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dimanche, 08 novembre 2020

Mauvaise note...

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J’avais une idée de note.
Une de ces idées qui vous viennent dans un demi-sommeil.
Une de ces idées qui promettent une note exceptionnelle.
Un peu comme un soleil d’août sur un vignoble qui vous promettrait une vendange de Romanée Conti comme on en voit une fois par siècle.
Bref, j’avais une idée, elle s’est enfuie.
Je déteste ça !
Je n’ai que rarement une idée, souvent elle est saugrenue mais si en plus elle m’échappe sur le chemin de mon clavier, ça ne va pas du tout !
Mais de quoi diable voulais-je donc vous parler ?
De notre périple dans Montmartre hier après-midi ?
Bon, je vous en ai moult fois parlé mais que voulez-vous, quand on habite ce quartier on s’y promène…
Ah si ! Il m’en revient un soupçon.
Après nous être promis de gravir un jour prochain la gigantesque volée de marches qui mène du square Caulaincourt à la rue éponyme, nous avons continué de remonter la rue Lamarck jusqu’à la rue Caulaincourt de notre pas de sénateur fainéant.
Menés par la flemme autant que par la gourmandise, nous avons parcouru la rue jusqu’à la boulangerie qui fait ce délicieux feuilleté au jambon, ce petit hors d’œuvre qui est « léger sur la langue et si pesant sur les hanches ».
Nous avons continué jusqu’à la rue des Abbesses, poussés par l’envie de passer un petit moment sur un des bancs de la petite place où se joignent les rues des Abbesses, Lepic et Joseph de Maistre.
« Caramba ! Encore raté ! » comme aurait dit Zantafio, ce renégat.
Roulés nous fûmes !
Plus de banc sur cette place.
Je suis sûr qu’un conseiller de la mairie, jeune et prêt à marcher des kilomètres sans souffler -et surtout sur la figure de beaucoup d’autres- pour arriver à un poste intéressant, a réussi à convaincre la mairie de supprimer ces bancs.
Je me demande si ceux de la place Dancourt devenue place Charles Dullin ne sont pas intervenus là aussi pour faire supprimer tous ces bancs qui gênent certains riverains.
Ceux qui causent la mauvaise réputation du « bobo parisien ».
Ces « faux bobos », ces  emmerdeurs qui viennent habiter rue de Lappe parce qu’ils en trouvent l’ambiance animée et chaleureuse et qui en font fermer les bistrots et petits bals parce que ça les empêche de dormir.
Ces imbéciles qui ont chassé de nombre de quartiers leurs habitants pour prendre leur place et en ont surtout chassé l’âme qu’ils étaient venus chercher…
Bon, ce n’est pas du tout l’idée que j’avais eue et qui m’a échappé mais il fallait bien que je fasse ma page d’écriture.
Alors…

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Commentaires

C'est quand même une note bien au dessus de la moyenne ! et fort à propos au sujet des bobos tout au moins.

Écrit par : delia | dimanche, 08 novembre 2020

alors scrogneuneu les bobos ;-)

Écrit par : Adrienne | dimanche, 08 novembre 2020

Pas n'importe quels bobos !
Les "faux bobos", plus "petits bourgeois qui se pensent bohèmes parce qu'ils lisent l'Obs" que véritables bohèmes avec quelques moyens...

Écrit par : le-gout-des-autres | dimanche, 08 novembre 2020

Râle, mon brave, râle ! Tant qu'on râle, disait ma grand-mère, c'est qu'on est en bonne santé !
Et puis, depuis ma province j'ai, grâce à toi - et aussi à ta douce moitié - des nouvelles de la capitale. Sais-tu que nos promenades préférées quand nous habitions Levallois Perret étaient à Montmartre pour son ambiance particulière, Orly pour le rêve, le jardin d'acclimatation tout près où nous allions à pied pour le plus grand plaisir de notre fils.

Écrit par : Yvanne | dimanche, 08 novembre 2020

tu s vraiment un élève ou un maître très consciencieux!

Écrit par : Emiliacelina | dimanche, 08 novembre 2020

J'aime bien quand tu as des trous de mémoire, finalement...
Ça donne des choses intéressantes.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : celestine | dimanche, 08 novembre 2020

Et pour paraphraser Yvanne, tant qu'on râle, c'est qu'on est encore vivant ! Ne change rien

Écrit par : Gwen | lundi, 09 novembre 2020

Les commentaires sont fermés.