lectrices chéries, un type petit, genre un mètre cinquante à tout casser.
Une petite centaine de kilos.
Un crâne rappelant l’œuf.
Pas désagréable, non et même l’air plutôt sympathique.
Un détail toutefois, fichait tout par terre.
Son « T-shirt ».
Un « T-shirt » d’un blanc éclatant qui aurait été parfait si un arc de cerle imprimé n’avait pas hurlé « I’m a Brooklyn Warrior ! ».
Aïe aïe aïe ! Vous auriez vu le « warrior » !
Quand j’ai eu fini de rire, j’ai réglé le tavernier d’un geste auguste en remarquant in petto que c’était quand même donné à côté du « Bistrot Vivienne ».
Nous avons repris notre promenade et sommes revenus.
Ça m’a rappelé nos balades dans le Neguev, c’est à peu près aussi peuplé.
Mais c’était bien quand même…
10:09 | Commentaires (14)
Commentaires
Un Carrefour quand même à 1 km du bourg...
ça veut dire que vous n'êtes pas perdus dans un désert désert. Pour qu'il y ait une enseigne, il faut des chalands, donc vous êtes dans un petit bourg.
Plus frais qu'à Paris, plus respirable aussi...
Mais c'est vrai qu'à la campagne il faut se nourrir l'esprit de nature et de réflexions...
Et puis vous n'êtes pas dans une zone blanche ...
Écrit par : Sophie | mardi, 24 juillet 2018
Mais vous êtes en vacances dans la Creuse, ma parole ! Quoique dans la creuse, je sais même pas s'il y a un carrefour.
Écrit par : delia | mardi, 24 juillet 2018
Vous devez être, tous les deux, l'attraction du coin !! Ils auront de quoi parler, cet hiver :)
Écrit par : Nina | mardi, 24 juillet 2018
Qu’est-ce qui vous a pris de quitter Paris ? Comme ça, une idée pour te conforter dans l’idée que tu ne peux pas vivre ailleurs ?
Profitez bien quand même ! Respirez !
Écrit par : Anita | mardi, 24 juillet 2018
bon anniversaire, Heure-Bleue!
Écrit par : Adrienne | mardi, 24 juillet 2018
Je prenais des diabolos-menthe, moi.
Il y a un certain Carrefour qui me fait grincer des dents, car je revois les prés dont il a pris la place...
Écrit par : Dame Marthe | mercredi, 25 juillet 2018
Tu arrives à me faire sourire même en parlant de Carrefour...et pourtant tu connais mon aversion pour ce symbole de la société de consommation, de l’anti-écologie et du mauvais goût emballé dans du plastique et qui a fait la fortune de Bernard A...
Cents sans doute le mot campagne qui retblit l’equilibre.
Bon anniversaire à la lumière de tes jours.(un peu en retard mais le coeur y est)
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : Celestine | mercredi, 25 juillet 2018
Mon com est passé à la trappe...
Écrit par : Celestine | mercredi, 25 juillet 2018
Ah non ...pardon. :-)
Écrit par : Celestine | mercredi, 25 juillet 2018
Moi, j'aime bien la campagne.
Bon anniversaire, Heure-Bleue.
Écrit par : Berthoise | mercredi, 25 juillet 2018
c'était bien ..... parce-que tu étais bien accompagné !!!!!!!
Écrit par : emiliacelina | mercredi, 25 juillet 2018
Bonsoir à vous...
Je n'ai pas les mots de passe de Mab pour intervenir correctement, c'est la raison de ce message.
Mab nous a quittés le 24 au soir suite à une rupture d'anévrisme... Transportée à Henri Mondor, l'hémorragie importante n'a pu être jugulée.
Elle nous a donc quittés sans crier gare, dévastés Cécile et moi essayons de réaliser l'ampleur de ce vide...
Je te remercie d'en informer si tu le souhaites, ces anciens lecteurs qu'elle n'oubliait pas et dont elle prenait nouvelles de manière plus discrète...
Je vous embrasse
Maky
Écrit par : Maky | jeudi, 26 juillet 2018
Maky, je t'écris de ce pas. C'est Samantdi qui m'a alertée de la tragédie. Je suis bouleversée. Merci à toi de nous avoir immédiatement informés : la mort de Mab fait un tourbillon douloureux, et je t'envoie ainsi qu'à FU toutes les pensées les plus tristes qui me viennent pour l'instant.
Écrit par : Otir | samedi, 28 juillet 2018
Difficile d'écrire légèrement après le billet de Macky... Je m'abstiens donc et j'ai une pensée émue pour Mab
Écrit par : Gwen | mardi, 31 juillet 2018
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