samedi, 29 juin 2019
Histoire sans faim...
Maintenant, c’est sûr.
Heure-Bleue ne pourra plus jamais me dire « Minou ! Tu m’aimes plus ! »
Oui, avec les points d’exclamation, la lumière de mes jours, ce n’est le genre à points de suspension et air désolé.
Non, d’ailleurs je me demande si son vrai nom n’est pas plutôt « Brünnhilde », « Waltraute » ou « Siegrune », à moins que ce ne soit « Flösshilde ».
Bref une guerrière, une Walkyrie, pas une pleureuse.
Enfin... Cette fois elle ne pourra pas me reprocher de laisser de côté ses envies.
Et pourtant, si vous saviez, lectrices chéries combien « réduire en fleurettes » de la bonne taille un chou-fleur est une tannée.
Et émincer finement deux oignons rouges.
Et calibrer la bonne quantité d’huile d’olive, celle qui couchera bien avec la taille totale du chou-fleur.
Et doser la coriandre, le cumin, le paprika doux et le curcuma.
Saler et poivrer de la bonne façon, ce qui implique de mettre le bout du doigt dans la mixture encore froide et goûter jusqu’à ce que le goût recherché soit atteint.
Bref, un travail de Romain…
Et je vous l’assure, j’ai du mérite.
Pourquoi ?
Parce que je n’aime pas le chou-fleur !
Mais que voulez vous, « faut c’qu’y faut ! » comme dit la sagesse populaire qui est parfois sage…
De toute façon maintenant je ne peux plus guère que « compter fleurettes » pour Heure-Bleue à défaut de « conter fleurette » à Heure-Bleue...
Je pense qu’elle m’a demandé ça parce qu’elle en avait envie, bien sûr mais qu’elle sait aussi que je supporte bien la chaleur et que la cuisine est nettement séparée du reste de l’appartement.
Que je vous dise, lectrices chéries :
C’est un plat pour lequel il faut préchauffer le four un bon quart d’heure à 180/200 °C puis cuire ce foutu chou-fleur pendant trente-cinq minutes.
Même la fenêtre ouverte, il fait bon dans la cuisine.
Quand je pense que pour faire quelques courses, j’ai été suivi par la lumière de mes jours se plaignant de la chaleur le long de rues pleines de lumière et de soleil.
J’ai bien aimé.
Pas elle.
Elle a bien aimé le chou-fleur.
Pas moi.
C’est la vie, et c’était quand même bien…
10:05 | Commentaires (10)
Commentaires
C’est un plat pour lequel il faut préchauffer le four un bon quart d’heure à 180/200 °
Nous avons une cuisine ouverte et ça m'est un supplice d'allumer le four, tiens, par exemple, pour cuire la pizza que j'ai fait il y a 2 jours..Même faire cuire les quelques haricots verts ramassés dans le jardin par le mari, m'est un supplice. J'épie le temps de la cuisson le thermomètre, prête à l'envoyer dans le frigo s'il monte trop vite. Là, il est à 26°3 et je n'ai pas encore fait cuire la malheureuse poignée de haricots verts, ramassée ce matin par le dit mari, avant de partir au boulot "tu me les fais cuire, hein ! j'ai envie de les manger en salade"..Heureusement qu'il n'est pas gros mangeur, car, vu les malheureux haricots verts, nous risquons de nous battre si l'un en a plus que l'autre...
Écrit par : julie | samedi, 29 juin 2019
Chaque fois que "je me mets à mes casseroles", je pense au bonheur d'être HB et de simplement avoir à dire ce dont on a envie !!!
¨Plus terre à terre, ton chou-fleur que j'aurais bien aimé partager, il est cuit seulement avec de l'huile d'olive ??? pas un brin de bouillon ????
Écrit par : Sophie | samedi, 29 juin 2019
Pas un brin de bouillon.
A mon sens, il devrait être cuit en deux fois, une fois couvert, de façon à être cuit avec son humidité naturelle, puis découvert et cuit de façon à être rôti mais plus tendre.
Écrit par : le-gout-des-autres | samedi, 29 juin 2019
@ Le Goût : merci de m'avoir répondu. J'avais entre temps cogité qu'un chou-fleur pour moi seule c'était beaucoup, donc j'ai trouvé la solution avec des fleurettes de chou-fleur surgelées qui rendront un peu d'eau avant mise au four et feront un peu de vapeur pour la première partie de cuisson.
Écrit par : Sophie | samedi, 29 juin 2019
Il devait être bon, ce chou fleurs, il me donne faim !
Écrit par : delia | samedi, 29 juin 2019
c'est pas un plat d'hiver (dit celle qui n'aime pas)
Écrit par : ang/col | samedi, 29 juin 2019
La derniere fois Monsieur a fait une super recette de mon (petit) chou-fleur du panier bio : il a blanchi les fleurettes, mais juste à point, ni trop crues, ni trop cuites (je ne sais pas coment il a fait). Et hop, une salade bien relevée, c'était délicieux ! Moi je n'aime pas trop cela non plus mais là c'était vraiment très bon...
Écrit par : IsabelleZ | samedi, 29 juin 2019
il faut du courage pour manger chaud ces jours-ci, et encore plus pour cuisiner :-)
Écrit par : Adrienne | dimanche, 30 juin 2019
Faire plaisir à Heure Bleue, c'est bien, mais en manger alors que tu n'aimes pas quelle vraie volonté de "te faire bien voir" ;)
J'aime le chou fleur, mais depuis quelques années mon intestin ne veut pas en entendre parler, donc plus de chou fleur à la maison.
Écrit par : Fabie | dimanche, 30 juin 2019
Même si tu supportes bien la chaleur..... cette cuisson du chou fleur quelle belle preuve d'amour
Écrit par : Emiliacelina | dimanche, 30 juin 2019
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