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mardi, 21 juin 2022

Sound of silence...

Je regardais vaguement ma liste de « favoris » à gauche de la page de mon blog.
Au moins deux sont partis « regarder les fleurs par en dessous ».
Certaines sont parties tout court, comme Brigitte, avec qui nous avons bu un café au « Bistrot Vivienne » lors de son passage à Paris.
Une autre, comme Maevina, que nous avons connue le 21 Juin 2002, lors d’un dîner sur la Butte Montmartre où nous avions rendez-vous.
Ça s’était « mal embringué ».
Elle était « maîtresse d’école » et voulait nous placer à sa convenance.
J’avais dit « Non ! Pas là ! »
« Et pourquoi ? » m’avait-elle dit, d’un « ton de maîtresse d’école » face à un gamin rétif à l’autorité.
«  Parce que je n’ai pas l’habitude de me laisser emmerder et ça ne va pas commencer maintenant ! »
Bref… Ça s’est quand même calmé et nous continuons quelques échanges depuis vingt ans.
Comme Mme Liliplume, qui n’a plus de blog, que nous avons connue ce jour là itou.
D’autres se sont évanouies pour des raisons diverses.
Mais « Patriarch » et « Mab » nous ont abandonnés pour de bon.
« Patriarch » était certes âgé mais est mort jeune, trop jeune.
Assez jeune pour remarquer que « il y avait quand même de jolis petits culs en circulation » et se faire rabrouer pas son épouse qui était très gentille mais assez chatouilleuse sur ces histoires d’exclusivité…
Heureusement pour lui, il a rendu son dernier soupir, assez souffreteux pour cause d’amiante, avant que tout compliment sur le physique des femmes ne soit vu comme une agression.
« Mab » aussi est morte.
Plus jeune encore.
Bon, la connaissant, ça lui a évité de mourir amputée d’une main ou au moins de quelques doigts…
Elle avait élevé le stoïcisme au niveau de celui d’Elisabeth II, dite « His Majesty ».
Elle appliquait avec constance ce « Never complain, never explain » qui fait le charme hautain des grands de ce monde quand il leur arrive une tuile ou qu’il ont fait une connerie.
« Mab » était le genre de femme à qui il fallait éviter de confier des choses comme une serpe ou un sécateur.
Elle coupait ! Elle taillait !
Parfois, rarement, elle s’esquintait.
Mais elle était tout à fait capable de franchir d’un pas digne et mesuré les quatre cents mètres qui la séparaient de la pharmacie.
Laissant derrière elle, tel le Petit Poucet, de petites taches de sang.
D’arriver chez le pharmacien, le doigt ne tenant que grâce à un maigre lambeau de chair, et annonçant calmement « Je pense que je me suis retourné un ongle »…
Ne me demandez pas pourquoi je pense à ceux-là aujourd’hui.
Et à tant d’autres avec qui nous échangeons toujours quelques mots.  
Peut-être parce que j’en ai connu quelques-uns le jour de la Fête de la Musique.
Et vu ce qui nous attend ce soir, « Sound of Silence » est ma préférée aujourd’hui...

lundi, 20 juin 2022

Devoir de Lakevio du Goût No128

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Justement, en cherchant quelque chose dans le foutoir de photos de mon PC, j’ai vu quelque chose.
Une photo que j’ai prise en 2018 du côté de la rue du Faubourg Montmartre.
Elle m’avait frappé car elle posait une question que je m’étais déjà posée il y a bien longtemps.
Ah oui… Que diriez-vous d’y mettre les neuf mots suivants ?

Ciels
Enfer
Tomenteux
Quiddité
Abricot
Climat
Nuages
Tempête
Chaleur

Qu’en pensez-vous ?
Bah… On verra ça lundi…


Mais qu’est-ce que je fous là ?
Je traîne sous un soleil d’enfer, sous un ciel qui ressemble plus à une feuille de tôle qu’aux ciels de Boudin.
Je vais jusqu’à traîner les pieds alors que je ne fais jamais ça.
Le moral, sans doute…
J’ai le regard soudain attiré par une boutique dont la vitrine a été remplacée par une planche d’aggloméré « taguée » de frais.
Malgré la chaleur, je me suis arrêté pour lire la question posée par un « VACK » dont j’ignore tout mais qui pose une question étrange.
« Mais qui censure l’amour ? »
Je me demandais ce que ce  « VACK » avait bien voulu dire par là.
Parlait-il de sa volatilité ? Ce changement qui lui ôtait sa quiddité ?
Ça me revint d’un coup à l’esprit « l’essence d’une chose tient du mouvement, pas du changement qui lui ôte sa quiddité ».
Ce ne sont pas exactement les mots de Sartre mais l’idée est là.
Pourtant, la dernière fois que j’ai posé « L’Être et le Néant » date de quelques décennies…
La réponse apportée à la question de « VACK » me remontait un peu le moral.
Ce « Pas moi Boloss ! » était rassurant.
Le langage d’aujourd’hui qu’on pouvait traduire en langage d’hier par « Pas moi Ducon ! »
J’avançais, laissant derrière moi ce « tag » intrigant.
Bon sang, déjà que la chaleur était accablante et que le climat se déglinguait, je me retrouvais quasiment à la rue, seul sous un ciel sans nuages regrettant déjà sa peau, dont le toucher légèrement tomenteux me laissait l’impression d’avoir caressé un abricot tiède et doux.
Et tout le reste aussi me manquait déjà...
Ce que j’entendais, voyais, sentais, goûtais, touchais.
Tout...
Mais quelle idée de se fâcher par un temps pareil ?
Une tempête pour rien en somme...

dimanche, 19 juin 2022

Sous les pavés, la plage.

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Hier, on a eu chaud…
Ce n’est certes pas moi qui vous l’apprends.
Cependant, certaines réactions m’ont pour le moins surpris.
Avant-hier déjà, un enchaînement dans les nouvelles m’avait époustouflé.
Un journaliste avait interrogé un climatologue qui, après s’être échiné à expliquer pour la millième fois « Il ne faut pas confondre ‟le climat‟ et ‟le temps qu’il fait‟ » disait « ces périodes de canicules se rapprochent dangereusement et il faut éviter de consommer inutilement de l’énergie, il n’est pas question de « disette » mais de « modération » dans nos appétits, ne pas user d’un climatiseur qui augmente la température globale là où un ventilateur rend la température supportable ! »
Ce type connaît sans doute son boulot de climatologue et s’inquiète à juste titre du fait que dans beaucoup de pays on fait tourner les climatiseurs à grands renfort de centrales à charbon.
Soit, me suis-je dit, comme disait feu Jacques Chirac « La maison brûle et nous regardons ailleurs ! »
Et la suite des nouvelles m’a estourbi.
Un marchand de fraîcheur interrogé juste après déclara tout de go « Cette année, ça va, l’an dernier il y a eu une baisse du chiffre car il a fait moins chaud. Heureusement, cette année, avec la canicule, c’est bon pour nous, je vends beaucoup plus de climatiseurs que l’an dernier ! »
Et comme si ça ne suffisait pas, qu’entends-je hier soir ?
Quelque chose d’étonnant pour l’espèce théoriquement intelligente et qui se vante d’être civilisée et empathique.
Un éleveur se désolait de voir ses vaches – de belles bêtes ma foi- s’étioler dans leur pâture.
« Le stress thermique ! » disait-il…
Il avait l’air triste et j’ai pensé « Il plaint ses bêtes » jusqu’à ce qu’il ajoute ces mots :
« Quand elles ont chaud, elles ont moins d’appétit… »
Je commençais d’être soulagé quant à l’avenir de l’humanité quand il ajouta :
« Oui, alors elles font moins de viande alors la rentabilité de l’exploitation baisse… »
C’est là qu’après un soupir de désolation je ms suis dit que le monde avait un sens des priorités plutôt étrange.
On est parti pour tous crever de nos excès et apparemment, ce qui tracasse reste « mais qui va payer l’enterrement si nous sommes tous morts ? »
Je ne sais pas si nous sommes la seule espèce intelligente de la planète mais ça relativise salement la notion d’intelligence…

vendredi, 17 juin 2022

128ème Devoir de Lakevio du Goût

20180602_144732.jpg

Justement, en cherchant quelque chose dans le foutoir de photos de mon PC, j’ai vu quelque chose.
Une photo que j’ai prise en 2018 du côté de la rue du Faubourg Montmartre.
Elle m’avait frappé car elle posait une question que je m’étais déjà posée il y a bien longtemps.
Ah oui… Que diriez-vous d’y mettre les neuf mots suivants ?

Ciels
Enfer
Tomenteux
Quiddité
Abricot
Climat
Nuages
Tempête
Chaleur

Qu’en pensez-vous ?
Bah… On verra ça lundi…

jeudi, 16 juin 2022

Billet d’où ?

J’écris peu ces temps-ci.
Très peu.
J’ai l’esprit, du moins ce qu’il en reste, occupé.
Vous vous rappelez peut-être que j’ai deux « bidouilles » en cours.
Une pour cet ami avec je ne suis d’accord sur rien, sauf peut-être la sonorité des vinyles des années soixante et la vacuité de nombre d’idées courantes.
Et une autre, qui doit être réalisée en cinq exemplaires dont un pour moi.
La seconde étant destinée d’abord à satisfaire mon travers perfectionniste.
Les deux ont en commun un point : Je dois pour chacune créer le logiciel chargé de gérer les divers commandes et affichages nécessaires à leur fonctionnement.
La mauvaise habitude de la flemme induite par les progrès de la technologie impliquent en outre que ces deux « bidouilles » doivent disposer d’une télécommande.
La dernière fois que je me suis mêlé d’écrire un logiciel, c’est en 2004.
Et c’était en un langage dit « évolué » donc a priori plus aisé d’utilisation.
Il est en effet plus simple d’écrire
« tant que telle variable est comprise entre telle valeur et telle autre valeur, faire ceci, sinon faire cela. »
qu’écrire en un langage très proche du « langage machine » qui consiste à faire soi-même toutes les opérations dont le langage évolué se charge tout seul.
Tout ce « bla bla » pour vous dire que la plus délicate opération reste pour moi le dépoussiérage de neurones dont les connexions n’ont pas servi depuis longtemps.
Aujourd’hui je me suis décidé à écrire car miraculeusement, non seulement j’ai retrouvé les outils logiciels qui me permettent de mener à bien ma tâche mais aussi la mécanique intellectuelle qui m’a fait trouver les solutions aux deux milliards de petits problèmes qui se posaient.
J’ai donc pu aujourd’hui vous consacrer un peu de temps à vous narrer mes aventures.
Vous voulez voir ce que je fais et ce que je programme ?
C’est ça :

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« Totally home made » de mes blanches mains et programmée de mon noir clavier.
Ça m’occupe…
À demain pour le « devoir »