mercredi, 26 septembre 2018
Le diable et son train-train...
L’automne est arrivé.
J’ai envie de retourner allée Cuvier, au Jardin des Plantes, là où j’espère je retrouverai les feuilles où traîner des pieds.
Comme je faisais.
Avant…
Quand c’était comme sur la photo, là.
Avant qu’on ne ramasse les feuilles avant même qu’elles ne touchassent le sol.
Ouais, comme ça, exactement comme ça…
Ce matin, dans la cuisine où la fenêtre est grande ouverte, j’ai froid.
Il y règne une température polaire.
Polaire du temps où la banquise était encore là.
Heureusement, le temps est superbe.
Vous savez bien, lectrices chéries, ce temps frais où la lumière est aussi belle que celle du printemps mais avec cette douceur lumineuse de l’automne.
Ce moment où le soleil se lève avec regret et dont la lumière dit qu’il a déjà envie de se coucher.
Donc, ce matin, je gèle dans la cuisine, vêtu d’un caleçon et vaguement protégé de la congestion pulmonaire par ce petit gilet, dégoté par la lumière de mes jours et qui lui sort par les yeux.
Il faut avouer qu’il me donne une allure à appeler le 115…
Quand je me rappelle à quoi je ressemblais à vingt ans, il y a… bref, tout ça, ça me troue le moral.
Bon, je ne ressemblais déjà à rien mais en mieux.
Au moins en plus mince.
Après avoir préparé le petit-déjeuner de la dame dont je partage la vie, le lit et la maigre retraite, je me suis assis avec mon bol de lait devant un clavier qui ne me disait rien.
Rien ne m’est venu à l’esprit.
Alors comme je n’ai rien à vous dire, lectrices chéries, je m’en vais sans écrire de billet.
10:01 | Commentaires (15)
Commentaires
Ton non-écrit est aussi savoureux que ton décrit.
Écrit par : Sophie | mercredi, 26 septembre 2018
il est chouette ton billet, qui ne dit rien, sauf ce petit truc poétique sur l'automne qui vient
Écrit par : Coumarine | mercredi, 26 septembre 2018
Toi, au moins, sans rien dire, tu nous écris quelque chose pour notre plus grand plaisir. Et, ma foi, on ne peut que te dire merci à toi et à ta moitié. Y"en a tellement (dont moi) qui n'écrivent plus grand-chose. Mais, t'as vu, notre belle Sainte jamoise a écrit quelque chose. Ca faisait si longtemps..
Hier, donc, je me faisais la même réflexion que toi en traversant le parc, à propos des feuilles jonchant le sol, mais, dans ce parc là, les feuilles restent au sol. Celui que j'ai traversé, face à l'Opéra, appartient à la Compagnie Fermière, donc à l'Etat. Il est moche, moche de chez moche et j'en ai honte pour les touristes qui doivent croire que tout le reste est à l'avenant. La mairie voudrait les racheter à l'Etat, mais ils n'arrivent pas à s'entendre sur le prix de cession. M'est avis qu'on va encore avoir devant les yeux pendant des années, voir des siècles, ces parcs si minablement entretenus, contrairement à ceux du bord de l'eau, si beaux, appartenant à la ville de Vichy. Faut dire que nous avons 60 jardiniers pour les entretenir…tandis qu'à voir la démotivation des quelques jardiniers entretenant ceux de la Compagnie fermière, on se dit que leurs moyens financiers doivent être aussi maigres qu'une pension de retraité agricole. L'Etat arrive à trouver du fric pour faire voler très souvent l'avion du président (après ça, on demande aux automobilistes de laisser leurs voitures au garage pour ne pas polluer plus l'air) mais est pas fichu de trouver du fric pour entretenir son patrimoine...disons plutôt n'a pas envie de trouver du fric.
Bref, pour en revenir à la réflexion que je me suis fait hier, je me suis dit que des feuilles d'été grillées par le soleil, étaient bien plus moches que des feuilles d'automne qui tombent élégamment et qui crissent sous nos pas. Celles grillées font un craquement tellement assourdissants qu'on a pas envie de leur marcher dessus. Y'en avait, y'en avait des tonnes, pas ramassées...Même pas eu envie de prendre ces parterres en photo. J'aurais trop honte de vous les montrer. Au fait, si, j'en ai pris une dimanche sur l'esplanade de l'Opéra quand je suis allée faire un tour au festival des jeux, festival des jeux qui avait lieu dans les magnifiques salons de Opéra, salles dont j'ai passé plus souvent le nez en l'air qu'à regarder les centaines de joueurs faisant "mumuse" et testant jeux anciens et jeux pas encore mis en circulation. Faudrait que je les sorte de mon portable pour les mettre chez moi. Ca ferait au moins un article.
Ouf, enfin, je vais pouvoir reprendre mon souffle. Pardon si j'ai écrit "en petit nègre"..Zut, encore un mot à rayer de son langage. C'est pas politiquement correct. disons plutôt écrit en petit noir..mais le petit noir est déjà pris par le café. Zut alors.
Écrit par : julie | mercredi, 26 septembre 2018
Hihihihi tu vois je lis même tes coms chez les autres...bisous. ici ça va être bientôt le ramassage des châtaignes...
Écrit par : Tarrah | jeudi, 27 septembre 2018
Tiens, je ne vois pas mon commentaire précédent. Était-il trop long ? Voyons voir si celui-ci passe.
Écrit par : julie | mercredi, 26 septembre 2018
Moi j'aime bien vos petits riens ! En attendant d'échanger davantage je vous envoie un grand bonjour, également beau mais frais et venteux, de Florence où je m'en vais prendre mon avion pour revenir à Paris. A un de ces jours j'espère...
Écrit par : Isabelle Z | mercredi, 26 septembre 2018
J'adore quand tu n'écris pas.
Ça te va bien. ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | mercredi, 26 septembre 2018
J'adore quand vous n'avez rien à dire. C'est savoureux!
Écrit par : Ambre | jeudi, 27 septembre 2018
C'est bien aussi quand tu n'as rien à dire ! Nostalgie commune des tas de feuilles d'automne...
Écrit par : manoudanslaforet | jeudi, 27 septembre 2018
Mardi, j'ai raté un gâteau mousseline, préparé un moelleux au chocolat, et finalement je suis partie avant de goûter à mon gâteau d'anniversaire (un moka), parce que j'en avais marre d'attendre... c'est aussi de la non information ;-) un bullshit statut ;-)
Depuis tu as fait des keftas :-)
Écrit par : Pivoine | jeudi, 27 septembre 2018
Ben tu vois t'as réussi à faire une page...pas encore mis le chauffage ?... non non plus c'est pour se laver que ça caille...bisous.
Écrit par : Tarrah | jeudi, 27 septembre 2018
Trois lectrices chéries d'un coup (mes deux collègues par-dessus mon épaule et moi) pour lire ta note et sourire de cet instant où tu n'as rien à nous dire :-)
Écrit par : livfourmi | jeudi, 27 septembre 2018
c'est de la même veine que Mme de Tourvel qui ne cesse d'écrire qu'il ne faut plus s'écrire ;-)
Écrit par : Adrienne | jeudi, 27 septembre 2018
en caleçon par ce froid ???
Écrit par : ang/col | jeudi, 27 septembre 2018
d'accord Continue de ne pas écrire de cette façon ! Ça me va , et je crois que je ne suis pas la seule à apprécier !
Écrit par : emiliacelina | jeudi, 27 septembre 2018
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