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dimanche, 08 décembre 2019

Problème de géométrie…

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Le commentaire de Pivoine sur la note que j’ai commise l’autre jour après la lecture d’un « courriel non sollicité à vocation commerciale » me rappelle que le sujet tracasse l’homme depuis l’âge où il pressent que « ça ne sert peut-être pas qu’à faire pipi ».
Normalement on grandit et, sauf malformation patente, on ne se préoccupe de l’organe que quand il sert.
J’irai jusqu’à dire qu’en réalité, si on a été bien orienté par la vie et les expériences, fussent-elles malheureuses, ce n’est pas de son organe que l’on se préoccupe.
Je n’ai pas particulièrement conversé de la chose avec mes jeunes sœurs.
J’ai abordé le problème avec ma grande sœur et avec prudence.
Je pouvais car elle était grande et je m’étais assez promené avec elle pour savoir, rien qu’à ses soupirs qu’elle aurait bien aimé elle aussi en savoir plus.
Il lui arrivait aussi de faire ma toilette quand ma mère était occupée à autre chose.
Elle me voyait donc dans l’état où notre mère m’avait fait.
Un jour comme ça, je ne sais pourquoi puisque pour ce que j’en faisais, quelle que fût sa taille elle n’avait aucune importance,  je lui ai demandé « Il est grand comment mon zizi ? »
Elle m’a juste regardé, souri et haussé les épaules.
Puis, après un silence elle juste dit « ben, il est normal, enfin je suppose… » et une minute après elle a ajouté « mais j’en suis sûre ».
Si je me souviens parfaitement de ce dimanche matin là, j’ai compris plus tard, à ce « Mais j’en suis sûre », qu’elle avait saisi mon inquiétude du moment.
C’est une inquiétude qui me semble normale chez les enfants.
C’est une inquiétude que je comprends beaucoup moins après quelques expériences où le souci n’était pas la géométrie mais la façon d’aborder le problème…
Là où ça me semble franchement étrange, c’est que la taille de l’organe reste un souci pour nombre de mâles arrivés à l’âge adulte.
D’aucuns semblent persuadés qu’il est indispensable d’avoir un caleçon occupé par un équipement de mulet.
C’est au point que ce souci est devenu un marché, et même un marché rentable malgré la relative modicité des remèdes proposés.
Il me paraît quant à moi qu’il en va de ces remèdes comme de la chirurgie esthétique commerciale plutôt que réparatrice : Il manque plutôt des chirurgiens de l’âme que des chirurgiens du nez ou des sévices à pénis.
Une autre commentatrice me dit « Je me demande si il y a vraiment des clients pour ça... »
Hélas, lectrice chérie, crois tu que les rhinocéros et les pangolins seraient en voie de disparition si tant de mecs n’étaient pas persuadés que leur virilité habitait dans la corne des premiers et les écailles des seconds ?
Une longue pratique des bistrots parisiens, extrêmement riches en expertes et experts de toutes sortes ne m’a pas vraiment renseigné.
Pourtant on en entend des choses en cinquante ans « d’express serrés ».
J’ai même entendu des débats sévères sur le sujet.
Pour le dire simplement, c’était « assez solide » comme explications, tant du côté femelle que du côté mâle de l’expérience…
Beaucoup ressassaient avec sérieux « plusse que c’est long, plusse que c’est bon ! » 
J’en avais retiré que le fameux « plusse que c’est long, plusse que c’est bon » n’avait pas la même signification chez l’une et chez l’autre…