samedi, 03 octobre 2020
Les années collège...
Lectrices chéries !
Nous avons vu hier une scène qui nous a remonté un moral qui s’effondrait à cause du « temps de mince » de la journée.
Le type « fleur bleue » que je suis, et que vous connaissez depuis longtemps, tient absolument à vous la raconter.
Heure-Bleue était devant la fenêtre de la chambre.
Elle était au téléphone avec sa petite sœur, lui disant qu’ici aussi il faisait un « temps de m… ».
J’ai regardé la rue par la fenêtre, pour être sûr moi aussi qu’il faisait mauvais.
La porte du collège s’est refermée derrière le dernier collégien, masqué comme il se doit.
Il a parcouru une cinquantaine de mètres jusqu’à la porte de l’immeuble qui fait face au nôtre.
Une jeune fille, masquée elle aussi, était assise sur la marche de pierre, adossée à la porte.
Elle a levé les yeux vers lui.
Il s’est assis à côté d’elle.
Elle a baissé son masque et a souri alors il s’est serré contre elle, il a mis sa tête dans le cou de la jeune-fille qui l’a serré contre elle.
Heure-Bleue s’est exclamée « Oh qu’ils sont mignons ! » et a décrit les enfants à sa sœur.
Je me suis rassis à ma place mais quand la lumière de mes jours a dit « Ah mais ils ont le masque ! Ils sont sages ! » j’ai de nouveau regardé par la fenêtre.
Les deux masques étaient passés sous le menton et j’admirais la scène de cinéma où les deux amoureux se regardent mais ne savent pas trop quoi faire.
Comme souvent dans ces affaires, c’est la fille qui s’est approchée et lui fait un bisou sur les lèvres.
J’ai regretté les décennies qui nous séparaient.
Non que je me serais jeté sur cette jeune fille, juste pour les années et ce genre d’émoi qui se fait rare avec les années.
J’ai dit à Heure-Bleue « Les masques ? Tu rêves ma Mine ! Ils s’embrassent pour de bon ! »
Cette scène pleine de tendresse prouvait, si besoin en était, qu’il y a des moments où l'adolescence est une période heureuse...
Heureusement que si Covid il y a, à ces âges on s’en remet.
Parce que là, il n’y a aucun doute, si l’un des deux est positif, les deux le seront dans la minute…
Finalement, il y a des choses très positives, des scènes qui mettent un peu de printemps dans l’automne.
J’étais « patraque du moral ».
Maintenant je suis rassuré.
La Terre s’en tirera.
Avec ou sans nous mais à coup sûr sans « gestes barrières »…
07:15 | Commentaires (6)
Commentaires
De mon temps, on 'flirtait' à la sortie des cours. Moments qui échappaient à la surveillance des parents. Cela continue .
Écrit par : Nina | samedi, 03 octobre 2020
Vive l'amour!
Écrit par : Adrienne | samedi, 03 octobre 2020
Mais bien sûr !!!!!! S'il est une chose qui ne change pas..c'est l'amour ,,,mour et c'est pour cette raison quand il passe me voir
Écrit par : Emiliacelina | samedi, 03 octobre 2020
Heureusement que les jeunes continuent à flirter, leur vie serait bien triste sinon.
Écrit par : Fabie | dimanche, 04 octobre 2020
Comme ils ont raison ! Mon époque coincée en sait quelque chose...
Écrit par : Gwen | dimanche, 04 octobre 2020
La Covid ? une MST ?
Écrit par : alainx | lundi, 05 octobre 2020
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