vendredi, 03 avril 2009
Il est jaloux comme un pied...
Vous le reconnaissez ?
Il semblait jaloux d’Obama parce que ce dernier était accueilli comme
Il y a photo…
(Jamais entendu parler de pied jaloux ?)
20:58 | Commentaires (6)
mercredi, 01 avril 2009
Les maux pour le dire…
Le hors-sujet, bâtard à chasser de toutes les classes, du CP au DEA devient une discipline obligée dès que l’on s’attaque aux choses sérieuses.
Je veux dire par là, dès que l’on s’essaie aux sphères supérieures des classes de l’ENA, de Sciences Po ou de Normale Sup.
Ca ne marche guère que là, parce que si vous essayez de faire un circuit intégré ou un moteur d'avion en digressant sur les mérites comparés du degré Réaumur et du degré Celsius vous allez pointer vite fait à l'ANPE, pardon "Le Pôle Emploi" (ce qui signifie clairement qu'il n'y a pas de boulot).
D’ailleurs, mon petit assemblage de composants électroniques causeur dans ma cuisine est une source toujours renouvelée de cet exercice du « hors-sujet » dont le synonyme le plus connu est « langue de bois », allez savoir pourquoi…
Dès qu’on pose une question quelconque à l’un de ces anciens élèves des vénérables institutions précitées et que j’entends « Eh bien, je répondrai très simplement que, etc… » je me dis illico « Aïe ! Ca commence mal… »
On ne dira jamais ça de notre petit énervé qui lui, utilise un parler de camelot, simple, voire simpliste, et compréhensible par tous ceux qui ont dépassé le niveau du CE1.
Mais pas forcément ceux qui ont atteint la licence…
Cela dit, il faut admettre que la tendance jargonneuse et méprisante devrait valoir quelques baffes à quelques uns, j’en veux pour preuve ce qui sortit du haut-parleur de mon assemblage de semi-conducteurs etc… (je m'entraîne au cas où France Inter me demanderait une explication simple sur l'antériorité de la poule sur l'oeuf à une heure de grande écoute).
Donc, un leader syndical que j'ai entendu l’autre soir dans mon poste qui me truque les nouvelles du monde, répondait (est-ce si sûr ?) à une question d'un employé sur le point de se faire virer lors du prochain plan « social » en vue dans sa boîte - j’adore le côté social de ce genre de plan, bon, en même temps (comme disent les djeun’s trendy), on ne peut pas dire crûment « plan foireux ».
L'employé en question me semblait être un homme pas jeune, il était employé à la réception des colis dans une PME, pas hyper pointu en langage ENArque.
Le « syndicaliste resté au plus près de la classe ouvrière » lui sortit sans se démonter que «il fallait faire face à une profonde modification paradigmatique de la relation employé-employeur due aux nouveaux défis posés par l’ampleur de la crise économique actuellement vécue par une frange de la population déjà fragilisée par le déséquilibre du rapport capital-travail à l'œuvre depuis 30 ans » ouf !
Si, après ça, le futur chômeur ne se sent pas rassuré sur son avenir, il y a de quoi désespérer des cadors en communication qui peuplent les cabinets.
11:46 | Commentaires (9)