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mardi, 24 mars 2009

Le pain d'hier.

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Il y a des jours où je boufferais Heure-Bleue.
Aujourd'hui par exemple.
Nous avons rendez-vous avec l'autre grand'mère de la Merveille à la caféteria du BHV.
Plein d'arrières pensées, je commence à me demander ce que je vais bien pouvoir prendre à déjeûner, refaisant de mémoire (il faut se muscler le cerveau pour retarder la victoire d'Alzheimer) la visite du buffet du cinquième étage du BHV.
J'hésite déjà entre le saumon et la macédoine, sachant que je ne prendrai pas de hors d'oeuvre. Je suppute -car la mémoire olfactive est la plus fidèle- que le riz sera bien meilleur que les pâtes - toujours trop cuites- tandis que, peu tenté par les viandes, je rêve à un filet de saumon.
Hélas, trois fois hélas, une briseuse de rêve me prévient "Et pas de restaurant ce midi ! Ne rêve pas qu'en attendant J.M. on va déjeûner au BHV..."
Je la tuerais volontiers, puis elle ajoute "C'est super, tu n'as même pas besoin d'aller chercher le pain ! Il en reste d'hier soir, il est encore bon !".
Du coup, je passe de l'envie de "coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner" à la tentation du "meurtre avec préméditation".
Ce " Il en reste d'hier soir, il est encore bon !" me rappelle cruellement les façons de faire de ma mère. Pour éviter disait-elle "les lourdeurs d'estomac quand on mange du pain frais ! Ca fait mal au ventre quand on mange du pain chaud !", elle nous envoyait chercher le pain "Et chez Galy, hein ! pas chez Marion !" et le surveillait comme le lait sur le feu.
A cette époque bénie où les enfants étaient presque sages, on ne se servait pas de pain entre les repas et il fallait le demander à table.
Tout manquement à la règle entraînant immanquablement une taloche, on y regardait à deux fois avant de piquer le croûton du pain. Il n'était pas question de baguette, ni même de "bâtard", non, seulement le "pain parisien de 400 grammes" le pain d'ouvrier, qui se garde trois jours et finit en "pain perdu" et pas pour tout le monde.
Du coup, pour nous assurer une digestion dans les règles de l'art, nous eûmes, mes soeurs et moi, droit à du "pain d'hier" de l'âge où l'on abandonne le biberon à celui d'entrer en troisième...

Vous comprenez mon indignation ?

Commentaires

Je me bidonne en lisant cette note , nous on se prend la tête sur des menus , mon mari , je crois , a été plus gâté que moi au niveau de son éducation , il chipotte dans son assiette si ce sont des choses inconnues ; Moi je suis du genre à tout avaler , les enfants disent que je suis la poubelle ! fais gaffe , la préméditation sur blog te fait encourir perpette ! ( combien de r , là , j'ai la flemme de regarder dans le dico ! )

Écrit par : Brigitte | mardi, 24 mars 2009

C'est pas le mama Shelter que je refuse, c'est une cafétéria mauvaise, on peut y prendre un café ....

Écrit par : heure-bleue | mardi, 24 mars 2009

Mais c'est un vrai drame !
Vite il faut intervenir !
Bonne journée quand même !

Écrit par : Fauvette | mardi, 24 mars 2009

Nous étions à la même enseigne aujourd'hui. Eliane avait rendez- vous à 11 ans chez le podologue. (Méchant durillon sur la plante du pied) et fille aînée, allait la chercher chez le gars,(c'est dans son bled ), repas au restot puis les courses et elles ne sont encore pas de retour.

J'aime bien de temps en temps manger seul, je me fais ce qu'y me plait!!

Écrit par : patriarch | mardi, 24 mars 2009

Non seulement je comprends, mais je compatis…

Écrit par : karmara | mardi, 24 mars 2009

hé hé, y a du grabuge chez le couple-phare de blog spirit !

Écrit par : liliplume | mardi, 24 mars 2009

J'ai un problème! Faut-il vraiment que je prenne parti?

Écrit par : mab | mercredi, 25 mars 2009

te plains pas. Moi on m'a fait bouffer le gras du cochon sous pretexte qu'il ne fallait rien jeter et qu'il fallait que je sois prete au cas ou les allemands revenaient.... J'ai bien retorque a ma mere que si les allemands revenaient, on verrait alors. Helas ma logique n'a pas plu.

Écrit par : yolande | mercredi, 25 mars 2009

Mais c'est vrai que "le pain d'hier" est plus digeste, s'il s'agit de "vrai" pain bien sûr, pas de ces baguettes caoutchouteuses sans goût.
Et puis, tu ne vas pas "chouiner" parce que tu as été privé de cafet, tu iras une autre fois si tu es sage!

Écrit par : passagère | mercredi, 25 mars 2009

ha!!! du bon pain croustillant à la croute craquante, la mie elastique et odorante.... huuuuuum!!!!!!

Écrit par : tarmine | jeudi, 26 mars 2009

"je rêve à un filet de saumon" c'est marrant moi je rêve d'un . Alors "rêver à" ou "rêver de " ????


j'ai vérifié.

On rêve DE quelqu'un ou de quelque chose

Mais

On rêve A quelque chose....

Donc donc le saumon est-il quelqu'un ou quelque chose ?

j'aime bien te lire.

Écrit par : bérangère | jeudi, 26 mars 2009

you' re ze BEST ;-)

Écrit par : bérangère | jeudi, 26 mars 2009

je suis comme toi, je n'aime pas le "pain d'hier". mieux vaut faire de temps en temps un pain perdu!

Écrit par : Marie-Madeleine | vendredi, 27 mars 2009

Oh comme je te comprends mâle heureux ...
C'est marrant, ma grand-mère disait toujours ça aussi, que le pain chaud n'était pas bon pour l'estomac....
Le pain de la veille je le fais chauffer parce que le Jules aurait tendance à être un peu comme toi !!

Écrit par : ysa | vendredi, 27 mars 2009

Mon grille-pain a rendu l' âme, faut que j' en rachète un ....la boulangerie est à 2 pas ...alors, l' homme prend le pain et le journal de bon matin .

Écrit par : Boutoucoat | dimanche, 29 mars 2009

Les commentaires sont fermés.