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jeudi, 06 octobre 2022

Mon dieu qu’ils sont c…

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De jeunes étudiantes afghanes marchent côte à côte dans une rue du quartier de Chahr-e-Nao, à Kaboul (Afghanistan), en 1972. (LAURENCE BRUN / GAMMA-RAPHO / GETTY IMAGES)

Les mêmes cinquante ans plus tard, celui qui parle de progrès mérite une gifle...

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Je ne pense pas que les filles sont toutes des parangons d’acuité intellectuelle.
Ce matin en revanche, je pense que les garçons sont définitivement c…
J’en veux pour preuve ce que j’ai entendu ce matin sortir de mon poste de radio.
Une vague de pudibonderie s’étend sur les écoles lyonnaises.
La revue de presse me l'apprend !
Une cohorte de mâles imbéciles évidemment, est scandalisée par les jeans troués et les nombrils visibles des jeunes filles qui vont à l’école.
Ces malades qui ont manifestement un gros problème avec ce qui leur rappelle probablement d’où ils viennent, semblent décidés à faire des petites Françaises ce que les taliban ou les mollah ont fait des petites Afghanes ou des petites Iraniennes.
Un passage de quelques années chez les Frères m’a appris au moins une chose : Les plus attachés aux marques d’une pudibonderie qu’ils confondent avec la pudeur, sont justement ceux qui sont le plus obsédés par ce qu’ils ne voient pas.
Quand on est arrivé à un stade psychologique tel que vous êtes scandalisé de voir une peau qui n’est pas la vôtre, il est temps de consulter.
Que croyez-vous qu’il advient ?
Loin de se précipiter pour prendre rendez-vous à une consultation, la première chose qui leur vient à l’esprit est de pousser la direction des écoles à ajouter à leur règlement intérieur des alinéas qui diront avec rigueur que la seule peau qui peut rester visible chez les jeunes filles est celle de leur visage et celle de leurs mains.
Après la litanie courante et hélas d'actualité, qui veut qu
’il y aura toujours :
-
         Un Juif pour être « le youpin riche » ou « le banquier rapace ».
-      Un Juif pour être » l’assassin du Christ » en oubliant que Jésus était juif…
-         Un Arabe pour être « le voleur de ma mobylette ».
-      Un rebeu pour « agresser un vieux ».
-         Un noir  pour « glander au lieu de balayer».
-         Un étranger pour « profiter des allocs ».
-         Un chômeur pour « frauder la Sécu ».
-         Un Chinois pour nous « voler nos emplois ».
-         Un Polonais pour « réparer nos robinets à la place de nos plombiers ».
-         Un Rom pour « piquer notre larfeuille ».
-         Un musulman pour « prier dans la rue ».
-         Un « Arabe terroriste » pour mettre une bombe.
Ne manquait à cette litanie que ceux qui disent à haute voix maintenant qu'il y a toujours :
-      Une fille pour montrer trop de peau.
-      Un garçon pour dire « elle l’a bien cherché, on voyait ses jambes ».
-      Un couillon pour dire « Elles se montrent et après elles se plaignent ».
De toutes ces tristes constatations je retire qu’il est temps de comprendre que c’est à nous d’élever nos enfants, pas à la rue et encore moins à ces faux-jetons qui ont l’esprit bien trop tordu pour leur inculquer des choses qui me semblent couler de source et que je pense essentielles :
- L’égalité stricte des droits.
- Le respect mutuel.
- L’acceptation et le respect du refus, même si c’est vexant.
Quant à fonder une culture sur la frustration des uns et des autres et la sujétion des unes aux autres, il faut être gravement névrosé pour trouver la chose acceptable et pire, la perpétuer.
Cette page d’indignation régulière étant close, j’attends maintenant la livraison de notre canapé et d’aller porter à mon ami, celui avec qui je ne suis jamais d’accord, la bidouille que j’ai concoctée à sa demande.
Et oui, la télécommande infrarouge qui va avec fonctionne !
Heureux de voir que je suis toujours capable dapprendre un nouveau codage et den concevoir encore le décodage « à la volée ».