mercredi, 26 août 2020
Un remède à la mélancolie.
Hier on est allé traîner.
On a d’abord décidé d’aller à la FNAC rendre un bouquin acheté il y a quelques jours et reposé illico sur la console à côté de l’exemplaire qu’on avait déjà…
Nous avions décidé d’y aller à pied.
Un examen de la carte des zones où le port du masque est obligatoire nous a montré que, tant à porter le masque, autant faire le trajet en bus.
Ce que nous avons fait.
Évidemment, comme chaque fois qu’on part rendre un livre à la FNAC, au lieu d’en sortir avec quelque €uros de plus nous en sortons avec trois bouquins de plus…
Oui, lectrices chéries, j’ai acheté trois polars, un italien et deux français, ça me change des polars grecs que j’ai lus et du dernier Modiano.
J’ai failli acheter un livre d’Orhan Pamuk, « La femme aux cheveux roux ».
C’est la couverture du livre qui attira mon attention sur ce monsieur, qui décrocha le prix Nobel de littérature en 2006.
Je le pris donc, désireux de savoir ce qu’un Turc que je ne connaissais que pour son engagement politique pouvait bien avoir à raconter sur les rouquines.
Je ne le saurai pas cette fois-ci, la lumière de mes jours me disant de façon très convaincante « Ah lui ? Repose-le, il est vraiment ch… ! »
Mais je ne désespère pas, je saurai bien un jour ce qu’il en a écrit.
Je pressens qu’il fera ressortir l’âme des rues d’Istanboul comme Modiano nous fait ressentir celle des rues de Paris.
Un jour prochain, je me plongerai dans l’œuvre d’Orhan Pamuk comme je me suis plongé dans celle de Modiano.
Peut-être bien que, comme dit Adrienne « bien sûr, il est libre de le faire et moi de le trouver maigre, pas d’intrigue, pas d’épaisseur psychologique, personnages interchangeables, stéréotypés, même pas une pointe d’humour pour le sauver. »
Seulement voilà, qu’il s’agisse de Modiano, de Pamuk, Verlaine ou Baudelaire, ce sont des gens qui me parlent.
Ils souffrent d’une maladie courante dont il est de bon ton de cacher les accès.
Un peu comme une maladie honteuse.
Sans doute de peur de paraître avoir une âme « qui s’attache à notre âme et nous force d’aimer » comme dit l’autre.
Bref, ils connaissent et savent tartiner avec talent sur la mélancolie.
J’aimerais bien savoir le faire.
La prochaine fois qu’on ira dans une librairie, je prendrai donc ce bouquin d’Orhan Pamuk, « La femme aux cheveux roux ».
Et même « Le livre noir » ou un autre.
Je pensais déjà à ça quand nous nous sommes arrêtés près de la Madeleine où j’ai offert à la lumière de mes jours pour son anniversaire le sac à main qu’elle regardait avec envie.
C’est un sac classique, d’une maison de maroquinerie connue depuis plus de cent ans.
J’ai juste regretté de ne pouvoir lui offrir le Kelly qu’elle regrette encore…
Nous nous sommes installés ensuite à la terrasse d’un café.
« Elle » a pris un « Perrier rondelle ».
Pendant que je buvais mon diabolo fraise, elle e sorti le sac et l’a détaillé.
Il lui plaît.
C’est normal, elle l’a choisi…
Nous étions bien dehors, attablés sous le ciel bleu dans une rue calme.
« C’était bien » comme elle dit…
10:55 | Commentaires (4)
Commentaires
Je n'aurais pas reposé le livre ; j'aime bien vérifier moi-même. Et puisque tu rends les livres, rien n'est perdu ! hihihi !
Belle journée pour Michèle à qui je souhaite un excellent anniversaire. Je la vois sourire devant son beau sac.
Bises à vous deux.
Écrit par : lakevio | mercredi, 26 août 2020
Pamuk, j'aime beaucoup ;-)
Écrit par : Adrienne | mercredi, 26 août 2020
une photo du sac ?
Écrit par : ang/col | mercredi, 26 août 2020
Tu es "sage" tu écoutes la lumière de tes jours, et en plus tu la gâtes, le mari idéal ! ;)
Écrit par : Fabie | mercredi, 26 août 2020
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