dimanche, 18 novembre 2007
Soyez réalistes, demandez l'impossible !
Quel dommage que ce slogan qui va fêter ses quarante ans dans six moix soit tombé en désuétude.
Il paraît que nous serions devenus "raisonnables".
Enfin, à l'exception notable des cheminots et des hératépiens, ces chiens qui se battent comme des chiffonniers et "nous prennent en otage" pour conserver des privilèges indus et obtenus grâce à la menace et à la lâcheté de gouvernements à la solde de Moscou.
C'est un des effets pervers de "l'évolution des mentalités vis a vis de l'économie", ça rend un peu nunuche, en fait ça bouche carrément l'entendement.
Même, on pourrait dire de la "communication politique" ce qu'un autre slogan quarantenaire disait de la publicité : "La publicité vous prend pour des cons. La publicité vous rend cons ! ".
Ca arrive à faire croire à une forte proportion d'électeurs qu'une régression sociale, quand c'est affublé du substantif "réforme" et que ça va dans le sens de l'accroissement des inégalités, c'est bon pour nous.
Ca arrive même à nous faire voter contre nos intérêts, c'est dire...
On remarque parfois, ça et là, des monuments de naïveté, du type "l'éthique devient une valeur de l'entreprise" ou "la transparence fait son entrée dans la gouvernance des entreprises" -on vient de voir ça avec les finances du MEDEF...- , mieux encore "la responsabilité sociale fait son entrée dans le monde de la finance" (au fait, on n'a toujours pas fini de payer l'addition du Crédit Lyonnais).
Quoi que pensent les thuriféraires de notre Président, qui applaudissent à des "réformes" qui vont bientôt les frapper à leur tour, il ne faut pas rêver.
Depuis quand une entreprise qui fait de l'argent s'est-elle dit spontanément "Tiens ? Je gagne plein de sous, si je donnais un peu plus aux employés qui ont fait le boulot et à l'Etat qui a mis à ma disposition les infrastructures que j'utilise." ?
Si la loi ne l'y force pas, elle ne le fera pas.
Encore un effort et, si nous n'y prenons pas garde, notre Président (que son nom, etc...) qui pour l'instant nous maltraite , va nous sous-traiter...
L'expérience montre que l'on obtient jamais que ce que l'on prend.
Il est même inutlie de le demander gentiment, c'est systématiquement "Non ! "
Donc...
14:50 | Commentaires (8)
Commentaires
Tu es mûr pour descendre dans la rue... je vais pouvoir dire à mon fils que la relève est assurée!
Écrit par : M'ados | dimanche, 18 novembre 2007
Décidemment, moi je m'y suis attelé cet après midi, sur ce sujet. Ce sera en "librairie" ce soir !!
Écrit par : patriarch | dimanche, 18 novembre 2007
Il a passsé sa vie à descendre dans le rue, il a toujours manifesté M'ados et il continuera, c'est génétique...
Écrit par : heure-bleue | dimanche, 18 novembre 2007
donc, on va prendre sans autorisation, et on gagnera,un jour.....pour que ceux qui nous succèderont puissent dire "ils ne se sont pas laissés faire".
Écrit par : passagère | lundi, 19 novembre 2007
Mes parents ont travaillé avec l'espoir d'avoir une retraite avec ce qu'ils avaient cotisés. (j'ai cotisé j'ai droit) moi dès l'âge de 30 ans on m'a clairement signifié qu'il fallait mieux que j'ouvre un plan retraite si je voulais en avoir une correcte. Donc je me demande pour mes enfants que vont ils devenir ?
Écrit par : Fa | lundi, 19 novembre 2007
HEURE BLEUE, LE GOÜT dans la rue, HEURE-BLEUE, LE GOÛT dans la rue.....tous à la manif!
Écrit par : marie | lundi, 19 novembre 2007
Y sont dans quelle rue ces pavés ?
Me paraissent pas mal du tout !...
Écrit par : Maky | mardi, 20 novembre 2007
Le goût: il y a une différence entre "être fiché" et "avoir un casier"...
Écrit par : M'ados | mardi, 20 novembre 2007
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