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samedi, 30 août 2008

L'amour en 1/4 d'heure.

En furetant sur le Net, ceci m'a fait saisir d'un coup le gouffre qui sépare ma génération de celle de nos enfants.
Il y était question, non pas d'amour, mais de la pratique d'icelui. Installé dans mes certitudes d'un autre âge, mais malgré tout pas complètement borné, je me suis empressé de cliquer sur le lien proposé, avide d'en apprendre le plus et le plus vite possible sur la façon de s'y prendre.
Premier enseignement, il est certainement très difficile d'arriver à ses fins. Surtout quand on est pris d'un fou-rire irrépressible...
Elevé dans l'obscurantisme le plus complet en la matière, nourri au lait de Mme de Lafayette, qui n'est pas UHT, j'ai été sidéré d'apprendre qu'on pouvait, en 15 minutes, devenir un empereur de la couverture, voire un monarque du plumard. Il suffisait de se poser les bonnes questions au départ. Même là, la loi du flux tendu s'imposait (pas de remarques graveleuses, SVP).
On n'y apprend, entre autres, que le câlin n'est pas une gymnastique, surtout pour les filles. Les garçons, eux, pensant uniquement avec le petit bout de leur...lorgnette, peuvent se contenter d'y voir un sport.
Faute d'une lecture attentive des Evangiles dans lesquelles on conte les mésaventures d'une certaine Marie, on est aussi obligé de préciser aux filles que la virginité ne protège pas d'une grossesse.
On peut y lire, à propos des préservatifs que "Si les filles veulent s'entraîner, elles peuvent prendre des objets tels un concombre ou un manche à balai. Si ça ne marche pas, c'est que le préservatif est à l'envers. ". Il ne leur est même pas venu à l'idée que le balai pouvait aussi être à l'envers, ce qui rend la manoeuvre peu aisée. Sans compter que si l'on ne prête pas l'attention voulue on peut ne pas remarquer qu'il s'agit de leçon de pose préservatifs et la confusion peut faire penser à une leçon d’initiation au sex-toy à bas prix…
On nous dit aussi "ne vous pressez pas !" alors qu'on attend que ça !!!
Pour ce que je me rappelle, le plus dur était la très, vraiment très longue séance de négociations...
Il faut dire qu'avant 1968, une jeune fille n'était pas quelqu'un.
C'était une forteresse !
Les générations suivantes ont échappé au trio maudit "culotte + collant + panty". Un truc infernal, des garçons plus soucieux d'efficacité que de tendresse se seraient armés d'un démonte-pneu. Et surtout, si l'on ne risquait pas grand' chose qui ne se règle avec des antibiotiques (« chais pas ce qui se passe, mais ça brûûûleee »), les suites pouvaient être dramatiques (ben...euh...maman, ça te dirait d'être grand-mère ?). Bref, c'était beaucoup moins simple qu'aujourd'hui. On vit une époque formidable, où, pour tout connaître l'amour, il suffit d'une ligne ADSL.
Mais il y avait quand même des avantages: L'objet de nos convoitises portait des jupes. Aaahhh la jupe...Autre chose que le jean's, bon, ce dernier donne une idée plus précise du contenu mais élimine efficacement, trop efficacement, la part de rêve, moteur principal de la quête. La jupe, elle, avec ce qu'elle laissait entrevoir nous poussait à inventer des stratagèmes infernaux pour en savoir plus.
Regarder sous les jupes des filles est resté, à mon sens, la moindre des politesses...

Commentaires

Ah !!! Romantisme quand tu nous tiens...
A l'époque c'est en dessous des jupes que l'avenir se préparait...
Maintenant, ils sont en dessous de tout ! Alors évidemment...c'est le bordel.

Écrit par : Maky | dimanche, 31 août 2008

Nous, les porteuses de jupe, à l'âge où pourtant nous n'avions encore rien à montrer d'affriolant, dès que l'une d'entre nous s'asseyait en tailleur sans tirer soigneusement son ourlet sur les genoux, nous disions "Baisse le capot, on voit le moteur!"
Poésie, quand tu nous tiens...

Écrit par : M'ados | dimanche, 31 août 2008

Pas le temps, je reviens tout à l'heure.

Écrit par : mab | dimanche, 31 août 2008

Ne serais-tu pas en manque toi? Regarde un peu la pulpeuse Marilyn sur sa bouche de métro ou bien Rita qui enlève son gant, ça te remettra du baume au coeur.

Écrit par : mab | dimanche, 31 août 2008

ben alors, Le Goût, on se fait une petite nostalgie d'adolescence...? Tu sais quoi, j'observe mon Fiston qui va sur ses 18 ans, et je le trouve tout aussi couillon que les garçons que je fréquentais à son âge......

Écrit par : passagère | dimanche, 31 août 2008

Un jour que je tirais sur une jupe trop courte, on m'a dit : "ce n'est pas la conviction qui vous manque, c'est le tissu..."

Écrit par : La Femme coupée en deux | lundi, 01 septembre 2008

Tu resteras un éternel nostalgique...

Écrit par : heure-bleue | lundi, 01 septembre 2008

Réflexion de mon fiston ainé : le plus dur , c'est de les emmener chez moi !

Écrit par : Brigitte | mercredi, 03 septembre 2008

Les commentaires sont fermés.