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mardi, 17 avril 2007

Bien vu...

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Juste pour voir si quelqu'un se rappelle Reiser et sa vision percutante de l'avenir.

samedi, 14 avril 2007

La maldonne de la gauche.

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Une de mes lectrices (pas aussi assidue que je le souhaiterais, mais bon...) me réclame un papier sur Ségolène, papier qu'elle veut probablement aussi méchant que celui que je fis sur notre nain présidentiable (pas si méchant que ça, d'ailleurs, sinon je ne l'aurais pas traité d'énervé mais de cocu, ce qui est bien plus dévastateur en matière électorale).
En homme toujours prêt à rendre service (des fois ça peut servir) je m'y colle.
Pour ce faire, en homme prudent, je me documente sur les mouvements de gauche depuis le milieu du XIXème siècle jusqu'aujourd'hui, et en fait je m'arrête en 1945.
Un trop plein d'inquiétude sans doute...
Depuis 1876 année de fondation de la SFIO, jusqu'à 1945, où il était prudent de cacher son appartenance à des mouvements fascistes si on ne voulait pas gagner son poids en munitions, il semblerait que la majeure partie des mouvements d'extrême droite ait été créée par des lascars virés des mouvements ouvriers communistes ou socialistes pour avoir voulu être califes à la place du calife (ça reste très tendance...).
Tout ça pour remarquer que notre Ségolène a bien du mérite à se démarquer d'un milieu et d'une éducation qui ont plus tendance à la conduire sur les traces d'un Eugène Deloncle ou du colonel de La Roque qu'à servir des repas chauds lors d'un piquet de grève.
Cela dit, il est heureux que son camarade de vie ait, semble-t-il, un solide sens de l'humour car, outre le fait que sa nana en manque cruellement, elle semble supporter aussi mal la contradiction que son concurrent le plus dangereux. Elle a de plus, une voix redoutablement désagréable quand elle n'est pas d'accord avec vous (surtout quand on n'est pas d'accord avec elle...) et que c'est couplé avec un manque de talent tribunicien remarquable, il est à craindre pour un vieux gauchiste comme moi que je doive remettre à ma prochaine vie, non la venue du Grand Soir mais un monde où la férocité entre humains n'est pas érigée en principe de gouvernement.
Mais le plus inquiétant n'est pas là. Ce qui me tracasse c'est sa tendance à sinuer de la gauche (très modérée, rassurons le MEDEF) à la droite la plus stupide (et partant, la plus dangereuse) au gré des faits divers qui émaillent les bulletins d'informations.
Comme le petit Nicolas, elle a des phrases définitives qui, tombant dans l'oreille de minus habens conduiraient ces derniers à pratiquer la ratonnade ou l'exécution d'exploiteur en toute bonne foi.
Sans parler de la suppression des Assedic pour ces fainéantes qui refusent de faire caissière quinze heures par semaine pour un salaire de misère !
C'est vrai, quoi, ne braquons pas le chef d'entreprise qui court le risque de toucher huit millions d'euros s'il met sa boîte en difficulté alors que les dix mille virés l'ont quand même bien cherché .
Z'avaient qu'à faire preuve de discernement en envoyant leur lettre de motivation !
Non mais !
Bref, si vous pensez voter à gauche en votant pour la maldonne des sondages, vous êtes mûrs pour croire que Bush a réfléchi avant d'aller en Irak.
Si c'est pour tenter d'éviter l'autre, là, c'est pas pareil.

vendredi, 13 avril 2007

La prédestination nous arrange bien...

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Elle veut pas d'une France de l'Assistanat, lui, n'en parlons pas, ne veut assister personne.
Il ne nous manque plus qu'un ministère de l'Aménagement du Dérisoire.
C'est curieux cette propension de ceux qui peuvent aider à nier tout droit à l'aide à ceux qui, justement, en ont besoin.
Tout comme les riches mettent autant d'ardeur à cacher leur argent pour préserver leur fortune que les pauvres à cacher leur manque d'argent pour préserver leur dignité, nos deux présidentiables ne savent plus comment faire pour éviter de donner l'impression de soutenir "la France qui ne travaille pas et se lève tard ".
Ils ne savent plus vers quoi tourner la tête pour recueillir nos suffrages (on a bien sûr remarqué qu'ils la tournaient plutôt à droite, mais bon...)
Heureusement, le petit énervé a trouvé un truc pour éviter de se retrouver comptable du magistral ratage que deviendra son quinquennat, j'ai nommé Le Gène !
En douce (enfin presque car c'est un gueulard) il se prépare, de proche en proche à faire du bâtiment la première industrie française.
Ca commence avec le gène de la pédophilie, puis celui du suicide (c'est bon, ça, coco, pour les comptes de la Sécu !), dans peu de temps, comme le "criminologue" Lombroso le fit (et ne le prouva jamais), il nous expliquera que l'on naît criminel comme lui pour être porté au pouvoir. Ergo, plus besoin de s'emmerder avec des billevesées du genre réinsertion, prévention et autres âneries issues des cervelles embrumées d'humanistes nunuches.
Du coup, il devient inutile de tenter quoi que ce soit, direct la cabane, et à vie siouplaît !
Il vient aussi de proposer, dans un élan humanitaire digne d'éloge, dès son accession à l'Elysée, la construction d'hôpitaux-prisons pour ceux qui, non seulement délinquent, mais en plus déjantent.
Comme tout est écrit directement dès le départ (je ne le savais pas protestant, notre excité), rien ne sert d'essayer d'arranger les choses. Pas la peine d'essayer de remettre en route l'ascenseur social, bloqué au sous-sol depuis quelque temps, il y a ceux qui sont nés pour diriger et habiter le XVIème (lui) et ceux qui sont nés pour obéir et s'emmerder à Saint-Denis (nous).

Alors que, quand il s'agit de nous prouver qu'on est coupable, le libre arbitre nous est jeté à la face comme preuve irréfutable de notre volonté de nuisance, le petit énervé, lui, nous explique (en termes de plus en plus embarrassés) que, quoi qu'on fasse, on n'y peut rien.
Il chercherait à excuser son prochain plantage qu'il ne s'y prendrait pas autrement...

Et tout ça ne me dit pas pour qui voter dimanche en huit.
En revanche, contre qui au deuxième tour, je sais...

lundi, 09 avril 2007

Mon canard gauchiste a viré Charles X !

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Si j'avais pensé un jour que Libé embaucherait un journaliste adepte d'Arago, je me serais illico abonné au Financial Times.
Je me demande si le niveau culturel des journaliste n'est pas en train de sombrer (ou si la condition sine qua non d'obtention de la carte de presse n'est pas l'oubli total de la période de scolarité et ce qu'on y a appris).

Déjà qu'hier, le JDD remarquait à propos d'agressions "qu'une substance acide avait été utilisée et que le produit acide s'avérait être de la soude". Rien que ça, ça laisse rêveur quant au souvenir que peut laisser un cours de chimie de seconde (sinon cet imbécile se serait rappelé que la soude est une base, pas un acide). De mon canard, je n'attendais guère que la perle rare, celle faite main, qui ne pouvait être issue que d'un cerveau embrumé par une lecture approximative du Bescherelle.
Mais le plus surprenant était à venir. Je ne suis pas déçu.
Je viens de lire l'édito d'un type qui semble convaincu que le CSA a fait une boulette en demandant une stricte égalité de traitement entre les candidats. D'après lui, ne devraient avoir accès aux media que ceux qui ont une chance de pouvoir mettre en pratique leurs idées, ceux qui ont une chance d'être élus. Exit les autres. Si je suis bien ce qu'il raconte, et surtout les conséquences de l'application de ce qu'il pense, les media choisissent au long d'une mandature les partis et les représentants jugés dignes de donner leur avis sur la politique gouvernementale. Ainsi, à la fin du mandat, deux ou trois partis sont jugés dignes de briguer les suffrages en vue de remplacer, ou maintenir, le parti au pouvoir.
Donner au CSA le pouvoir de censurer, car il ne s'agit pas d'autre chose, les candidats que notre éditorialiste juge sans intérêt ne me paraît pas très démocratique.
Il semblerait que ce penseur à courte vue ait oublié que le système censitaire n'est plus en vigueur en France depuis quelque temps...

Si ça continue, je vais trouver un petit vent révolutionnaire au Figaro...

Avec des démocrates de ce genre, a-t-on vraiment besoin d'élections ?

vendredi, 06 avril 2007

Finalement.

Finalement on a bien regardé.
Tout à l'heure on était au parc Monceau.

Eh bien, la nôtre est mieux !