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mardi, 19 décembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No 181

Devoir de Lakevio du Goût_181.jpg

Tandis que je cherchais une image parmi les peintres du XIXème siècle, cette toile de Jacques-Joseph Tissot qui, par anglophilie du moment se fit appeler James, peinte en 1873 m’a frappé.
Ce peintre aimait les femmes.
Il devint en son temps un «spécialiste de la peinture féminine ».
Ami de Degas, il fut apprécié de Théophile Gautier au point que, connaissant Théophile Gautier et son goût marqué pour la gent féminine, je me demande si James Tissot n’a pas cédé aux mêmes tentations…
Mais vous, à regarder cette toile, qu’en pensez-vous?


Elle avait beau cacher un visage que je trouvais fort beau derrière un éventail, elle dévoilait de façon inattendue un dos que j’eus envie de caresser immédiatement.
Cette nouvelle mode avait quelque chose à la fois d’hypocrite et de provocant.
Ces tissus qui commençaient à fleurir sur l’accoutrement des femmes ces temps-ci avaient quelque chose de diabolique.
Je me demande si sa Majesté Victoria savait comment se vêtaient les bourgeoises aujourd’hui…
Je suppute que si elle en avait eu vent, elle eût fait interdire sur le champ ces tissus et casser les métiers à tisser qui les fabriquaient.
De ces tissus dont les peintres préraphaélites couvraient leurs modèles, ces tissus qui déshabillaient plus qu’ils n’habillaient, qui couvraient d’une mince couche de rêve ce qu’ils étaient censés cacher.
Je regardais donc la fille de lady L. qui me faisait l’honneur du bâtiment dont j’allais sous peu prendre le commandant.
Alors que l’équipage parlerait de moi en disant d’ici en disant « le Pacha », j’étais simplement hypnotisé par ce que je voyais de cette jeune fille.
Pour l’intéresser, j’avais, comme c’était la mode, repoussé sur mon front la casquette qui indiquait ma position d’officier.
Elle tournait la tête à l’abri de son éventail, prenant bien soin de ne pas me regarder.
Je savais qu’elle faisait semblait de ne pas me voir mais je m’en fichait.
Je ne voyais que son dos dont la peau pâle transparaissait sous un tissu quasiment transparent.
Pas comme une vitre, non, bien trop vulgaire à force de transparence clinique.
Plutôt comme ces voiles précieux dont on recouvrait le visage des jeunes filles afin qu’elles fussent entrevues sans être dévisagées.
Cette vague transparence suscitait immédiatement l’envie de s’approcher.
Plus encore, d’approcher une main prudente pour tenter d’appréhender la douceur de la peau entrevue au travers de ce voile vaporeux.
Lady L. était-elle venue visiter mon bâtiment ou y avait-elle introduit un piège pour un abordage à coup sûr réussi ?

Commentaires

Adrienne rappelle au monde que Lady P. est, malgré les années, restée une fieffée garce.
C'est là et c'est bien amené.

https://adrienne414873722.wordpress.com/2023/12/18/p-comme-portsmouth

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 19 décembre 2023

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Alainx nous dit tout ce à quoi on peut penser en regardant cet officier et ces dames.
C'est là :

https://alainx3.blogspot.com/2023/12/il-arrive-que-penser-necessite-de-panser.html

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 19 décembre 2023

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Fabie nous rappelle que Théophile Gautier faisant partie de ces gens dont on dit "ils ont le feu au c...", il n'est donc pas étonnant qu'il ait vu dans la crinoline qu'un moyen d'accès à ce qui le turlupinait très souvent...
C'est là :

http://monparcourscancerdusein.eklablog.com/faux-culs-a215137607

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 19 décembre 2023

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Juju fait un parallèle intéressant avec le Titanic.
C'est- là :

http://cearriveenfrance.over-blog.com/2023/12/devoir-du-lundi-le-dernier-voyage.html

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 19 décembre 2023

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Endeuillés que nous sommes par la mort de "Madame de." connue de ceux qui nous lisent depuis longtemps, Heure-Bleue n'a pas fait un devoir à remonter le moral.
Heureusement que nous savons tous qu'il y avait des consolations pour les dames de l'époque.
Mieux encore, il y en a toujours eu et il y en aura ecore...
C'est là :

http://heure-bleue.blogspirit.com/archive/2023/12/19/devoir-de-lakevio-du-gout-no-181-3352295.html

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 19 décembre 2023

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Ah, te voilà enfin !

Écrit par : Ambre | mardi, 19 décembre 2023

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les deux femmes sont « dos plus que nu », grâce à l'érotisme du voile qui le dissimule, en montrant l'intense imaginaire que le marin y projette… Car manifestement c'est là où se dirige son regard…
Finalement c'est un tableau grivois !

Écrit par : alainx | mardi, 19 décembre 2023

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Ah oui, effectivement on voit le dos de la dame, tu vois de ces choses toi ! ;)
Ambre a participé : http://enviededouceur.canalblog.com/archives/2023/12/18/40146021.html#comments

Écrit par : Fabie | mardi, 19 décembre 2023

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Y'a pas à dire, la peau des femmes te font de l'effet....

Écrit par : julie | mercredi, 20 décembre 2023

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