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mercredi, 27 août 2025

On ne vit pas seulement de pain. Beaucoup de vain, aussi…


Ce matin, j’ai lu, comme chaque matin, les blogs que je lis tous les matins.
Un, m’a particulièrement touché, Jean-Jacques666.
Un blogueur, Suisse de son état, qui me fait l’honneur de passer chez moi et d’y laisser parfois un commentaire, m’a particulièrement gâté.
Il m’a causé le grand plaisir d’exhumer un court métrage de 1957 « La Seine a rencontré Paris ».
Une Seine dont, pour ce qu’il m’en souvient, avait des quais beaucoup moins bien « rangés » qu’aujourd’hui.
Il est vrai qu’ils servaient bêtement de quais, destinés à contenir le fleuve et accueillir de quoi fournir à Paris les marchandises nécessaires.
Je me rappelle y avoir vu vers le qui de Grenelle dont j’appris plus tard qu’il s’appelait dès le bord de l’eau « Le Port de Grenelle » d’énormes tas de charbon destinés à chauffer et empoisonner l’atmosphère de Paris.
J’avais vu ça en allant plus loin que l’aquarium du Trocadéro, avant que le quai ne devienne la voie George Pompidou, cet autoroute qui supprima les quais jusqu’au pont du Garigliano.
Ces quais ne servaient pas encore de vitrine pour vendre une ville qui n’a jamais été à vendre.
Ces quais ont vu, très rarement il est vrai, mon père tenter  d’attraper autre chose qu’une rhume en y allant avec sa canne à pêche.
Alors qu’on y a vu depuis les années soixante, des quais servant d’abri aux jeunes et moins jeunes gens occupés à se raconter des histoires tendres dont on finit toujours pas constater qu’il s’agit de surtout de convaincre l’autre moitié de la paire qu’il y a des endroits plus secrets où s’abriter, moins romanesques mais tellement plus confortables et surtout à l’abri des curieux.
Fort heureusement, les mêmes jeunes gens viennent se raconter des histoires les yeux dans les yeux et se tiennent toujours par la main.
Je le sais, on les voit depuis le café de la Samaritaine…

Commentaires

J'adore la dernière partie de ton post.
Mon côté fleur bleue, que veux-tu, on ne se refait pas...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : Célestine | mercredi, 27 août 2025

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Oui il y aura toujours les amoureux se tenant la main et faisant de beaux projets d'avenir
https://www.youtube.com/watch?v=xKGGi9353pg
Ce sera aussi Paris-plage ;-)

Écrit par : Praline | jeudi, 28 août 2025

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mon père tenter d’attraper autre chose qu’une rhume en y allant avec sa canne à pêche.

Ouais, maintenant, on y pêche des cadavres dans la Seine....brr

Écrit par : julie | jeudi, 28 août 2025

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Finalement, les quais, le long des fleuves et des rivières, ont toujours attiré les amoureux… que ce soit à Paris ou ailleurs…
Symbolique de l'eau qui coule… avec ses promesses du fil de l'eau.
Comme Célestine, la fin de ton texte m'a touché.

Écrit par : alainx | jeudi, 28 août 2025

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Tu sais que la Seine et le Morvan, ça a été pendant longtemps une grande et belle histoire d'amour ? Pourquoi ? Parce que le Morvan vous a chauffé, remontant les rivières pour vous apporter le bois, au départ, du beau lac de Pannecière et ses forêts, vous a sauvé des eaux, avec le lac des Settons et ses canaux qui a récupéré le trop plein de votre pluie...Encore mieux, les garçons contaient fleurette sur les bords de la Seine à de jolies filles crédules, innocentes, trop heureuse de plaire à un parisien.... et....au bout de 9 mois les laissaient tomber comme de vieilles chaussettes...Et les bébés de ces pauvres filles atterrissaient dans le Morvan, beaucoup dans la Nièvre (vous saviez que Bambou, l'ex compagne d'un chanteur célèbre avait aussi atterri chez des Thénardiers, comme elle les appelait ?) beaucoup ont atterri dans ma famille, à l'école, le 1/3 des enfants venaient de la DDASS et des amours parisiens. Je crois que beaucoup de morvandiaux sont à demi parisien....La Seine n'a pas charrié que du bonheur, hélas !

Écrit par : julie | jeudi, 28 août 2025

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Ah, j'oubliais les nourrices morvandelles. Qui dit qu'une de mes ancêtres n'a pas donné le sein à un de tes ancêtres...Bon, tu me diras, il n'y avait que des femmes de bonne famille, riches qui pouvaient se payer une nourrice morvandelle. Pauvres nourrices dont les enfants morvandiaux buvaient pendant ce temps-là le lait des vaches..et mourraient, le lait des vaches n'étant pas recommandé pour des nouveaux-nés..

Écrit par : julie | jeudi, 28 août 2025

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Heu, j'ai pas sabré l'atmosphère au moins ?

Écrit par : julie | jeudi, 28 août 2025

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Tel Narcisse se contemplant dans son miroir aquatique : «Mers, Fleuves et rivières, Lacs, lagunes, étangs, Saunas et banias… on peut lire ces souvenirs à partir de n'importe quelle page et dans n'importe quel sens. Ils baignent dans l'éternité, ils n'ont pas besoin d'étendue dès lors qu'ils baignent dans une solution de perpétuité.»
Edouard Limonov - "Le livre de l'eau".

Écrit par : Visiteuse | jeudi, 28 août 2025

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