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dimanche, 12 juillet 2020

Le mois doute...

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Nous voici revenus…
Ce ne fut pas désagréable ni même trop long.
J’ai craint un moment que la lumière de mes jours ne prenne goût à la vie provinciale.
Elle la trouve certes un peu terne mais calme et agréable.
C’est vrai quand il fait beau et que l’on peut déjeuner ou dîner dans le jardin, dérangé seulement par le chant des oiseaux et le clapotis léger de la piscine…
Il était donc temps que nous revinssions chez nous.
La RATP a profité de notre absence pour modifier subrepticement ses lignes de bus nous forçant à aller loin prendre un bus qui n’est pas le bon et qui, de surcroît, évite une partie de son parcours pour cause de manifestation…
En passant sur le boulevard Saint Germain, Heure-Bleue, subjuguée par la beauté de l’endroit, m’a glissé à l’oreille « C’est vrai qu’il n’est pas facile de vivre ailleurs qu’à Paris ».
Un incident toutefois.
Un jeune homme, à la sortie du boulevard Saint Germain, s’aperçut qu’il avait manqué sa station.
Il s’approcha du chauffeur et lui demanda de descendre là où le bus était arrêté.
Le chauffeur refusa au titre du respect de la sécurité des passagers.
Le jeune homme insista jusqu’à ce que le chauffeur ouvre la porte et dise « allez, descendez… »
Le jeune homme, au lieu de dire « merci », descendit et attendit prudemment d’être sur le trottoir pour jeter «  Sale merde, va ! ».
Ça me fit regretter le temps de l’éducation à la mode de mes fondus du bon dieu.

Nous approchions de la Seine, près de l’Assemblée Nationale et atteignions le pont de la Concorde.
Comme toujours, la vue de la Place de la Concorde et du Jardin des Tuileries m’a retourné le cœur...
Oui, j’ai le cœur fragile depuis toujours, enfin, depuis que je suis entré dans un « lycée de garçons » judicieusement placé entre deux lycées dits « Lycée de jeunes filles ».
Ce furent finalement de vraies vacances.
J’ai fini « Le lambeau » qui m’a fait apprécier de n’avoir pas la mâchoire arrachée par une balle de « Kalachnikov ».
Hier, nous avons recommencé nos pérégrinations « samediesques » habituelles.
Aller à Saint Lazare acheter deux bouquins.
Continuer vers l’Opéra et nous arrêter aux Galeries Lafayette acheter du jambon…
Puis passer devant chez Clooney et être heureux d’avoir acheté nos capsules avant de partir tant la queue dissuadait quiconque de boire un café.
Bref, ce retour, c’est bien…