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lundi, 27 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût N°179

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Cette toile de Richard Tuschman me fait penser à Hopper.
Une histoire probablement mal partie et tout de même partie mais pour mal finir…
Lui aussi a peint de portes beaucoup de portes, d’escalier et de gens qui attendent ou regrettent.
Mais vous ?
Raconteriez vous une histoire qui comme l’a écrit « Patriiiick !!! » commencerait par 
« Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé. »
Et qui finirait par « Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. ».
Oui, comme ça ce serait chouette pour un lundi d’automne »

« Vous habitez près d’ici ? »  Lui avais-je demandé, sans doute traversée par un moment d’idiotie.
À moins que ce ne soit par un moment de désarroi dû à la solitude que je vivais depuis quelque temps.
Allez savoir…
Il habitait effectivement près d’ici, un de ces immeubles de rapport près de la place de Clichy, un peu lépreux mais habitables.
On ne peut pas parler d’appartement, ni même de studio.
C’était une chambre dans laquelle il n’était pas question de cuisiner quoi que ce soit.
À part dormir, on pouvait y boire un apéritif accompagné de quelques amuse-gueule.
Je l’avais suivi et, bien qu’il fût courtois et ne me plût pas particulièrement, il avait assez de conversation pour m’amuser et calmer mon ennui.
Si bien que disparut rapidement la vague crainte que j’avais de parler à un inconnu.
Mais là, suivre ainsi un homme que je ne connaissais que pour avoir bu un café en sa compagnie…
Bien que coutumière de gestes irréfléchis, je n’aurais pas pensé le suivre chez lui.
Hélas il était plus adroit en paroles qu’en gestes…
Il avait beau se donner des airs, se prendre pour un empereur de la couverture, la seule chose qu’il partageait avec Napoléon était « la promptitude d’oiseau » que reprochait justement Joséphine à son empereur.
Au moins ce ne fut pas long.
Et ce goujat, comme s’il avait peur de sortir sali de l’affaire, passa tant de temps devant le lavabo que, dans un élan de prudence je remis ma robe et mes chaussures.
Il m’était soudain venu à l’esprit qu’il lui viendrait peut-être l’idée de recommencer.
J’attendis donc qu’il soit complètement habillé avant d’aller à mon tour dans le cabinet de toilette.
Parfois ça se passe bien, du moins agréablement mais là le seul avantage que j’en ai tiré fut la brièveté de la chose…
Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps.

samedi, 25 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No179

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Cette toile de Richard Tuschman me fait penser à Hopper.
Une histoire probablement mal partie et tout de même partie mais pour mal finir…
Lui aussi a peint de portes beaucoup de portes, d’escalier et de gens qui attendent ou regrettent.
Mais vous ?
Raconteriez vous une histoire qui comme l’a écrit « Patriiiick !!! » commencerait par 
« Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé. »
Et qui finirait par « Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. ».
Oui, comme ça ce serait chouette pour un lundi d’automne.
PS : Si vous saviez comme c'est agaçant de poster sur un blog avec un Internet boiteux et aléatoire...

jeudi, 23 novembre 2023

Ceci n’est pas une pipe…

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Hier, Heure-Bleue et moi sommes allés vers l’Hôtel de Ville.
Plus exactement au BHV.
Rien de palpitant me direz-vous.
Mais si, quand même !
D’abord il nous faut bien marcher nos kilomètres quotidiens, malgré un temps qui nous pousserait plus à aller nous jeter dans la Seine qu’à danser dans la lumière du soleil.
Ensuite Heure-Bleue avait besoin de deux choses.
Changer de quartier et acheter de la lingerie.
Quant à moi, acheter une ampoule qui éclaire beaucoup sans faire exploser la facture d’électricité était mon but.
Nous en avons satisfait un autre.
La cafeteria du BHV, si elle demande un changement de comptoir pour y acheter son café, a perdu son pari, lancé il y a plus de dix ans.
Il était alors fortement question de « chasser tous ces vieux du quartier qui viennent boire un café et restent tout l’après-midi assis à papoter, bref qui ne rapportent pas et abusent de leur ancienneté dans le quartier pour prendre la place de ces nouveaux client pleins de sous que nous attendons avec impatience ! »
Bref, c’était raté…
Nous avons bu notre café et sommes sorti rue du Temple.
Une rue d’où la voiture avait disparu au profit du promeneur ce qui était bien plus agréable.
Une boutique affichait en lettres lumineuse un nom qui m’a semblé curieux a attiré mon regard.
« La quéquetterie »
Oui ! Je l’avais déjà remarquée mais sans plus lors de précédentes promenades.
Il m’est évidemment venu une idée interdite aux enfants, vu que ce quartier fut souvent réputé pour ses « soirées mousse » et ses « back room ».
J’ai levé le regard yeux et l’illustration afférente à ce nom m’a sauté aux yeux, tel le pavé sur le casque du CRS.
Et puis nom, cette boutique finalement n’abritait pas l’activité qui rendit si célèbre le Bois de Boulogne.
Elle vendait des glaces et des gâteaux aux formes suggérant un autre passe-temps que la pâtisserie.
Seulement vendre des glaces rue du Temple vers la fin novembre est une gageure.
La tête de la jeune fille confirma qu’elle n’avait rien à voir avec l’illustration mais tout avec l’ennui quand on tente de vendre des glaces quand il fait froid et un « temps de mince ».

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lundi, 20 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No178

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Mais que diable a vu soudain cette femme issue de l’imagination d’Aldo Balding ?
Ce peintre dont je vous ai déjà proposé quelques toiles a un faible pour les gens, les femmes, les hommes, leurs intérêts les uns pour les autres.
Mais là, qu’a donc attiré l’attention de cette femme ?
Vous aurez une idée d’ici lundi j’en suis sûr.


Pourtant j’avais tout bien fait.
Je l’avais priée de rester dans le séjour avec notre invité et de « jouer à la maîtresse de maison ».
Puis, une fois mon travail terminé, j’avais passé la tête dans le séjour et j’avais dit « À table ! »
J’avais alors amené un par un les plats.
D’abord les « bricks à l’œuf et au thon ».
Les « bricks » avalés et les doigts essuyés je suis allé chercher le reste.
Le couscous.
Un couscous que j’espérais aussi bon que celui que faisait mon père.
Un instant plus tard, elle s’est levée, disant « je vais chercher de l’eau, parce qu’un Sidi Brahim à 15°, c’est quand même rude ! »
Elle a ouvert la poste de la cuisine et c’est là qu’elle a eu cet air à la fois malheureux et scandalisé.
Le premier instant de surprise passé, l’orage est tombé.
Sans prêter attention à la présence de notre invité elle m’a disputé !
Mais disputé !!!
Bon sang, quel « remontage de bretelles » !
Bon, d’accord, j’avais laissé un peu de désordre dans la cuisine, mais franchement, est-ce que ça méritait ça ?
Peut-être qu’après avoir ramassé la petite boîte de concentré de tomate j’aurais dû essuyer le chapelet de petites taches rouges qui constellait la porte un placard et le carrelage de la cuisine.
Mais j’étais déjà occupé à verser l’huile dans la gamelle où devait cuire le collier d’agneau.
Essayer ces taches m’est sorti de l’idée quand les morceaux de collier sont tombés dans l’huile qui a éclaboussé un autre endroit du carrelage et le mur du côté gauche.
J’ai dû me dépêcher de poser les légumes sur le buffet pour m’essuyer la main éclaboussée par l’huile bouillante.
Les épluchures se sont alors éparpillées par terre.
Mais bon, j’ai réussi à faire cuire les légumes et la viande.
C’est à peine si un peu de semoule est tombée par terre.
J’ai goûté.
C’était très bon.
Alors j’ai apporté les plats dans le séjour.
J’avais complètement oublié de ranger le désordre de la cuisine.
Mais après tout, c’était son travail à elle, non ?
Bon, je n’aurais peut-être pas dû ajouter « Eh ! Le ménage, c’est le boulot de qui ? C’est qui la femme ici ? »
L’assiette est passée tout près de ma tête et m’a semé plein de couscous et de sauce sur les épaules en heurtant le mur.
Alors je suis retourné à la cuisine et ai pris le balai et la serpillère…
Franchement, les femmes, c’est plus c’que c’était !
C’était mieux avant.

vendredi, 17 novembre 2023

178ème devoir de Lakvio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_178.jpg

Mais que diable a vu soudain cette femme issue de l’imagination d’Aldo Balding ?
Ce peintre dont je vous ai déjà proposé quelques toiles a un faible pour les gens, les femmes, les hommes, leurs intérêts les uns pour les autres.
Mais là, qu’a donc attiré l’attention de cette femme ?
Vous aurez une idée d’ici lundi j’en suis sûr.