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vendredi, 03 mai 2019

Joli mois de mai.

April_in_paris_-_title.jpg

Alors que le mois de mars me rend plutôt gai, avec sa promesse de printemps, même si à dire vrai ce mois me voit souvent gelé et emmitouflé, les mois d’avril et mai me voient surtout d’humeur chagrine.
Évidemment il y a l’explication facile de ce fichu scanner à passer, mais ce n’est pas ça, je le sais.
Il y a autre chose.
Et toujours, je ne sais pourquoi, au mois de mai me revient cette histoire de rue Turgot.
Quelqu’un que je connaissais et ai parfois oublié est mort qui y habitait.
Son nom et son visage m’échappent mais ils me reviendront je le sais.
Je ne sais quand.
J’espère seulement pouvoir être encore en état de vous en faire part quand elle reviendra à la surface de ma mémoire.
Cette affaire me cause du souci depuis… Depuis si longtemps.
Et le temps aujourd’hui n’égaie pas cette absence de mémoire étrange qui n’est ni le souvenir ni l’oubli…
Vous avez vu comme est le ciel parisien aujourd’hui ?
Il n’est pas même gris, il est seulement indécis.
Un peu triste comme ces ados qui manquent de beaucoup de choses mais ne savent pas encore quoi.
Le ciel parisien aujourd’hui est comme ces ados. Il est plein de vague à l’âme.
Il ne sait pas ce qu’il veut et semble n’avoir qu’une vague idée de ce qu’il ne veut pas.
Il est presque comme moi.
Au moins je sais que je vais aller chercher du café chez Clooney.
Peut-être même allons nous, Heure-Bleue et moi, croiser quelque scène qui va nous causer ce fou-rire qui fait tant de bien.
Pour y aller, je vais passer cette écharpe de cachemire rouge qui me plaît et devrait chasser cette impression de froid qui me réfrigère de l’intérieur.
Mais pourquoi ai-je froid alors que nous sommes au mois de mai ?
Mais bon sang, qui était-ce ?
Quel souvenir me hante et me rappelle la rue Turgot chaque mois de mai ?
Souvenir si profondément enfoui que seule une ride périodique le fait vaguement affleurer sans jamais crever la surface de ma mémoire…
C’est peut-être cette remarque de Célestine à propos du « Grand Comptoir d’Anvers », ce café qui fait face à la rue Turgot qui a créé cette ride de la mémoire, allez savoir…
Bref, on va aller chercher du café et profiter de l’animation du quartier des Grands Magasins.
Il est rare qu’on n’y remarque pas quelque chose d’intéressant.
Je suis sûr qu’on en rira.
Ça me reviendra, j’en suis sûr…

Commentaires

Ça va te revenir en mémoire , mais c'est vrai que c'est agaçant comme une dent qui titille...

Couvre-toi bien, il fait froid (paraît-il, mais à voir la vêture des passants....) ; je me demandais justement si tu avais passé ton scanner ; bon j'ai la réponse et ce sera peut-être l'occasion de nous faire aussi un billet ; c'est à La Pitié ??? (hihihi)

Écrit par : Sophie | vendredi, 03 mai 2019

C'est pourtant joli un ciel gris indécis. Un peu de décompensation, après le week-end avec les merveilles ? Et cie?
J'aime bien avril et mai... les arbres sont si beaux! Au fait vous n' allez jamais vous promener à Versailles ?. J'aime bien le côté Hameau et les deux Trianons.

Écrit par : Pivoine | vendredi, 03 mai 2019

bou !!!!!!!!!!!!!!! que t'es cafardeux ! c'est rare chez toi...toi c'est mai, moi c'est janvier...c'est con comme truc...on ne s'y habitue jamais, galère! Moi aussi j'espère que tu vas trouver une situation rocambolesque pour te faire rire, comme moi, l'autre jour dans la salle d'attente de l'ophtalmo...j'ai été obligée de sortir car j'avais un fou rire atroce...c'est même pas racontable, il fallait le vivre! Tu sais un genre Bodin mais encore plus rigolo car naturel...la Normandie profonde!!!!!!bisous...je t’envoie plein de sourires, ça va compenser le ciel de Paris tristounet. ...

Écrit par : Tarrah | vendredi, 03 mai 2019

Moi, avant c'était le mois de juin. Lorsque j'avais les enfants, je pense que c'était une année scolaire qui se terminait, enfin... je ne sais pas...
Maintenant c'est lorsque je pars d'ici, surtout à la fin août mais c'est parce que je pars..
C'est vrai que la météo n'est pas terrible en ce moment.

Écrit par : ang/col | vendredi, 03 mai 2019

Je connais ce sentiment quand on n'arrive pas à se souvenir. Et pour répondre à ta question pas horrible mais pas facile. Il faut que je laisse pleurer la petite fille de l'époque et que je passe le traumatisme final (le divorce) et j'espère que ça ira mieux et que je pourrais me débarasser de ma carapace (mes kilos)

Écrit par : lanabc | vendredi, 03 mai 2019

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