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mardi, 02 avril 2019

Pédale douce...

Maintenant que nous commençons à sortir d’une année faite de beaucoup de pertes de proches, j’ai réfléchi.
Ouaip ! J’ai fait ça.
Et j’en ai retiré que si je n’ai rien de particulièrement intéressant à vous dire, j’ai quand même été conforté dans ce que je pensais depuis le lycée : Le sport, c’est pas bien !
Surtout quelques visites à la petite sœur de la lumière de mes jours, après quelques explications sur le deuil qui l’a frappée me l’ont prouvé.
Mais bon, mourir de ça en pédalant vaut peut-être mieux.
Parce que mourir quelques années plus tard, sale parce que la dernière toilette a une semaine.
Mourir puant parce que ma couche n’a pas été changée depuis deux jours.
Pire encore, constater que les repas qu’on m’a facturés trois ou quatre mille €uros par mois ont été payés 1,41 €uro pièce au fournisseur.
Pire, « encore plussss piiiire » comme je l’ai entendu d’un enfant, claquer parce qu’un de ces repas n’était pas frais, ça, ça me dégoûte.
Non pas de vieillir, mais de devenir vieux.
J’aime mieux mourir jeune…
Je vais peut-être me mettre au vélo.
La mésaventure de mon beau-frère m’a convaincu que le vélo, c’est super mauvais pour la santé.
Mais vu l’endroit où je vis, j’ai plus de chances de me faire foutre en l’air par un bus avant le premier coup de pédale que d’un infarctus parce que, comme un imbécile j’aurais tenté de remonter la rue Foyatier à vélo.
Ne ricanez pas, c’est la rue qui n’est faite que d’escaliers qu’on doit gravir pour aller de la place Saint Pierre à la basilique du Sacré Cœur…

rue foyatier.JPG