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lundi, 09 septembre 2019

Erreur d'appréciation...

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J’aurais dû savoir que ça allait mal tourner.
Nous avions fait connaissance de façon fortuite à l’occasion d’un bête accident de la circulation.
Il faisait beau cet après-midi là, j’avais freiné assez sèchement boulevard Voltaire pour ne pas toucher un type en mobylette.
Un choc à l’arrière m’avertit alors que la voiture suivante avait freiné moins sèchement…
J’étais descendu pour constater les dégâts et je l’avais vue, la main sur la bouche et l’air embêté.
Les dégâts étaient légers.
Les morceaux d’un de mes feux arrière se mariaient plus ou moins élégamment avec les débris d’un de ses phares décoraient l’asphalte.
J’ai frappé à la vitre qu’elle a ouverte, un peu affolée.
Allait-elle se trouver face à un dingue qui allait lui donner un coup de poing ?
Je me suis contenté d’un sourire et de :
- Ben alors ? Quand je ne suis pas là, vous vous arrêtez comment ?
- Je suis désolée… J’étais préoccupée, j’ai freiné trop tard…
- Venez, on va remplir ce constat…
Nous avons eu la chance de pouvoir nous garer devant un café où nous nous sommes mis à une table.
De café en café, de sourires en rires nous avons fini par déjeuner ensemble dans ce café.
Le café de clôture du déjeuner avalé, nous avons convenu que donner une journée comme ça à un patron était parfaitement stupide.
Nous sommes donc partis faire le « boulot buissonnier » d’humeur joyeuse.
Cette journée finit de façon agréable le lendemain matin.
Agréable mais sans plus…
Je savais que pour elle aussi c’était « sans plus ».
Je savais aussi qu’il ne s’agissait pas de ces petits cahots du début où chacun apprend à conduire la danse de sorte que l’affaire finisse en harmonie totale plutôt qu’en pieds écrasés.
Non, c’était plus sérieux, ça ne collait pas.
Non seulement nos gestes mais nos peaux ne « collaient pas ».
Il n’y avait pas cet élément indéfinissable qui vous fait penser que « c’est ça, c’est exactement ça. Pas encore mais c’est là je le sais » ce truc lié au toucher et au parfum plus qu’à la vue, ce réflexe immédiat qui vous fait fermer les yeux et ouvrir les narines, affole la pulpe de vos doigts qui savent immédiatement où se promener pour être sûr que…
Eh bien non, ce n’était pas ça.
Elle était gênée et moi aussi.
Je savais d’expérience, parce que les mecs sont plutôt lâches et les femmes assez susceptibles, qu’il valait mieux se « faire plaquer » que le faire soi-même…
Nous avions malgré tout  rendez-vous le lendemain soir dans un café près de la République.
Sur le chemin, c’est en voyant une « fleur de pavé » tenter de gagner son « pain de fesses » que l’idée m’est venue.
J’ai abordé cette « arpenteuse d’asphalte » et lui ai proposé un marché qui était dans mes moyens et lui évitait d’ouvrir les jambes pour l’emporter.
Nous nous sommes rendus au café où on m’attendait à la terrasse.
La « fille de joie » s’est accrochée à mon bras comme si je lui appartenais.
Quand je me suis approché, j’ai vu cet air inquiet et surpris se peindre sur son visage.
Elle s’est simplement levée, s’est avancée vers moi, m’a giflé et à clos l’action et notre brève histoire d’un « pauvre con ! » laconique.
Comme disait la Reine des Neiges : Libéré, délivré…

samedi, 07 septembre 2019

Devoir de Lakevio du Goût N°7

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Comme Ron Hicks, qui l’a surprise, je me demande ce qui a attiré de façon si vive l’attention de cette jeune femme.
D’ici lundi j’aurai regardé autour d’elle et je vous dirai ce qu’elle a vu.
Et pensé…

vendredi, 06 septembre 2019

Gaston, ya l'téléfon qui son...

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Je vais jeter ce foutu smartphone à la poubelle !
« Mais pourquoi ? » vous écriez-vous, lectrices chéries.
Parce qu’il me réveille à des heures indues sous des prétextes débiles.
« Mais pourquoi ne l’éteint-il pas le soir ? » vous demandez vous, lectrices chéries.
Parce que je le regarde quand je ne sais pas s’il est l’heure de se lever ou non.
Et cet andouille de smartphone m’a réveillé d’un « ding ding » impérieux vers six heures !
Et pourquoi ? Parce qu’il m’avertit, à six heures notez bien, d’un évènement inutile et coûteux : Il m’a connecté automatiquement au « wi-fi Orange » disponible dans les environs.
Comprenez ma « livebox ».
Oui ! Il a fait ça ! Malgré l’interdiction de connexion automatique à un réseau quelconque…
Bref, se pose une angoissante question : « Mais qui est le patron de tous ces bidules ? »
D’une part ils ne sont pas forcément utiles.
D’autre part, alors que je n’ai rien fait d’autre qu’envoyer deux « SMS » ou répondre à une banque qui me demande si j’ai besoin de sous et si j’ai envie de plonger dans le surendettement, je déteste voir s’afficher « Vous avez atteint les 100 Mo autorisés dans votre forfait » alors que j’ai désactivé toute connexion.
Chaque fois je me demande comment mon smartphone a pu voir passer 100 Mo alors que toute connexion est inactive.
Ce matin, à six heures pétantes, j’ai donc eu la réponse.
Ce foutu smartphone, alors que je le lui ai interdit, s’est connecté tout seul, comme un gamin qui profite en douce de l’ordinateur des parents.
Je vais l’éteindre pour de bon.
Je n’ai plus de patron ni de travail pour m’envoyer au boulot, ce n’est pas pour être remis en esclavage par un téléphone !

mercredi, 04 septembre 2019

"SAD" ou bêtement frileux ?

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Vous avez vu ?
C’est déjà l’automne !
Bon, ce n’est pas encore comme sur la photo de l’année dernière mais ça va venir, je le sens dans le genou droit.
Ce genou dont je n’arrive toujours pas à retirer dix ans alors que je retire si facilement soixante ans de ma cervelle…
On a à peine le temps d’avoir chaud et d’être réveillé par le soleil à cinq heures du matin qu’il fait déjà froid et nuit à sept heures !
Évidemment, avec la fraîcheur et la faible lumière du matin, l’ambiance change.
On se lève avec l’idée qu’il manque quelque chose.
Qu’il vous manque quelque chose.
Ou quelqu’un, allez savoir.
Votre malle à souvenirs vient de craquer du couvercle avec l’ambiance automnale.
Et vous savez que sous peu, les souvenirs vont s’échapper par l’ouverture et commencer à s’écouler mot par mot dans les notes que vous écrivez.
Et certains vont vous tarauder la cervelle.
Les uns vont vous donner l’humeur guimauve, vaguement rêveuse et s’écouler doucement du clavier, vous faire revivre des moments que vous pensiez enfouis à jamais dans les couches sédimentaires de votre mémoire.
D’autres vont vous mettre d’humeur plus sombre, tous ces souvenirs de personnes qui ont disparu de notre vue, emmenées par une Camarde pourvue d’un appétit d’ogre et manifestement insatiable.
Certaines même vous amèneront à vous demander si vous avez fait tout ce qu’il fallait, au moment où le fallait.
Eh oui, lectrices chéries, on a toujours une culpabilité qui traîne sur le mur de nos souvenirs…
Bref, c’est l’automne qui se pointe avec les sanglots longs de ses violons.
Ce matin, il blesse mon cœur d’une langueur monotone comme disait Verlaine qui n’était pas pour autant un personnage très recommandable.
Mais tout de même, si je ne pleure pas car j’ai la nostalgie raisonnable et les souvenirs plutôt agréables, je me souviens des jours anciens.
Et je me rappelle qu’il faisait presque toujours beau…

mardi, 03 septembre 2019

sauterelle du soir, espoir...

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J’ai affiché la photo mais j’avais oublié d’adjoindre le texte.
Mais, comme nous le disent en d’autres termes « nozélites » attention lectrices chéries : « J’ai une excuse »
Ce matin, je m’apprêtais à vous régaler d’une de ces petites notes délicates que vous réclamez à hauts cris, une mission autrement importante m’échut alors.
Il me fallait aller urgemment chez notre apothicaire chercher les médicaments prescrits par notre médecin.
Depuis qu’Heure-Bleue a laissé tomber cette idée de cancer généralisé qui la taraudait depuis vendredi, elle s’est donc mise à prêter attention au monde qui l’entoure.
Hier soir donc, nous étions au lit.
Elle contemplait le plafond d’un air intéressé.
Mais non, nous ne… Bref, je l’écoutais et elle regardait le plafond en me racontant quelque chose.
Elle s’est soudain mise à crier « Mais-qu’est-ce-que-c’est-que-cette-é-nor-me-bête-au- pla-fond-Mi-nou-tue-la !!!! »
N’écoutant que mon courage et réprimant un soupir de lassitude, j’ai bondi.
Enfin… Je suis sorti du lit pesamment, flemmardement et suis allé chercher le balai dans la cuisine.
J’ai évidemment raté la bestiole qui s’est réfugiée, cette idiote, sur la porte blanche de l’armoire où, toute verte qu’elle apparut, on ne voyait plus qu’elle…
Je l’ai ratée de nouveau et elle est tombée sur mon oreiller puis s’est planquée.
Comme ce genre de chose ne m’empêche pas de dormir, j’ai passé une bonne nuit ce dont évidemment vous n’avez rien à cirer.
Ce matin, en ouvrant la fenêtre de la chambre, je vis la bestiole.
Elle dormait tranquillement au dessus de la fenêtre et je l’ai photographiée sur le champ.
Comme je suis curieux, savoir que c’était tout bêtement « une grosse sauterelle verte » ne me suffisait pas.
J’ai donc commencé par en mettre la photo sur le blog puis fouiné sur le Web en tapant « sauterelle verte » et j’ai fini sur Wikipedia où j’ai trouvé le vrai nom de la bestiole.
C'est une « Tettigonia viridissima ».
Ouais lectrices chéries, ça s’appelle comme ça, c’est beau hein ?
J’allais vous le déclarer quand il fut l’heure d’aller chercher les médocs de la lumière de mes jours.
En revenant j’ai pensé à autre chose jusqu’à ce que Fabie me demande si nous avions un nouvel animal de compagnie.
Alors, je vous le dis…