Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 27 juillet 2022

Quand j’ai découvert le poteau rose.

paris-annees-60-13.jpg

Ouais, bon… C’est un peu osé, j’ai honte…
Hier, Tornade est arrivée.
On était content car ça faisait longtemps qu’elle n’était pas venue à la maison.
On l’a accompagnée pour son cadeau.
Des amis lui avaient offert un « spa » dans un truc de luxe à Montmartre.
Comme chaque fois que je retourne là-bas, « ça m’a fait drôle ».
J’y ai tant de souvenirs…
Pendant que Tornade allait subir son malaxage musculaire et épidermique, Heure-Bleue et moi avons tranquillement fini nos verres.
Tandis qu’elle regardait son Perrier s’évaporer et que je comptais les bulles de mon diabolo fraise, nous sommes restés tranquilles.
Goûtant le calme d’une Butte Montmartre quasiment sans touristes.
Nous nous sommes levés et avons remonté la rue des Abbesses jusqu’à la rue Tholozé.
Là, comme d’habitude j’ai radoté, rappelant pour la seize mille huit cent quatre vingt douzième fois que c’est de là où nous étions que Paul Newman et Joan Woodward avaient descendu cette rue en 1960.
Ils avaient aussi traîné sur les quais de la Seine mais je ne les ai pas vus…
Heure-Bleue n’a même pas soupiré d’agacement, et m’a demandé « Il n’y a pas un jardin pour s’asseoir dans le coin ?
Alors je l’ai emmenée jusqu’au petit square caché de la rue Burq.
Il est au fond de cette petite rue en impasse et est comme dans un écrin dont un des côtés le sépare de la rue d’Orchampt dont je vous ai déjà parlé.
Je connais cette rue pour une tout autre raison.
C’est rue Burq qu’habitait cette petite blonde, la seule petite juive pied-noir blonde que j’ai connue.
Non seulement cette blondinette dans mes âges avait un accent « de là-bas » dit « sabir et pataouette » à couper au couteau mais elle m’a fait découvrir en 1962 une chose merveilleuse : Le goût des baisers.
J’avais vraiment beaucoup aimé.
Bien que ça eut un effet secondaire difficilement évitable quand on a treize ans.
Non lectrices chéries, vous ne pouvez pas savoir comme on se sent gêné sur une plage  quand on a les sentiments à fleur de maillot de bain…

Style-in-Film-Joanne-Woodward-and-Paul-Newman-Paris-Blues-e1389798531675.png

Commentaires

Oh, c'est drôle ! enfin, tu vas comprendre quand tu iras sur mon blog ... mais je te jure que je n'ai pas fait exprès ! j'ai d'abord écrit, et ensuite me suis promenée sur les blogs ! :-)

Écrit par : Ambre | mercredi, 27 juillet 2022

L’amour, toujours l’amour... Et les souvenirs

Écrit par : Anita | mercredi, 27 juillet 2022

souvenirs, souvenirs...

Écrit par : Ang/col | mercredi, 27 juillet 2022

il ne restera pas caché si tu fais sa pub :-)

Écrit par : Adrienne | jeudi, 28 juillet 2022

C'est vrai qu'en période de jeunesse il y a des circonstances où c'est délicat de constater que le piquet de tente s'est déployé. Ce sont les risques du baiser !

Écrit par : alainx | vendredi, 29 juillet 2022

Les commentaires sont fermés.