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jeudi, 27 août 2020

Gestes barrière.

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Hier, nous sommes sortis en fin d’après-midi.
Rien d’important.
Le port du masque étant obligatoire dans le quartier nous l’avons mis et sommes montés car dans ce coin de Paris, pour voir des choses intéressantes, il faut monter.
Nous sommes donc partis en direction de la rue Caulaincourt chercher une baguette et Télérama, cette revue de télé faite pour ceux qui ne regardent pas la télé.
Nous nous sommes séparés, car parfois nous sommes séparés, devant le « Tabac Maison de la Presse » où je laissai la lumière de mes jours acheter sa revue tandis que je continuai vers la boulangerie qui préfère faire des remises sur la baguette plutôt qu’être payée par carte de crédit.
Quand je suis sorti de l’échoppe Heure-Bleue m’attendait, elle a glissé son bras sous le mien et nous sommes repartis vers la maison.
Approchant de la rue Lamarck, nous avons aperçu un couple de jeunes gens, attendant que le feu leur permette de traverser la rue.
Tout en avançant, nous les avons regardés.
Lui était un brun très mat, arborant un look « Kenji Girac ».
Elle était une châtain clair, arborant plutôt un look « Isabelle Carré » avec quinze ans de moins.
Ils étaient arrêtés au feu, au bord du trottoir et, au lieu de regarder si le petit bonhomme rouge devenait un petit bonhomme vert, que croyez-vous qu’ils regardaient ?
Eux ! Ils se regardaient, eux !
Nous avons continué jusqu’au coin de la rue.
C’est là que nous nous sommes arrêtés.
La fille a soulevé son masque, a soulevé celui de son petit camarade, s’est levée sur la pointe des pieds et l’a embrassé sur les lèvres.
Il a eu ce regard heureux et un peu bêtasse du mec quand il est amoureux.
J’ai pensé que s’ils continuaient comme ça, ce n’est pas la Covid-19 qui guérit en deux mois qu’ils allaient attraper mais un truc qui, même au bout de vingt ans, vous pourrit encore la vie…
Le petit bonhomme rouge est devenu un petit bonhomme vert.
J’ai dit aux jeunes gens « Alors ! La distanciation sociale ! Les gestes barrière ! »
Ils nous ont souri joyeusement et ont traversé.
Nous sommes revenus à la maison, plus gais que nous en étions sortis.
Il suffit de peu de chose…

Commentaires

Bonjour Patrice,
J'adore ton anecdote ! MERCI de m'avoir donné le sourire pour la journée !

Écrit par : Ambre | jeudi, 27 août 2020

Comme Ambre, et ça fait du bien ! :)

Écrit par : Fabie | jeudi, 27 août 2020

C'est toujours un bonheur de voir des gens heureux. Ça change un peu de la sinistrose ambiante.
Merci pour cette anecdote joyeuse.

Écrit par : Yvanne | jeudi, 27 août 2020

Que l'amour l'emporte !! C'est important pour nos jeunes.

Écrit par : Nina | jeudi, 27 août 2020

qu ils profitent !!

Écrit par : ang/col | jeudi, 27 août 2020

Oh oui ... qu’ils profitent bien ... la vieillesse est un naufrage ... hélas !
Merci pour cette note légère ! La vie est si lourde à porter !

Écrit par : Francelyne | jeudi, 27 août 2020

Très jolie histoire comme la vision de nos mariés des montagnes, radieux comme le ciel...

Écrit par : lakevio | jeudi, 27 août 2020

j'ai dû faire une petite recherche pour me faire une idée et j'ai trouvé ceci :-)
https://www.youtube.com/watch?v=2t9NsrJZu2o

Écrit par : Adrienne | jeudi, 27 août 2020

Adrienne, tu ne connais pas Kenji Girac ?

Écrit par : Ambre | vendredi, 28 août 2020

ben non

Écrit par : Adrienne | vendredi, 28 août 2020

Coucou... m'revoilou ! Eté compliqué mais heureux de belles rencontres que je vous conterai bientôt...
Comme ils ont raison ces amoureux à la Peynet de traverser la vie et les boulevards en se regardant l'un l'autre.
C'est bien ce que vous faites aussi non ?
C'est bientôt la rentrée du devoir du lundi ?

Écrit par : Gwen | jeudi, 27 août 2020

Les commentaires sont fermés.