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mardi, 26 mars 2024

Une histoire sans faim...

Aujourd’hui, comme hier je suis en retard…
Alors, je viens enfin lire le résultat de vos cogitations diverses.
Ainsi Délia, qui ne savait pas encore que l’école maternelle existait attaque de façon très politique avec l’affaire des exactions du mouvement « Occident » qui avait comme toujours une peur panique des « cocos » et des « Moscoutaires » et nous retrace l’histoire du mouvement étudiant qui conduisit aux « évènements de mai 1968 ».
Adrienne, quant à elle reste comme toujours époustouflante de pondération et de concision.
Elle reste sur son « quant-à-soi » avec une prudence de notaire…
 Alainx, lui, a oublié de rêver, a manqué deux slogans essentiels du moment qui étaient « Soyez réalistes, demandez l’impossible ! » et « Sous les pavés la plage ! » et a connu lui aussi une déconvenue encore plus vexante que la mienne.
Ambre-Neige nous écrit un récit qui lui vient de « mamie » et relate sa vision des évènements du moment, une sorte de récré animée avec des barricades et des échanges d’horions entre la maréchaussée et les étudiants.
Fabie était déjà révoltée et n’était pourtant qu’en CM2 !
Quant à La Licorne, je ne sais si elle est pessimiste ou réaliste et çe qu’elle entrevoit me parait insensé mais si probable…
Il ressort de la lecture de vos « devoirs » que vous étiez pour la majorité d’entre vous trop jeunes avoir couru devant la maréchaussée vexée d’entendre « CRS ! SS ! » ou pour ne plus entendre « US go home ! »
L’essentiel, vu que vous étiez trop jeunes et aujourd’hui trop sérieuses pour vous rappeler que, même s’il était prêt à en découdre avec les mouvements fascistes,  
l’essentiel pour l’étudiant de 1967 restait qu’il était hors de question de se faire gauler dans les couloirs de la « cité U » du côté des piaules des étudiantes…
Et de revendications en rébellions puis en révolte, ça finit en bordel généralisé.
Et je remarque aujourd’hui que ça a marché parce qu’on inventa « la participation » pour limiter les inégalités qui atteignaient quarante fois le salaire du plus mal payé d’une boîte pour atteindre le salaire du plus payé de cette boîte alors qu’on en est à plus de mille fois aujourd’hui.
Et je ne compte pas l’écart entre le footballeur vedette et le pauvre hère qui ramasse les canettes de bière qui jonchent les stades après la rencontre.
Ce dernier, qui doit choisir entre emmener son gosse au cinéma ou aller au boulot à pied, voit le « buteur » hors pair » encaisser en un mois mille ans de son salaire et est prié de trouver la chose normale…Il y a des jours où on se demande pourquoi il n’y a pas un « mai 68 » tous les deux ou trois ans.
Lecteur assidu des statistiques, je remarque que le patrimoine et la capitalisation des avoirs des vingt personnes les plus riches de France représentent, avec 731 milliards d’€uros, environ sept fois le déficit du budget et environ le quart du PIB du pays.
Heureusement qu’il ne vient pas du tout à l'idée de notre ministre des Finances de leur demander de payer un impôt à prportion de leurs revenus, ce serait les pousser à aller ailleurs...
Mais sont ils seulement encore là, ou se contentent-ils de nous faire gagner leurs fortunes ?
La progressivité de l’impôt a été suffisamment « tassée » pour que l’actionnaire ou le rentier paie à peine moins d’impôt que celui qui s’échine à faire la valeur de l’entreprise par son travail. 
Personne en ce mois de mai ne voulait voir un Staline au pouvoir mais tous nous voulions voir le travail servir autant celui qui le faisait que le propriétaire de la boîte... 

Commentaires

Arlette Laguiller 84 ans (avec un genou capricieux comme le tien) se présente aux Européennes (81è place) !

Écrit par : Nina | mercredi, 27 mars 2024

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Trop jeune en 1968, mais je me suis rattrapée en 1973 ;)

Les écarts de salaires entre certains patrons et leurs salariés sont certainement bien plus importants maintenant qu'autrefois... et il y a bien longtemps qu'ils profitent des largesses de l'Etat à leur égard !

Écrit par : Fabie | mercredi, 27 mars 2024

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