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lundi, 14 septembre 2020

Devoir de Lakevio du Goût N° 48

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Devoir de Lakevio du Goût N° 48

Mais que diable vient-elle d’apprendre ?
Cette toile qu’on pourrait croire de Hopper si cette impression de joie ne venait assurer qu’il ne pouvait avoir peinte vous inspire-t-elle ?
Si oui, il faudrait que vous y glissiez les mots :
- Amour.
- Sandwich.
- Lèvres.
- Téléphone.
- Besoin.
- Tournevis.
- Caleçon.
- Seins.
- Gare.
- Cheveux.
- Toilettes.

Elle m’a appelé au téléphone.
« C’est important ! Il faut que tu rentres ce soir, mon chéri ! »
Alors j’ai pris le train, que voulez-vous, je ne peux rien lui refuser
À peine arrivé à la
gare, à peine le temps de poser ma valise sur le quai qu’elle est là !
Mon
amour est là !
Elle me saute dans les bras et écrase ses
lèvres sur les miennes.
Je sens ses
seins écraser ma poitrine.
Hélas, emportée par son élan, elle écrase de ses genoux mon
caleçon.
Mais pas que…
Je ressens soudain l’épouvantable impression qu’on vient de me fouailler les testicules avec un
tournevis.
Si je pouvais, je hurlerais mais ma bouche est prisonnière de la sienne et ses
cheveux me chatouillent le nez.
Mon regard chavire sous la douleur.
Elle décolle ses lèvres des miennes, un peu froissée.
- Mais tu en fais une tête, mon chéri ! Moi qui étais si heureuse de te voir !
Je reprends péniblement mon souffle et dis dans un râle :
- Il faut que j’aille aux toilettes mon cœur, le
besoin s’en fait pressant
J’ai dû pâlir car soudain inquiète elle s’enquiert :
- Que t’arrive-t-il, mon amour ?
- Tout de suite, j’ai mal !
- Mais pourquoi ?
- Tu m’as émasculé d’un coup de genou, mon cœur !
Dis-je dans un souffle.
Elle sourit de nouveau, heureuse.
- Ah ? Ce n’est que ça ? Ce n’est pas grave, tu sais…
- On voit que ce n’est pas à toi que c’est arrivé…
- Mais non, je sais bien que ça fait mal mais ce n’est pas grave.
- Si tu le dis…
- Bien sûr, ça ne servira plus voyons, je suis enceinte, on n’en a plus besoin !
Elle a parfois de ces a priori, l’amour de ma vie…
- Euh… Tu sais que ça sert, même après…
- Ah bon ?
- Ben oui ! Quand même !
- Allez viens, en attendant viens prendre un
sandwich à la buvette, j’ai faim !
- J’espère que ça ira mieux après…
- Ne t’en fais pas, mon chéri, on vérifiera à la maison s’il y a des dégâts.
Je ne suis pas sûr qu’on pense tous les deux à la même vérification mais le moral est revenu rien qu’à l’idée de la chose…