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jeudi, 19 novembre 2020

« Click and collect », mais quoi ?

Hier, nous avons profité du dernier jour de temps hors de saison pour aller chercher le pain chez Pain-Pain.
Pain-Pain est une sorte de réserve, non pas d’Indiens mais de tentations.
Ils ont des gâteaux que rien qu’à les regarder le pancréas se bloque, le foie mouline de toutes ses petites cellules hépatiques pour traiter cet afflux brutal de cholestérol, bref, un coup d’œil à la vitrine prépare votre prochain accident cardiaque.
Sages comme il nous arrive de l’être, nous n’avons acheté que notre baguette et sommes repartis, Télérama dans le fond et la baguette dépassant du cabas.
On aurait dit, au béret et au fichu près, un couple de Français vu par un journaliste américain en retard d’une guerre…
Pour changer, nous n’avons pas repris la rue des Abbesses mais avons descendu la rue des Martyrs.
Il n’y avait personne.
Michou ?  Fermé.
Madame Arthur ? Fermé.
Arrivés au carrefour ou le boulevard cesse d’être « de Rochechouart » pour devenir « de Clichy », pas une trace de la foule habituelle.
Pas un bistrot ouvert.
Étrangement, seules les boutiques de « génito-distraction » étaient ouvertes, leur entrée barrée par une petite table arborant un écriteau « click and collect » rutilant.
Nous avons déambulé lentement le long du boulevard, Heure-Bleue fut surprise du prix des guitares électriques, dont elle ignorait tout et n’avait sûrement aucune idée du prix d’une « Gibson Les Paul » qui la laisserait pantoise…
Au cours de ces pérégrinations, nous avons eu la chance d’apprécier l’humour involontaire de certaines situations.
Passant devant une boutique dont la vitrine proposait divers jouets et engins destinés à agrémenter les soirées à deux ou plus, la lumière de mes jours s’est arrêtée.
Tandis qu’elle remarquait benoîtement qu’il n’était pas question de se tartiner de produits étranges qui allaient sûrement la brûler là où elle était sensible, j’ai regardé le boulevard.
C’est là que j’ai remarqué cette camionnette d’une entreprise au nom si parfaitement adapté à la vocation de la boutique devant laquelle elle était garée que nous avons eu là notre fou-rire quotidien.
Puis j’ai préparé le chou du « producteur local » accompagné de « saucisse au couteau » que nous dégusterons ce soir…
Ce fut une bonne journée.
Comme Elle dit, « c’était bien ».
Surtout ce fou-rire…

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Commentaires

Connais-tu l'entreprise d' aspiratrices-excavatrices à louer qui s'appelle les "Suceuses de l'Ouest" ? Chaque camion a un prénom...

Écrit par : Nina | jeudi, 19 novembre 2020

En voyant un véhicule de cette entreprise, je m'étais dit que le BTP faisait de gros efforts pour conforter sa réputation de beaufitude!

Écrit par : Olivier | jeudi, 19 novembre 2020

Donc tu n'as pas regardé que les camionnettes !
De toute façon dans la vitrine on voit bien qu'il s'agit uniquement de « biens essentiels ».
Allez, fouette cocher ! On rentre au b... à la maison !
;-)

Écrit par : alainx | jeudi, 19 novembre 2020

Lol. Tu es parvenu à me faire rire... ayant le dos bloqué à force de ne plus sortir, évidemment, je n'ai Pourtant pas trop le coeur à rire (mais où est le kiné ? )

Écrit par : Pivoine | jeudi, 19 novembre 2020

les professionnelles du sexe n'ont plus le droit d'exercer, ces boutiques les remplacent. Un peu.

Écrit par : ang/col | jeudi, 19 novembre 2020

j'adore ta description de la vitrine de la boulangerie-pâtisserie :-)
(alors bien sûr j'ai voulu voir ça par moi-même :-)
https://www.google.com/search?q=pain+pain+88+rue+des+martyrs+75018+paris&rlz=1C1JZAP_frBE879BE879&sxsrf=ALeKk00KatJDBK62I80Vyql-jz7teb0i8Q:1605799537514&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwiW6o249Y7tAhXrsaQKHTokCIAQ_AUoAnoECCUQBA&biw=1536&bih=722 )

Écrit par : Adrienne | jeudi, 19 novembre 2020

comment , alors que les petits vieux ne peuvent pas s'acheter des charentaises , lu chez Julie ou Manouédith ou Armelle sais plus
à Paris on peut déguster de merveilleux gâteaux en bas-résilles , c'est du propre........

Écrit par : épalobe | jeudi, 19 novembre 2020

Les commentaires sont fermés.