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mardi, 12 juillet 2022

Je suis malaaade... Complètement malaaaadeeee.

Bon, lectrices chéries !
Je suis venu vous dire un truc important :

Je voudrais qu’on me plaigne !

Parce qu’à la maison, c’est râpé.
C’est l’inconvénient quand on l’a jouée « Chuis indestructible ! » pendant des décennies pour frimer auprès de la femme de sa vie, inutile de dire que vous pouvez agoniser dans qu’elle lève un cil…
Donc, à mon tour, percé jusques au fond du cœur d’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, comme Rodrigue je me retrouve objet malheureux objet d’une injuste rigueur…
Bref, j’ai le Covid !
D’abord, je ne méritais pas ce coup du sort.
Pas plus sans doute que les près de six cents millions d’autres qui me volent la vedette, mais tout de même, il s’agit là de moi-même personnellement !
C’est la lumière de mes jours qui m’a plombé.
Perdant sur tous les tableaux, je tousse, j’ai de la fièvre, je n’ai pas faim.
Bref, je meurs…
En plus, nul ne pourra plus jamais douter de mon abnégation.
Comme je tousse déjà beaucoup certains jours pour cause de « clopage » abusif, le Covid me fait tousser la nuit.
C’est embêtant, d’abord par ce que ça me réveille.
Ensuite parce que ça réveille Heure-Bleue.
Alors, comme je suis gentil, je me lève silencieusement et quasi étouffant pour quitter le lit sans bruit.
Je vais dans le séjour et me jette sur le canapé.
Celui-ci étant, selon l’expression familiale « rembourré avec des noyaux de pêche », outre la mort par anoxie, je risque une fracture quelconque, probablement d’un os dont j’aurais préféré ignorer l’existence.
Je suis passé vous donner quelques nouvelles, comme on fait quand on est « en colo ».
Vous savez bien, ces charmants poulets qui commencent parfois par « Chers parents, je vous écris de vive voix parce que mon mono m’a demandé de vous dire que vous me manquez et que tout le monde a écrit sauf moi. »
Donc, les nouvelles sont meilleures qu’hier et moins bonnes que demain j’espère.
Je ne suis pas un aficionado des « devoirs de vacances » mais compte tenu du fait que je suis coincé à la maison pour sept à dix jours, il se peut que je vous propose un devoir vendredi.
À moins que vous ne soyez dans les limbes du Pacifique, évidemment…