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mardi, 14 mai 2019

Les ados les sentent…

tchoutchouka.jpg

Hier soir, je devais aller chez une dame.
Seul.
Meuh non… Heure-Bleue ne voulait pas venir, c’est tout.
J’allais chez cette dame l’aider à paramétrer un filtre dit « contrôle parental » pour éviter que son fils, un adolescent, ne se renseigne de la mauvaise manière de faire connaissance avec le corps des adolescentes.
Le paramétrage de cette protection fut simple.
Atteindre la rue Burq fut en revanche plus difficile.
J’avais prévu d’attraper le 95 au vol pour qu’il me monte jusqu’au pont qui surplombe le cimetière de Montmartre, une station, une seule.

Le bus est arrivé.
Je suis monté entre deux contrôleurs attentifs et m’assis à côté d’un troisième en train de pomper sur la carte Visa d’un imprudent.
Ça mit fin illico à une idée idiote et j’ai oblitéré mon ticket…
Le plus difficile ne fut pas là.
Me souvenant de la visite de Paul Newman et Joan Woodward à Paris, j’ai voulu rejoindre la rue Burq par la rue Tholozé.
Mais si, vous savez bien, c’est la rue qui mène au « Moulin de la Galette ». J’avais presqu’oublié comme cette rue est plus en pente qu’un gosier d’ivrogne.
C’est dans ces moments là qu’on se dit « mais quelle idée d’aller habiter dans ce coin ! »
J’avais seulement oublié que si les pentes se montent facilement dans les souvenirs, il n’en va pas de même avec les genoux.
Ma visite fut finalement assez brève et le chemin du retour bien plus aisé que l’aller.
Je suis revenu à pied, descendant jusqu’à la maison.
À l’heure adéquate pour préparer la « tchoutchouka » qui évite de jeter les légumes qui restent et que quelques œufs agrémentent facilement.
C’était bon…