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lundi, 01 septembre 2008

Savent même pas compter et ça nous donne des leçons...

017a9919344bbce8db9618c3730b584d.jpgLa note d'Heure-Bleue racontant nos aventures auto-caissières chez d'Artagnan me fait pointer du doigt la stupidité d'une réaction hâtive inspirée par la cupidité. Ces andouilles ne se sont manifestement pas rendu compte que remplacer dix caissières à mi-temps par cinq vigiles à plein temps pour éviter que le client se tire sans verser sa thune à la bécane n'était pas rentable.
Obnubilés, que dis-je, hypnotisés par le discours ambiant sur le coût du salarié et la fainéantise de l'employé qui, selon eux, ne fait rien que glander s'il n'y a pas de chef pour le fouetter, ils ne se sont même pas aperçus que le client moyen met quatre à six fois plus de temps à passer ses achats devant le scanner que la caissière de base.
Sans compter la romance serinée par la bécane à casquer: "passez votre achat devant le scanner... Huile d'olive vierge...six euros douze cents..." etc. jusqu'à épuisement du caddy (et du client...).
Bref, dans le meilleur des cas, c'est à dire celui ou un client ne plante pas le système en jetant sa boîte de Ronron sur le plateau du scanner tout en mettant son cabas sur le plateau de dépose des achats, une bécane à casquer a une productivité dérisoire.
En outre, si vous achetez des légumes, il vous faudra balayer six écrans avant de trouver et cliquer sur la tomate adéquate. Inutile de décrire les dégâts sur une productivité déjà minable quand une majorité de clients dépourvue d'ordinateur et d'Internet se précipitera dans la boutique pour y nourrir sa petite famille.
Récapitulons:
- Moins dix caissières à mi-temps.
- Plus cinq vigiles à plein temps.
- Plus cinq bécanes à casquer.
- Un encaissement au lieu de quatre à six dans le même intervalle de temps.
- Des bécanes à casquer qui n'acceptent pas les chèques, donc, embauche de deux caissières qui auront à traiter des queues de boucherie moscovite à l'époque Brejnev.

Le bilan est-il réellement positif ou les boutiquiers se sont-ils fait gruger ?
Sans compter un autre bilan, autrement lourd celui-là:
- Quand les quelques usines qui restent fabriqueront avec des machines des objets que, faute d'argent, on ne pourra pas acheter.
- Quand les boutiques encaisseront avec des machines.
Qui aura encore les sous pour faire tourner les distributeurs de billets qui remplacent les guichetières des banques ?
Bref, à part servir de cible à ceux qui nous traitent de fainéants et nous remplacent par des machines, à quoi servirons nous ?

Commentaires

A quand en robot à la place d'un président, qui n'a pas d'idées et n'est même pas capable, d'apprendre, ne serait ce que les grandes lignes, des laïus que lui font ses nègres !!

Écrit par : patriarch | lundi, 01 septembre 2008

Patriarch> On a déjà un robot programmé par le MEDEF comme président.

Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 01 septembre 2008

On aura une croissance négative, je sais, je parle le politiquement correct...

Écrit par : heure-bleue | lundi, 01 septembre 2008

T'inquiète, si certains ne savent pas compter, d'autres savent le faire parfaitement...

Écrit par : La Femme coupée en deux | lundi, 01 septembre 2008

les robots ont une qualité inestimable;: ils ne se syndiquent pas et ne parlent pas de prudhommes!

Écrit par : passagère | mardi, 02 septembre 2008

Les commentaires sont fermés.