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jeudi, 19 septembre 2019

L’été indien…


Au moins une bonne nouvelle : L’été ne cessera cette que le vingt-deux septembre !
C’est toujours ça de pris.
Confiant comme toujours dans des informations données par des scientifiques, des vrais, pas des économistes, je fus heureux de l’apprendre hier soir avant d’éteindre le PC qui me permet d’avoir vent des mensonges qui courent le monde.
Mon enthousiasme fut douché dès que je mis le pied par terre.
Que je vous dise, lectrices chéries : Ce matin je me suis levé comme tous les matins d’été, plein d’enthousiasme.
Je me suis précipité, mais lentement car il est quand même tôt, dans la cuisine avec l’idée d’admirer une fois encore le ciel du matin dans ce coin de Paris scandaleusement doté de cette lumière magnifique qui attira tant de peintres.
Hélas, nous laissons la fenêtre ouverte la nuit et en me penchant sur l’évier pour regarder le ciel, j’ai eu l’impression effrayante  de plonger par inadvertance dans la mer de Barents au large de Mourmansk !
C’est là que l’expression « être saisi » prend tout son sens.
C’est l’été et il fait un froid de gueux dans la cuisine.
J’ai eu l’impression de rajeunir de plus de soixante ans.
Non par un renouveau d’enthousiasme face à la nouveauté et la beauté de la vie, pas du tout !
Je me suis juste « racorni des bourses » sous l’effet du froid.
Même mon caleçon s’est fripé d’émotion !
Ce rajeunissement est allé jusqu’à rendre son aspect enfantin à un outil ramené à sa fonction primitive : pisser !
Bref, j’étais gelé, contrairement à la promesse du calendrier « L’été ne cessera que le vingt-deux septembre ! »
J’ai rapidement préparé le petit déjeuner de la lumière de mes jours.
Fait chauffer le lait de mon petit déjeuner en me demandant pourquoi, à mon âge, la production de lactase qui permet de le digérer est restée élevée.
C’est peut-être parce que je répugne à grandir, allez savoir…
Ne me reste qu’à espérer que « l’été de la Saint Martin » sera clément.
Ce qui est souvent le cas jusqu’à ce qu’un journaliste de la radio se montre surpris d’une chose aussi régulière et annonce fièrement, cet idiot, « mais c’est carrément «l’été indien ! » ce qui entraîne immédiatement des averses et des gelées pour les semaines qui suivent…
Au fait, lectrices chéries, que je vous avertisse tout de même : Contrairement à une rumeur répandue depuis des décennies, Joe Dassin ne fut pas marié avec Marie Laurencin.
D’ailleurs sa tombe au Père Lachaise ne mentionne nullement la présence de Joe Dassin à ses côtés…