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jeudi, 27 janvier 2022

Le conte est bon !

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Le monde ne cessera jamais de m’étonner…
Ce matin, que lis-je donc comme nouvelle « estourbissante » ?
Eh bien, lectrices chéries, du moins celles qui peuvent encore fabriquer des bébés et avoir des histoires à leur raconter, dites-vous que c’est râpé.
Il fut un temps où pour les prévenir des dangers qui guettent les filles et les garçons dès qu’ils sont assez grands pour marcher et échapper aux regards de leur maman et donc de faire des expériences risquées, on leur racontait des histoires.
Des histoires qui parfois leur faisaient peur.
Des histoires qui parfois les enchantaient.
Eh bien c’est fini ! F.I.N.I !!!
J’apprends donc ce matin, en ouvrant mon navigateur que Walt Disney a laissé tomber l’idée de faire de Blanche-Neige la femme de ménage de sept nains.
Non que l’idée d’exploiter Blanche-Neige les dérange, après tout, Blanche-Neige n’est qu’une femme et si elle n’est pas contente, elle n’a qu’à s’inscrire au « Women’s lib ».
Non, pas du tout…
C’est juste que dans l’esprit de certains, c’est très mal de voir des nains traités de la sorte.
Et non seulement ils sont mal traités, comme des Noirs dans les mines de kimberlite d’Afrique du sud, mais en plus ils chantent en revenant du boulot…
Bref, ces nains sont la honte des « personnes à la verticalité contrariée » !
Il est donc probable que Blanche-Neige apparaîtra bientôt à l’écran, occupée à lire « Le deuxième sexe » tandis que le lave-vaisselle tournera et qu’un robot aspirateur fera le tour de la grotte.
Pour fignoler le conte, il a été fait appel à des « membres de la communauté du nanisme » dans le but d’éviter les stéréotypes sur ces « petites personnes » qui au départ ne demandaient rien…
La lecture de ce tissu d’âneries m’a rappelé au détour d’une phrase mal construite qu’il y avait déjà eu un parfum de scandale à cause d’un « baiser non consenti ».
Ouaip, figurez vous que selon le mouvement adepte de la « cancel culture », ce salaud de Prince se serait en fait livré à une agression sexuelle sur Blanche-Neige endormie.
Si mes souvenirs sont exacts, Blanche-Neige avait été empoisonnée par sa belle-mère jalouse et s’était retrouvée en un coma profond.
Le Prince, la voyant si mignonne et au fait du sort funeste réservé à la belle posa ses lèvres sur celle de Blanche-Neige qui, trouvant ça plutôt sympa se réveilla, monta sur le destrier du Prince et lui enjoignit illico de la marier pour vérifier plus avant le goût de ses baisers.
Je retire de la lecture de ce joyau de la littérature « woke » qu’il serait bon que l’on vérifie de quoi il s’agit exactement en matière de contes.
Il est évidemment moins drôle de lire « Psychanalyse des contes de fées » de Bettelheim que hurler au scandale dès qu’on parle de nains, de baisers ou d’ogres.
Et ne parlons pas du mauvais sort qui atteint le loup dès qu’il bouffe une grand’mère ou une petite fille qui n’a pour se défendre qu’un pot de beurre.
Comme dans « Le dernier tango à Paris », la pauvre…

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